La liberté, c’est pour les êtres humains. Les forts comme les faibles, les heureux comme les tristes, les généreux comme les égoïstes, les humbles comme les fiers, les durs comme les faibles, les exaltés comme les dépressifs.
Qu’ils se soient appelés Duplessis, Sauvé ou Lesage, nos chefs d’État se sont tous heurtés rapidement aux barrières qu’impose à notre évolution le gouvernement central, par une habile exploitation des obscurités de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique.
Si nous nous regardons le nombril, il est évident que nous nous trouvons petits, faibles, sans défense. Si, par ailleurs, nous nous comparons, nous nous apercevons rapidement que nous sommes beaucoup plus forts que nous ne l’imaginons.—Pierre Bourgault
L’indépendance du Québec est un projet de longue date et la liberté est une vieille idée. Le projet de souveraineté est une question nationale avant tout. Il ne saurait en être autrement.
Ce projet s’incarne profondément dans l’histoire du peuple québécois et vise à débloquer notre destin le plus noblement du monde. Notre histoire nous mène inexorablement à l’indépendance.
Le Québec a atteint le maximum que peut lui permettre son statut politique. Il est actuellement un pays inachevé. La souveraineté sera un point d’aboutissement, mais aussi la libération de l’avenir. Un survol de notre histoire s’impose.
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Les colons français bâtirent, avec l’aide précieuse des communautés amérindiennes, un pays jeune et dynamique, et souhaitaient construire un nouveau monde et le transmettre à leurs descendants. L’identité de cette jeune nation était encore très fragile, dépourvue de mémoire collective de par sa nouveauté, et de ce fait dénuée de symboles et de référents nationaux.
Le cours naturel de l’histoire aurait du mener cette Nouvelle-France à se construire jusqu’à sa pleine maturité, ce qui aurait inévitablement mené à la rupture avec la métropole française. Un processus similaire à celui qui mena à l’indépendance des États-Unis, qui entretiennent aujourd’hui d’excellentes relations avec la Grande-Bretagne.
Puis, vint la Conquête en 1760, véritable tragédie qui mit fin à la formidable aventure française en Amérique. Plus encore, il s’agit du point de fracture fondamental de notre histoire, d’un détournement de destin. La jeune nation canadienne venait d’être annexée par un conquérant écrasant et imposant et allait désormais devoir se développer malgré et contre ses élites politiques et non grâce a elles. En somme, ce fut le violent avortement d’un fœtus en pleine croissance.
La suite est tragique et héroïque : coupée du Vieux Continent, notre société n’avait qu’un simple objectif, celui de survivre. Empêchant les Canadiens-français de se pencher sur des débats idéologiques naturels, la survivance était fondamentalement une réaction : par la revanche des berceaux, par la création de multiples sections de la Société Saint-Jean-Baptiste, par la fidélité au clergé, notre peuple tentait de sauver l’essentiel : sa langue et sa religion. Son principal mythe fondateur, celui de la gloire du passé et de l’empire français d’Amérique, était sa première motivation à s’unir et à se solidariser. C’est ainsi que naquit dans la douleur une conscience nationale collective, qui permit la réunion d’un peuple encore peu organique autour d’un idéal de dépassement. La Conquête aura donc contribué, malgré la volonté de ses instigateurs, a l’union d’un peuple. Il n’a suffit que de quelques années pour que cette courageuse population réussisse à obtenir la liberté civile et religieuse de même qu’un commencement de liberté politique en 1791.
En 1840, l’Acte d’Union répondait au rapport de Lord Durham, envoyé de Londres pour expliquer les révoltes des Patriotes de 1837-38, qui jugeait avec pitié que les Canadiens méritaient désormais d’être assimilés aux Britanniques, la race supérieure. Plus encore, deux changements importants survenaient par rapport au statut politique : l’union du Haut-Canada et du Bas-Canada et la mise en place du gouvernement responsable.
En 1867, répondant à des exigences internationales, Londres crée la Confédération canadienne. Maintenant que les Canadiens anglais sont majoritaires, la représentation des deux peuples au Parlement fédéral est désormais proportionnelle, alors qu’elle était auparavant égale. C’est également le début de la province de Québec. Les Canadiens- français ont désormais un État qui leur permet d’exister en tant qu’entité collective, tandis que les minorités françaises disparaissent dans les autres provinces, où elles n’ont aucun rapport de force.
Contrôlant ce salutaire pouvoir exécutif, certains gouvernements ont choisi de céder aux diktats d’Ottawa, pendant que les Canadiens-français vivent dans un état d’arriération et d’infériorité économique et sociale. Se démarquant des autres premiers ministres, Honoré Mercier utilisa judicieusement ses prérogatives pour permettre à ses concitoyens de conquérir leurs terres et leur agriculture ; mais les complices québécois d’Ottawa planifièrent sa disparition de la vie politique en manigançant une sordide affaire de corruption. La lenteur d’un système de justice qui tarda a blanchir le premier ministre eut raison d’un de nos plus grands hommes d’État.
Au XXème siècle, la conscription forcée lors de la Première Guerre mondiale engendra une grave crise qui divisa durablement les deux peuples fondateurs. C’est également le début du nationalisme revendicateur. D’abord porté par des intellectuels et des historiens qui développèrent une histoire commune, des symboles et des héros du passe – comme Louis-Joseph Papineau ou Dollard des Ormeaux – dans le but de construire et d’alimenter une mémoire commune rassembleuse, il se répandit grâce à de puissants tribuns comme Henri Bourassa. Ce discours, répondant à un besoin, à une conscience tout juste endormie qui n’attendait que d’être réveillée, gagna l’ensemble de la population. Ce nationalisme, dont la naissance coïncide avec le renforcement du sentiment collectif et de la conscience historique chez les Canadiens-français, fut par la suite canalisé par l’Union nationale de Maurice Duplessis, qui fit de l’autonomie provinciale son cheval de bataille électoral, et parvint à créer le ministère du Revenu et a doter le Québec d’un magnifique drapeau.
Puis, dans les années 60, le nationalisme devient québécois à mesure que l’État québécois s’engage sur la voie du développement économique et social, et le mouvement indépendantiste sort de la marginalité tandis que le gouvernement va dans le sens d’une reconquête québécoise, agrémentée par le discours du général de Gaulle en 1967.
C’est durant cette période que le Québec est véritablement passé dans la modernité. En 1976, le Parti Québécois des Rêne Lévesque, Jacques Parizeau et Camille Laurin prend le pouvoir. La loi 101 du Dr Laurin reste sans aucun doute le plus bel héritage de cette époque charnière, nous ayant guéris de nombreux maux et complexes.
En 1982, Pierre Elliott Trudeau rapatrie unilatéralement la Constitution pour y enchâsser sa Charte des droits et libertés, faisant du multiculturalisme la religion officielle du Canada. Le Québec fut exclu des négociations et n’est toujours pas signataire à ce jour.
Enfin, en 1990, l’Accord du lac Meech, une tentative du premier ministre Brian Mulroney de réintégrer le Québec dans la Constitution canadienne en lui conférant le timide statut de « société distincte », est rejeté par le Manitoba et Terre-Neuve, faisant échouer le processus. Sa version édulcorée, l’Accord de Charlottetown, fut également un échec un an plus tard.
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Ce survol de notre histoire est essentiel pour comprendre une constante : chaque fois que le Québec a décidé de prendre en main sa destinée, il fut gagnant. Nous avons la chance extraordinaire d’avoir un État, et un État très puissant et très développé. Il serait grand temps de l’utiliser pour sortir du cadre trop étroit que nous impose le fédéralisme canadien. Par le passé, il a même contraint le pouvoir étranger, qu’il fut à Londres ou à Ottawa, de lui accorder quelques concessions, jusqu’au point maximal possible. Nous constatons également que le Canada anglais impose des limites à son gouvernement central en ce qui concerne la reconnaissance du Québec, si bien qu’Ottawa ne pourra jamais aller au-delà du domaine du symbolique, comme la reconnaissance de la nation québécoise ou le strapontin a l’UNESCO. Daniel Johnson, premier ministre du Québec (1966-68), disait que « le Canada sera biculturel ou ne sera pas ». Or, il semble plutôt qu’il ne pourra survivre en étant un ou l’autre. Le Canada ne peut survivre que grâce au départ du Québec, car ce dernier a définitivement obtenu le maximum de ce qu’il pouvait obtenir en tant que province, et
Ottawa a donné le plus qu’il pouvait. Les limites imposées par la bureaucratie d’Ottawa sont désormais insoutenables et la sous oxygénation va bientôt devenir de l’asphyxie pure et simple. La solution n’est pas dans les larmes ou dans les plaintes, mais dans l’action.
La modernisation du Canada le poussant vers une centralisation croissante est contraire aux aspirations du Québec. Sa Cour suprême, chargée de faire appliquer le sacro-saint multiculturalisme et les droits individuels au détriment des droits collectifs, a littéralement charcuté les lois linguistiques protégeant le fait français au Québec. Un autre exemple fort éloquent : la soviétique loi C-20, véritable confiscation de la démocratie québécoise.
Ottawa panique depuis le vol référendaire de 1995 et déploie tout l’arsenal possible. Des millions de dollars sont toujours utilisés afin d’acheter notre appartenance au Canada.
Tout cela est contre nature, tout comme l’est le multiculturalisme, qui fait du Canada une fédération de communautés ethniques ghettoïsées et repliées sur elles-mêmes. Plus qu’une réalité, c’est d’une idéologie de construction sociale (ou de déconstruction nationale) qu’il s’agit, et cette dernière a gagné les élites médiatiques et politiques. Or, si le nationalisme identitaire et historique fut également théorisé par les intellectuels, il répondait à un « fond » bien réel au sein de la population. Le multiculturalisme est contraire aux volontés du peuple québécois, qui ne veut pas être une communauté parmi d’autres et qui ne souhaite pas que son État soit une province comme les autres.
Il ne veut pas non plus d’une immigration qui, contrôlée par autre que par son gouvernement légitime, se traduise en enclaves où les nouveaux arrivants reproduisent intégralement leur mode de vie antérieur. Un fossé s’est clairement creusé entre les élites multiculturelles et le peuple, encore attache au fait national, à sa culture, à sa langue, à son identité, à son histoire, à lui-même.
Le combat pour l’indépendance s’ancre totalement dans notre histoire : la rupture avec Ottawa n’en est pas une avec le passé, mais constitue plutôt la chute du mur qui bloque sa continuation logique. Il s’agit de cesser de tourner en rond, de débattre de futilités, de se livrer a des discussions sur les manières de gérer les miettes de la dépendance, héritée d’un provincialisme de plus en plus ingérable. Une société normale devrait parler sa langue, pas parler de sa langue. Le statut de la langue française serait un fait acquis dans n’importe quel pays. Connaissez-vous des nations souveraines unilingues où la question linguistique occupe l’actualité ? L’anglais est la langue officielle de la Grande-Bretagne, le français de la France, le portugais du Portugal, le néerlandais des Pays-Bas, etc.
Alors que l’Occident a opté, fort heureusement, pour le modèle de la démocratie libérale, la nation, fruit d’une histoire et d’une mémoire communes, reste le principal facteur de cohésion sociale, d’unité et de solidarité. Rappelons-nous que si nous sommes indépendantistes, c’est parce que nous sommes nationalistes avant tout. Car cette nation fut batike par nos ancêtres, et nous devons la léguer en héritage à nos enfants, comme nos parents l’ont fait auparavant. Et c’est en tant que pays que cette nation sera totalement accomplie. Alors que nous sentons la société québécoise politiquement fatiguée et divisée, ne serait-ce pas un projet enthousiasmant et unificateur que de construire un pays qui participera au monde et qui prendra part aux décisions
qui le toucheront directement ?
Une nouvelle génération dynamique de jeunes québécois fiers et sans complexe émerge. Il s’agit de la génération de l’indépendance. Il ne pourrait en être autrement, et ni les lois coercitives d’Ottawa, ni sa propagande ne pourront l’empêcher.
Ce sera, comme le disait René Levesque, le début de l’histoire normale du Québec.
Simon-Pierre Savard-Tremblay,
responsable du contenu,
Forum Jeunesse du Bloc Québécois
Texte paru dans le recueil "La souveraineté: nouvelle génération" du Forum Jeunesse du Bloc Québécois.
L’indépendance, nationale avant tout
Indépendance - le peuple québécois s'approche toujours davantage du but!
Simon-Pierre Savard-Tremblay179 articles
Simon-Pierre Savard-Tremblay est sociologue de formation et enseigne dans cette discipline à l'Université Laval. Blogueur au Journal de Montréal et chroniqueur au journal La Vie agricole, à Radio VM et à CIBL, il est aussi président de Génération nationale...
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Simon-Pierre Savard-Tremblay est sociologue de formation et enseigne dans cette discipline à l'Université Laval. Blogueur au Journal de Montréal et chroniqueur au journal La Vie agricole, à Radio VM et à CIBL, il est aussi président de Génération nationale, un organisme de réflexion sur l'État-nation. Il est l'auteur de Le souverainisme de province (Boréal, 2014) et de L'État succursale. La démission politique du Québec (VLB Éditeur, 2016).
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6 commentaires
Archives de Vigile Répondre
17 mai 201017 mai 2010 Bruno Deshaies
« Rappelons-nous que si nous sommes indépendantistes, c’est parce que nous sommes nationalistes avant tout. » Simon-Pierre Savard-Tremblay
Daniel Roy, C.A. répond :
« Beau texte, mais, maintenant et depuis longtemps, il faut passer à l’action. »
Pouvons-nous nous mettre d’accord sur les fondements qui suivent :
En 2010, LE CANADA-FRANÇAIS EST TOUJOURS AU LENDEMAIN DE 1760. Toujours deux Canadas qui ne peuvent se fusionner. Les QUÉBÉCOIS-FRANÇAIS n’ont plus d’autres choix que de réaliser collectivement leur indépendance. Les QUÉBÉCOIS doivent s’unir pour créer une unité politique indépendante reconnue par les autres États dans le monde.
LE QUÉBEC INDÉPENDANT DISPOSERA D’UN ÉTAT SOUVERAIN ET DE TOUS LES POUVOIRS COMME NATION INDÉPENDANTE CAPABLE :
– DE COMMANDER SA PROPRE VIE POLITIQUE TANT À L’INTÉRIEUR QU’À L’EXTÉRIEUR ;
– DE GÉRER SA PROPRE VIE ÉCONOMIQUE ;
– DE MAÎTRISER SA PROPRE VIE CULTURELLE.
L’ÉTAT DU QUÉBEC SERA DISTINCT DES AUTRES. IL VIVRA AVEC LES AUTRES MAIS PAR SOI. IL SERA LIBRE DE COLLABORER TOUT EN ÉTANT AUTONOME AINSI QU’EN PARTICIPANT PAR SOI À LA VIE INTERNATIONALE.
COMPARAISON QUÉBEC – CANADA
À la différence du Québec, le Canada jouit de la liberté collective qui réside dans le principe de l’égalité souveraine qui inclut la souveraineté de l’État.
Max Gounelle explique cette souveraineté politique en ces termes :
1. C’EST LE DROIT DE SE DÉTERMINER LIBREMENT EN MATIÈRE DE SYSTÈME POLITIQUE NATIONAL.
2. C’EST LE DROIT EXCLUSIF D’EXERCER TOUS LES POUVOIRS ÉTATIQUES SUR LE TERRITOIRE, MONOPOLE DE LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION, DE JURIDICTION ET DE CONTRAINTE.
3. C’EST LE DROIT DE CHOISIR ET D’ÉLABORER LIBREMENT UNE POLITIQUE AUTONOME EN MATIÈRE DE RELATIONS INTERNATIONALES.
Max GOUNELLE, Relations internationales, Paris, Dalloz, 2001, 5e éd., p. 136-137 (Coll. « Mementos »). Une dernière édition en 2006.
Il faut se rendre à l’évidence que les demandes actuelles des souverainistes québécois sont nettement en-deçà de ces trois principes de souveraineté politique. L’analyse de Maurice Séguin aboutit exactement à la même conclusion.
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2010Beau texte, mais, maintenant et depuis longtemps, il faut passer à l'action.
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2010Monsieur Savard-Tremblay
Texte très rafraîchissant sur la mémoire collective québécoise. Si nous voulons savoir où nous nous en allons, il faut savoir d'où nous venons n'est-ce-pas? Le fil conducteur de notre histoire, c'est la continuité et la durée dans le temps malgré tous les obstacles insurmontables que nous avons dus affronter dans notre histoire collective. Nous avons raison d'être fiers de ce que nous sommes et souhaitons-nous l'arrivée du pays québécois le plus vite possible. Excellent texte!
André Gignac le 16 mai 2010
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2010“Les colons français bâtirent, avec l’aide précieuse des communautés amérindiennes, un pays jeune et dynamique, et souhaitaient construire un nouveau monde et le transmettre à leurs descendants.”
Revenons à cette idée fondatrice en s'associant les jeunes Amérindiens, qui revendiquent leurs droits territoriaux, pour bâtir un idéal rassembleur qui pourrait devenir, enfin, un pays.
Il faut retourner à cette union avec les Premières Nations, le seul chemin qui mène, avec le respect, l'équité et le partage du territoire, à la souveraineté territoriale qui pourrait devenir une réalité politique, un pays.
Les jeunes Amérindiens sont nombreux et impatients, eux qui attendent depuis si longtemps une reconnaissance de leurs droits ancestraux, un véritable territoire national, en somme, un pays.
Il y a urgence! Nous devons agir devant le pillage de nos ressources, sans redevance, et la privatisation de notre état au profit$ du capital ingénieux. Reprenons les rênes de notre destinée, un pays.
Vive le Québec Souverain !
Archives de Vigile Répondre
15 mai 2010Voilà un texte qui résume très bien ce que nous sommes et ce que nous voulons. Il vous revient à vous, les jeunes, de libérer le Québec car vous n'êtes pas possédés par la peur comme le sont la majorité de vos aînés. Ceux-ci veulent la libération de leur pays depuis toujours mais lorsque vient le temps d'agir, une majorité d'entre eux recule devant les menaces faites par ceux qui profitent de notre domination. Le courage des jeunes demeure notre ultime chance de nous libérer de notre prison. Allez-y, brassez la cage! A vous de reconquérir le pays!
Jean-Louis Pérez-Martel Répondre
15 mai 2010Qui pourrait dire que nous n’aurons pas, dans un futur pas trop lointain, notre indépendance nationale avec des jeunes patriotes comme celui représenté par Simon-Pierre Savard-Tremblay ?
Monsieur Savard-Tremblay, merci et cordiales salutations indépendantistes.
Jean-Louis Pérez