La Commission scolaire English-Montréal a dépensé 373 000$ d’argent public jusqu’à maintenant pour contester la loi sur les signes religieux, a appris Le Journal.
L’organisation est sur la sellette depuis le début de la semaine en raison des fonds fédéraux qu’elle a réussi à obtenir pour l’aider dans sa croisade contre la loi 21 du gouvernement Legault.
Devant le tollé suscité par cette aide du gouvernement du Canada, English-Montréal a finalement renoncé jeudi à se servir des 125 000$ offerts par le Programme de contestation judiciaire.
Mais la commission scolaire n’a pas lésiné sur les moyens jusqu’ici pour s’attaquer à la législation caquiste, qui interdit notamment aux enseignants de porter des signes religieux au travail.
Selon nos informations, pas moins de 116 000$ en frais juridiques ont été dépensés durant l’année scolaire 2018-2019, qui se terminait le 30 juin dernier. Entre Juillet et décembre 2019, 257 000$ supplémentaires ont été allongés par la commission scolaire dans ses démarches de contestation de la loi 21.
Le porte-parole Michael Cohen n’était pas en mesure jeudi de préciser le montant dépensé jusqu’à maintenant par English-Montréal pour ses frais judiciaires.
Ce dernier n’a toutefois pas caché que la Commission scolaire se servira de son budget provenant des coffres de l’État, donc de l’argent public, pour y parvenir. «Les parents de la commission scolaire sont complètement derrière nous», a-t-il précisé à notre Bureau parlementaire.