"Conversation nationale"

Contre le bla-bla national, cette capitulation inavouée...

PQ - gouvernance nationale<br>Conseil national 14-15 et 16 mars


Madame Marois vient de prendre une décision importante! Elle va organiser des conversations sur l’indépendance! N’est-ce pas magnifique?
On a tellement peu parlé de l’indépendance depuis une trentaine années!
Enfin, on va tenir une « conversation nationale » sur la « gouvernance ». On va parler des mérites de l’indépendance, de stratégie, du temps qu’il fait.
Stéphane Dion se réjouit, et je le comprends. Si j’étais Madame Marois, cela m’inquiéterait fort. Je me poserais de grosses questions. Est-ce que je ne fais pas le jeu des fédéralistes? Mais j’‘y pense, pourquoi Madame Marois n’inviterait-elle pas Stéphane Dion à prendre part à la conversation?
Quoi qu’il en soit, je me permets de proposer à Madame Marois quelques sujets de conversation pour alimenter le bla-bla national:
– Est-ce que nous nous résignons au rapatriement unilatéral de la Constitution qui a été rejeté à l’unanimité par l’Assemblée nationale?
- Certains prétendent, et leurs arguments n’ont jamais été réfutés, que le référendum de 1995 a été volé. Ne serait-il pas bon de faire la lumière sur ce sujet et d’agir en conséquence?
- Ne serait-il pas urgent de rétablir dans sa formulation originale la loi 101 qui a été bousillée par la Cour suprême du Canada?
- Ne serait-il pas préférable que nous administrions par nous-mêmes le milliard de dollars que le Québec envoie chaque semaine à Ottawa?
La discussion de ces sujets de conversation et de quelques autres ne serait-elle pas un préalable à toute forme d’amélioration de la « gouvernance » de la « province »?
Et on pourrait trouver bien d’autres sujets de « conversation ». Ma conviction, cependant, c’est que nous en avons assez parlé de l’indépendance. Ce n’est plus le temps du bla-bla. C’est le temps d’agir. C’est le temps non de discuter mais de formuler le « discours » de l’indépendance. Je crains que ces opérations de « conversation » ne soient encore une fois que des comportements de tergiversations, d’atermoiements, je dirais même de capitulation inavouée...
Paul-Émile Roy


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9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mars 2008

    L’indépendance, il ne s’agit pas d’en parler, il s’agit de la faire. Nous en avons assez parlé. Il faut passer à l’acte.
    Vous me dites: si nous faisons l’indépendance, il y aura de la violence. Je ne suis pas plus que vous pour la violence, mais je suis plus optimiste que vous. Je dis que la « conversation » sur la « gouvernance » ne fera pas avancer la cause de l’indépendance. Mais pour parvenir à l’indépendance, il faut faire un combat politique. Au lendemain du Rapatriement unilatéral de la Constitution, il fallait livrer un combat politique, on ne l’a pas fait. Au lendemain de Meech, on s’est résigné, on n’a rien fait. En 1995 , on nous a volé le référendum, nous avons tourné la page.
    Et voilà, maintenant, vous me dites: il faut discuter de l’indépendance. À quoi bon discuter si lorsqu’il faut passer à l’acte, on ne fait rien? S’agit-il de discuter pour discuter? Je ne comprends pas. Si nous ne voulons pas faire l’indépendance, cessons d’en parler. Quant à l’épouvantail de la violence, il faut l’écarter. Le Canada anglais nous respectera si nous nous respectons nous-mêmes.

    Paul-Émile Roy

  • Denis Gaumond Répondre

    8 mars 2008

    Quelques réactions au texte de M. Paul-Émile Roy.
    Ramener le projet de parler « souveraineté» » avec les Québécois, de façon à convertir davantage de Québécois en faveur de ce projet à de simples bla-bla me blesse et me heurte au plus haut point. Ce n’est pas en agissant ainsi que l’on va convaincre des fédéralistes à notre cause. Au contraire, vous êtes, vous et vos irresponsables pareilles, sur le point de me faire changer de bord ! Pourtant, je suis un souverainiste de la première heure et de terrain depuis toujours. Mon récent article sur le bilinguisme nous a fait gagner au moins 12 votes souverainistes parmi mes amis fédéralistes. Pouvez-vous en dire autant ?
    Vous suggérez à Madame Marois quelques sujets de conversation. Regardons-les un peu.
    – Est-ce que nous nous résignons au rapatriement unilatéral de la Constitution qui a été rejeté à l’unanimité par l’Assemblée nationale ? (Il n’a pas été rejetée à l’unanimité. Cessez donc de déformer la réalité pour vous faire des accroires. Vous avez la même déformation face au nombre de Québécois pour la souveraineté. Vous en êtes à la pensée magique du gosse de 7 ans. Qui arrivez-vous donc à convaincre en agissant ainsi ?)
    Certains prétendent, et leurs arguments n’ont jamais été réfutés, que le référendum de 1995 a été volé. Ne serait-il pas bon de faire la lumière sur ce sujet et d’agir en conséquence ? (On fait quoi ? On ne peut démontrer plus que ce qui est déjà démontré. Il n’y aura jamais entente ! Vous voulez « converser » sur le sujet ? Vous êtes donc d’accord avec Mme Marois pour les conversations... On ne peut revenir en 1995 M. Roy…La pensée magique encore. Qu’on l’ai perdu ou gagné, ça ne change rien dans le présent.
    Ne serait-il pas urgent de rétablir dans sa formulation originale la loi 101 qui a été bousillée par la Cour suprême du Canada ? (Encore la pensée magique de « l’irresponsable » ! Comment faire fi des jugements de la court Suprême du Canada M. Roy ? Vous pouvez défendre le renversement de ces décisions par les armes ? Qui vous suivra dans cette folie ? Il faut se faire un pays démocratiquement M. Roy. Dans le respect des règles et de lois. Sinon, moi-même je ne pourrai même pas vous laissez faire. Car après, comment allons-nous vivre en paix, souverainistes et fédéralistes, dans ce faux pays non reconnus car bien mal acquis ?
    Ne serait-il pas préférable que nous administrions par nous-mêmes le milliard de dollars que le Québec envoie chaque semaine à Ottawa ? (Oui bien sûr ! Mais pour cela, il faut être un pays indépendant et reconnu de l’externe, mais surtout de l’interne… Si on se tue entre nous on sera bien avancé. Combien avez-vous convaincu de fédéralistes à la souveraineté récemment M. Roy ? Comment avez-vous fait ? Convaincre un souverainiste à passer au PI c’est facilement con ! Divisons-nous. Nous sommes tellement forts en cela. Mais convaincre AndréPratte ou Dion ou bien d’autres à se joindre à nous, voilà le défi. Où êtes-vous face à ce défi M. Roy ? Vous et vos pareilles ?
    Vous ajoutez « ma conviction, cependant, c’est que nous en avons assez parlé de l’indépendance. Ce n’est plus le temps du bla-bla. C’est le temps d’agir ». Oui agir, mais en faisant quoi M. Roy ? Cessez vos blablas et dites nous clairement où sont les fusils, les grenades, les chars d’assaut et autres armes de la pensée magique qui vous animent. Vous voyez comme c’est idiot. Cessez donc de pleurnicher. Pourquoi vous et vos pareilles, avec tout ce qui a été dit, écrit, filmé et autres, n’avez-vous pas réussi à convaincre les Québécois qui sont encore fédéralistes, à devenir souverainiste? Trouvez donc comment faire ce grand geste démocratique et enseignez-nous. Là vous servirez la cause et non votre besoin personnel maladif et irresponsable d’attaquer les leaders élus du PQ. Je serai le premier à voter pour vous. En attendant mon cher monsieur, au lieu de dire aux autres ce qu’il ne faut pas faire, faites donc vous-mêmes ce qu’il faut faire. On mesurera votre efficacité à la montée des intentions de vote pour la souveraineté. Non pas aux nombre de souverainistes du PQ qui passe au PI.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    7 mars 2008

    Pour une fois, je pourrais seconder presque « tout Bousquet ».
    Les intervenants tendent à faire des Michel C. Auger d’eux-mêmes. On s’accroche aux titres réducteurs du J. Mtl et on ricane : Ha! Ha! Mme Marois veut des conversations!
    Mais M. P.-É. Roy donne tout de suite le ton : Il en a plein la tête, des sujets de conversation. Il le sait bien que pendant ces années, on s’est affairés beaucoup plus à gouverner qu’à parler d’indépendance, comme l’a tant déploré M. Parizeau. Et lui, il est encore bien vivant et prêt à parler si on ose l’écouter. (Allusion « subtile » à ces chers disparus, plus ou moins récents)
    Et le Dr Fléau qui se désespère devant sa bibliothèque : Hélas, les jeunes qui ont poussé pendant ces années, ils ne les liront pas ces livres. Et l’argumentaire qui évolue (cf. « Qui a raison? », de Facal, qui a eu la patience d’échanger avec Pratte) les nouveaux orateurs verront qu’ils le font vite comprendre à des jeunes dégoûtés de vivre dans un pays où on les ignore, quand on ne les méprise pas carrément (ces trophées d’hier à CBC). Voter PI pour punir PQ d’une infidélité, c’est le suicide. Mieux vaut marcher sur son orgueil et profiter de ce parti à l’Assemblée nationale et le remettre au parfum de l’urgence : Charest n’attend pas avec ses cachettes linguistiques et son immigration paquetée comme en 1995.
    MM. Bergeron et Poulin aussi font les gorges chaudes sur les « conversations » mais ils ont plein leur besace de sujets qui n’ont jamais été tirés au clair… C’est bien sûr qu’on voudrait tous être chef mais il s’adonne que maintenant, c’est Mme Marois, avec son style, qui, ma foi, n’a rien à envier à celui des usurpateurs qui nous ont fait prendre le champ, avec notre accord tacite.
    Tout le monde étant d’accord pour être d’accord, on ne peut faire l’indépendance en gardant le sujet sous le boisseau comme on a trop fait. Élaborons enfin le plan avec le parti qui est déjà en place, sans se disperser avant de reprendre les commandes et une fois rendus sur la chaise, encadrons cette équipe pour qu’elle garde le cap sur ce pays possible.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 mars 2008

    M. Raymond Poulin écrit : «Et ce n’est pas en changeant constamment de discours et de stratégie qu’on les rassurera, pas davantage en tentant de les convaincre qu’une piqûre ne pique pas un peu ; s’ils sont colonisés, ils ne sont pas imbéciles pour autant.»
    Mais oui, M. Poulin, quand une stratégie ou un discours ne marche pas, faut les changer, s'adapter au temps présent, à la nouvelle réalité, aux évènements internationaux, aux expériences venues d'ailleurs etc...autrement, on ne fait que se cogner la tête sur un même mur ce qui dénote plus un manque de flexibilité que de la suite dans les idées.
    Exemple de flexibilité pour illustrer mon propos : Si votre dulcinée ne répond pas favorablement à votre amour après lui avoir envoyé des fleurs à tous les jours pendant 3 mois, essayez autre chose parce que vous allez ainsi perdre votre temps et votre argent Peut-être est-ce parce qu'elle n'aime pas trop les fleurs. Jouez de la guitare sous son balcon ou mieux, demandez lui avant si elle aime la musique. Si elle préfère les promenades au bord de l'eau, ne perdez pas votre temps à tenter d'apprendre à jouer de la guitare.
    Mme Marois se prépare à converser avec les Québécois pour savoir ce que les Québécois aimeraient comme pays et ce que signifie un Québec souverain. On ne sait pas encore ce que ça va donner. Ne nous énervons pas trop avant le temps.
    À mon avis, Mme Marois ne fait pas une fuite en avant, elle ne fait que prendre le temps de prendre le temps d'échanger, d'écouter et de de convaincre les Québécois en assez grand nombre. J'imagine que si elle ne peut, après quelques années, compter sur un nombre suffisant de Québécois des vertus de la souveraineté ou, si on veut, de l'indépendance du Québec, je lui conseillerais de choisir une autre solution plus acceptable aux Québécois. Si un autre parti tel que le PI demeure convaincu quand même de l'indépendance du Québec, il continuera le combat même si ses membres semblent pressés de déclarer l'indépendance du Québec, après une élection victorieuse, ce que je ne vois pas à l'horizon.

  • Raymond Poulin Répondre

    6 mars 2008

    Monsieur Bousquet, je vous retourne votre question: si le PI, comme vous le supposez, va chercher 5% de l'électorat, le PQ fera quoi avec ça, justement? Il demeurera le troisième parti. 8% aux Verts, 4% à QS, 5% au PI, cela handicape gravement le PQ, à la fin. Pourquoi madame Marois prolonge-t-elle la fuite en avant de son parti alors que non seulement elle ne convaincra pas ainsi les mous, adéquistes ou pas, mais continuera de perdre et des votes et des membres? Alors que cette stratégie ne fera pas progresser d'un iota la cause qu'elle prétend défendre? Je ne mets pas en cause son intégrité mais son jugement, et pas seulement le sien. À force d'avoir peur de faire peur au monde, depuis le règne de Bouchard, le Parti québécois scie tranquillement la branche sur laquelle il est assis. Enfin, on verra bien après le Conseil national si le plumage vaut mieux que le ramage, c'est après tout encore possible, mais il me semble bien difficile de ne pas noyer le poisson avec quelque chose comme 242 propositions. Il y a une sacrée différence entre proposer à un parti une ligne directrice claire assortie de quelques idées structurées et prétendre examiner à leur juste valeur autant de propositions, qu'il faut rapailler ensuite dans un programme cohérent. La démocratie ne consiste pas à essayer de contenter tout le monde en ne dérangeant personne, ce qui accouche habituellement d'un activisme improductif.
    Vous demandez si les Québécois sont plus manipulables que d'autres, et d'un seul côté. Oui, pour la simple raison qu'ils sont colonisés et annexés depuis 245 ans; il y a transmission sociale de l'attitude psychologique que cela génère. S'ils vivaient encore, Camille Laurin et Denis Lazure vous en expliqueraient le mécanisme mieux que moi, car ils l'avaient tous les deux longuement analysé à partir de leur pratique, particulièrement Camille Laurin. Ce n'est ni un jugement ni une condamnation mais une constatation. Et ce n'est pas en changeant constamment de discours et de stratégie qu'on les rassurera, pas davantage en tentant de les convaincre qu'une piqûre ne pique pas un peu; s'ils sont colonisés, ils ne sont pas imbéciles pour autant.

  • Jacques Bergeron Répondre

    6 mars 2008

    Cher Paul-Émile Roy, je pense que vous visez juste avec ce texte. Si seulement les conversations que souhaitent Mme Marois pouvaient s'articuler autour d'un projet commun, comme une consultation du peuple de toutes les régions du Québec qui verrait nos concitoyennes et nos concitoyens définir le pays dans lequel ils et elles veulent vivre. À partir de cette vaste consultation non partisane,comme je me permettais de l'écrire dans le mémoire que je soumettais à la commission siégeant sur l'avenir du Québec, le 8 février 1995, on pourrait mettre sur pied des «États généraux» qui verraient à modifier et à adopter les propositions soumises par cette vaste assemblée populaire, puis à suggérer à notre gouvernement et à l'Assemblée nationale,
    d'inscrire cette démarche dans un projet de constitution du Québec émanant des citoyens et des citoyennes de «toutes les régions» du Québec.En ce faisant, elle aurait fait oeuvre utile, puisqu'elle aurait permis à notre peuple de se définir, tant culturellement que socialement ou économiquement, que politiquement, par l'acceptation des structures politiques, économiques, sociales et culturelles, que son peuple lui aurait proposées.Je me permettrai donc, mon cher Paul-Émile Roy, d'ajouter ce «noble moyen pédagogique» de définir le pays dans lequel nous voulons vivre, en demandant à Mme Marois de l'inscrire dans ses «conversations» avec celles et ceux qui voudraient participer à cet exercice «démocratique» et pédagogique, étant certain que lorsque nos concitoyens auront défini le pays dans lequel ils souhaitent vivre, ils choisiront «spontanément» le Québec comme outil d'expression de leur identité culturelle et de l'état «social-démocrate» dans lequel ils veulent bâtir leur économie, cette économie et cette société devant tenir compte de leur langue, «française» bien sûr, et de la culture qui lui est inhérente; un pays indépendant capable de répondre aux besoins des plus démunis comme des plus riches, un Québec indépendant devenant le foyer national de tous les locuteurs de notre langue en terre des Amériques, pays capable de participer au bonheur des citoyens du monde dans le concert des nations libres et indépendantes.Si cette démarche pédagogique et démocratique pouvait s'orienter vers la définition du pays, les conversations recherchées par Mme Marois auront été utiles et enrichissantes.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 mars 2008

    Le Dr. Fléau écrit : «Le problème est que depuis des années, les Québécois se laissent manipuler par les libéraux, acceptent leurs excès et leur coups-fourrés comme si cela allait de soi»
    Pourquoi est-ce que les Québécois ne se laissent pas plus "manipuler" comme vous l'écrivez, par toutes ces études que vous mentionnez qui démontreraient que l'indépendance est bonne pour le Québec ? Est-ce que vous pensez que les Québécois sont plus manipulables que les autres peuples et, juste sur un côté ?
    Bonne chance quand même avec le P.I. même si ce parti vient jouer dans les votes du PQ. Je serais très surpris qu'il aille chercher plus de 5 % du vote, ce qui devrait aider le PLQ et l'ADQ. Le PI ferait quoi avec ça Dr. ?

  • Archives de Vigile Répondre

    6 mars 2008

    Il y a des centaines d'ouvrages écrits, de films, d'articles, d'études et de rapports qui expliquent en long et en large comment et pourquoi l'indépendance est bonne pour le Québec. Le temps des "conversations" devrait toucher à sa fin, pas être remis sur la table par la chef péquiste.
    Le problème est que depuis des années, les Québécois se laissent manipuler par les libéraux, acceptent leurs excès et leur coups-fourrés comme si cela allait de soi. C'est clair que le référendum de 1995 nous a été volé. C'est clair que Jean Chrétien ainsi que Paul Martin ont tout fait pour empêcher le Québec d'avoir trop d'ambition en gavant les gens de bonsbons juste avant les élections. Jean Charest fait de même maintenant ! Rappelez-vous de la loi 142, le mont Orford, les nominations d'anciens ministres libéraux par dizaines à des postes de fonction publique grassement payés, aujourd'hui le bafouage de la loi 101, j'en passe et des meilleures.
    Joignez le Parti Indépendentiste. Aux prochaines élections, votez pour le P.I.
    J'étais pessimiste mais je gardais espoir que Mme Marois puisse avoir l'envergure d'un grand chef du PQ. Elle montre plutôt des signes de confort et d'aisance dans son siège provincial. La volonté de bouger et d'agir a quitté son bureau. Permettez-moi ici une expression anglaise, je ne connais pas son équivalent français s'il y en a un : "Her get up and go got up and went" (Son air d'aller s'en est allé, disons).

  • Archives de Vigile Répondre

    6 mars 2008

    On sent beaucoup de cynisme envers le PQ et Mme Marois dans votre message, M. Paul-Émile Roy.
    Plusieurs souverainistes reprochent au PQ de ne pas avoir assez parlé de souveraineté dans les dernières années et maintenant que Mme Marois suggère d'en faire l'objet de conversations, les mêmes souverainistes ne sont pas encore satisfaits.
    C'est bien beau de vouloir agir à la place de parler mais...faire quoi à ce moment ?
    Vous pensez que M. Stéphane Dion est vraiment content des actions de Mme Marois ? Laissez moi rire un peu. M. Dion, à mon avis, tente de semer la zizanie au PQ en donnant un baiser de Judas à Mme Marois ou tente de se faire aimer par les souverainistes du Québec en vue de sa prochaine élection fédérale...choisissez M. Roy.