La lente agonie de la CAQ
23 septembre 2025
Rebonjour M. Marineau,
23 septembre 2025
Parler à, parler de… dialoguer!
Il y a de ça bien des années, un philosophe m’entretint sur le mot « dialogue » : dia = deux, logue = logos, connaissance, pont.
Dialoguer c’est entretenir une conversation, établir des ponts pour le transfert de la connaissance entre deux ou plusieurs personnes.
J’ai bien aimé cette distinction sur la conversation : celle de dialoguer dans l’esprit d’établir des ponts pour partager. Il va sans dire que dialoguer peut se faire par la parole, mais aussi par l’écriture. Et l’écriture peut être sous plusieurs formes, même sous la forme de la poésie qui se dira ou se lira.
Je n’arrive plus à me connecter à Vigile Québec selon mon ancienne façon; j’ai dû utiliser un autre moteur de recherche. J’ai communiqué avec Vigile Québec pour dire mon problème, mais je n’ai reçu aucune réponse. Bien dommage.
Dans le mot parler, il y a celui d’exprimer; la libre expression de chacun; en démocratie, c’est une base, c’est une fondation, c’est fondamental. Il y a aussi ce mot de critique, critiquer sans crainte de l’autre à qui l’on ose dire (parler) qu’il fait erreur ou qu’il pourrait faire mieux… ou qu’il a raison.
L’art de la discussion peut s’apprendre comme celui de l’écoute aussi. L’Écoute, c’est recevoir avec intérêt la différence. Quand on parle ou qu’on discute ou qu’on dialogue, les messages doivent pouvoir circuler dans les deux sens, sinon, c’est ce qu’on appelle un dialogue de sourds : ni écoute ni partage. C’est un peu, beaucoup, la mort de la démocratie, la mort des peuples libres, la mort de la liberté, la mort de la vie! L’arrêt de l’évolution.
J’ai bien connu ça chez Desjardins où la coopération, le coopératisme s’est transformé en une patente plus communo-capitaliste, plus oligarchique que démocratique, plus à sens unique du discours, celui des dirigeants maintenant bien rémunérés pour dire ce que le président (le patron!?) dit et que celui-ci reçoit comme message des agences de notation internationale à transmettre aux « membres », lesquels sont à bien exploiter par le système bancaire qui se dit encore faussement coopératif : plutôt un bras financier au service du gouvernement du Québec, lui-même à la solde des mêmes agences financières internationales. Finalement, un autoritarisme et non plus du coopératisme.
Si Dorimène et Alphonse voyaient ce qu’est devenue leur oeuvre bénévole de coopération! Seraient-ils contents?
Merci M. Marineau de votre réflexion sur « Parler ».
François Champoux, Trois-Rivières