Dans ce monde brinquebalant où droits et libertés sont interprétés comme une permission de faire pratiquement tout ce qu'on veut, comme refuser des traitements médicaux, peut-être bien que certaines catégories de gens abusent de cette latitude.

Comme le bien-être de chacun est le but de la société, surtout lorsque ce dernier n'est pas en position de prendre une décision éclairée le concernant, il faudrait songer à modifier les lois pour faire en sorte que les soins à apporter soient prioritaires.
Quelques catégories à considérer:

1- Malades mentaux. On sait que les psychotiques délirants déconnectés de la réalité représentent un danger réel pour eux-mêmes et la société. La médication doit être obligatoire et son administration supervisée, sinon l'internement à vie.

2- Témoins de Jéhovah et autres sectes. On sait qu'ils refusent les transfusions sanguines. On se rappellera d'une jéhoviste québécoise enceinte qui l'a refusé, entraînant sa propre mort suite à des complications durant l'accouchement et qui n'a jamais connu son enfant. À preuve que la bêtise humaine n'a pas de bornes.

3- Les antivax. S'il faut vacciner un certain pourcentage de la population pour éradiquer une grave maladie causant la mort, on le fait, incluant les enfants à l'école pour les maladies contagieuses comme la variole, en forte recrudescence suite à l'immigration tiersmondiste massive d'infectés. Le bien commun et la science doivent prévaloir sur les théories conspirationnistes.

4- Les suicidaires. Il faut les empêcher de passer à l'acte. Il faut leur imposer le traitement approprié (antidépresseurs, psychothérapie et autres), jusqu'à ce que le traitement atteigne l'effet désiré.

5- L'aide médicale à mourir (AMM). Elle se montre utile et honorable en toute fin de vie pour vivre ses derniers moments dans la dignité, mais pas sans avoir tout essayé au préalable. Il faut favoriser la lutte pour la survie, la combativité, accepter d'aider courageusement la science avec des traitements expérimentaux, mais pas baisser les bras au premier signe de découragement. On commence à abuser de l'AMM si on la demande au tout début d'une maladie dégénérative qui met 5, 10 ou 15 ans à rendre impotent ou sénile. C'est exagérer.
En conclusion, on pourrait avancer qu'une société atteint un niveau supérieur d'évolution lorsqu'elle se fixe l'objectif général de sauver les gens même malgré eux, pour leur propre bien, eux qui seront les premiers à en bénéficier par après et à en être reconnaissants.

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