La tempête est arrivée
16 juillet 2024
16 juillet 2024
Bonjour M. Matte,
J’aimerais que vous m’expliquiez pourquoi vous qualifiez M. Schwab de croquemitaine; il a reconnu son erreur au sujet du Forum de Davos où Bernard Landry fut fier de participer. Personne ne peux prétendre de ne s’être jamais trompé. Il faut de l’humilité pour reconnaître ses erreurs et je pense que M. Schwab a eu cette humilité, ce courage en déclarant ceci en 2021 :
«J’ai créé le forum il y a quarante ans pour que les PDG rencontrent la société civile, mais au fil des ans, leurs politiques de rémunérations ont rapproché les PDG des actionnaires et, parallèlement, les actionnaires sont devenus court-termistes. Il faut reconstituer un ethos professionnel».
Selon Wikipédia
Les tyrans aiment demeurer les maîtres, les plus puissants; le pouvoir les grise au point où ils perdent l’équilibre et ne le retrouve plus. Ça ne semble pas être le cas de M. Klaus Schwab.
Se vouer à la politique (et donc au service de ses égaux) est exigeant et demande courage et humilité; beaucoup l’ont oublié et attendent plutôt reconnaissance et adulation, comme les rois d’autrefois.
Quand une autorité choisie de faire peur au lieu de respectueusement écouter, ne pensez-vous pas que nous ne sommes tout simplement plus en démocratie, mais plutôt en totalitarisme, en dictature du pouvoir qui contraint au lieu de concilier les intérêts de tout un chacun. Plus que jamais aujourd’hui, le pouvoir exige soumission ou silence : il faut dire comme les puissants ou se taire, sinon…
Les lois sont nécessaires pour organiser une collectivité, mais l’ordre doit s’orchestrer de paire entre les décideurs et les décidés, sans imposer un pouvoir indu qui soumet sans condition raisonnable. La loi 21 est un exemple d’un abus de pouvoir du décideur sur les décidés.
Pas facile le métier de politicien, n’est-ce pas? Mais si l’humilité est le maître d’oeuvre de son exercice, le courage devient possible, car la perfection est impossible. Mais si c’est la terreur qui prend le dessus pour diriger le peuple et le soumettre malgré lui, c’est la faillite à plus ou moins brève échéance. C’est ce que m’a enseigné l’Histoire. Même les religions qui ont imposé sans juste raison leurs dogmes ont sombré lamentablement.
Le temps joue contre les tyrans.
François Champoux, Trois-Rivières