Bisbille au sein du CMQ

Motion de blâme contre le président du Collège des médecins du Québec

Désarmement du Hamas, une utopie?

Tribune libre

Nonobstant le climat tendu qui semble régner entre le président du Collège des médecins du Québec (CMQ), le Dr Mauril Gaudreault, et les fédérations de médecins omnipraticiens et spécialistes, je suis plutôt d’avis qu’il était tout à fait légitimé de condamner l’arrêt des cours aux étudiants en médecine comme moyen de pression dans le conflit qui oppose depuis des semaines le gouvernement aux médecins.

De facto, partant du constat que le Dr Gaudreault ne s’est pas immiscé dans le processus de négociation en se prononçant, par exemple, en faveur de l’article 8 du projet de loi 106, permettant au ministre de la Santé de lier 15% de la rémunération à des critères de performance, je me range de bon gré derrière la position du médecin spécialisé en infectiologie-microbiologie, Amir Khadir : «De là à vouloir avoir la tête du président du Collège des médecins qui a eu la responsabilité de rappeler qu'on a aussi des devoirs déontologiques. [...] On est tous soumis à ça, on doit prendre conscience que le Collège a une fonction qui n'est pas une fonction syndicale». À cet effet d’ailleurs, la profession de médecin est «régie par un Code de déontologie qui interdit toute forme de moyens de pression dans le cadre d’une action individuelle ou concertée».

En prolongeant le boycottage des cours aux étudiante résidents en médecine, c’est la moitié de ces futurs médecins, soit quelque 500, qui ne pourront pas entamer leur carrière en juillet 2026, une situation dramatique et frustrante pour cette cohorte sans compter les effets collatéraux de ce retard qui priveront les Québécois de l’arrivée de 500 nouveaux médecins dans le réseau de la santé. Somme toute, à mon sens, les médecins se tirent dans le pied en prenant en otages les futurs résidents en médecine dont le plus cher désir est de débuter leur carrière de médecin et d’offrir des soins professionnels aux Québécois… et tout ce branle-bas en période de pénurie de main d’oeuvre dans les hôpitaux du Québec. Quelle farce grotesque!

Désarmement du Hamas, une utopie?

Le plan de paix du président américain Donald Trump éprouve déjà des difficultés à prendre son élan notamment eu égard à la libération des otages israéliens enterrés sous les décombres. Or la seconde phase de l'accord de cessez-le-feu prévoit le désarmement du Hamas et la démilitarisation du territoire palestinien. Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a déclaré que la guerre dans la bande de Gaza ne prendra définitivement fin qu'avec le désarmement du Hamas et la démilitarisation du territoire palestinien. « Lorsque cela aura été accompli avec succès – j'espère de manière simple, mais sinon, à la dure –, la guerre prendra fin », a déclaré Nétanyahou alors que, par ailleurs, le Hamas a jusqu'ici rejeté toute forme de reddition des armes.

Fondé en 1987, « le Hamas est un mouvement islamiste et nationaliste palestinien constitué d'une branche politique et d'une branche armée pour lutter contre l'occupation israélienne, Selon sa charte, qui prône la destruction d'Israël, le Hamas se définit comme un groupe de résistance fondé pour libérer la Palestine de l'occupation israélienne ». Source :Wikipédia.

De toute évidence, l’ADN du Hamas porte jusque dans ses racines profondes l’instinct du guerrier qui s’exprime, depuis ses origines, par les armes. En conséquence, pour ma part, il est aussi inconcevable de demander au Hamas de rendre les armes qu’à un pommier de cesser de produire des pommes La démilitarisation du Hamas n’est que pure utopie. Conséquemment, je ne vois pas d’autres solutions que d’éradiquer le Hamas...par les armes.


Henri Marineau, Québec



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