Dans des milliers de villes à travers le monde, on doit faire face à la multiplication de campements d'itinérants, qu'on laisse s'installer un certain temps à des endroits inappropriés, et qu'on finit par démanteler. Et puis, ça recommence ailleurs. C'est le même cercle vicieux qui se répète. On ne fait que déplacer le problème, rien de plus.
À Barrie, en Ontario, il y en un si grand nombre qu'on a dû décréter l'état d'urgence. Et les choses ne peuvent qu'aller en empirant, malheureusement.
Une solution innovante
Une alternative à explorer plus avant consisterait à ce que chaque municipalité utilise un terrain vague quelconque, de préférence en périphérie, pour y établir un vrai terrain de camping réservé à l'usage exclusif des itinérants, offrant les services qu'on y trouve généralement: eau potable, toilette, douche, électricité, poubelles, avec une popote roulante qui viendrait 2 fois par jour.
On pourrait y ajouter la présence de travailleurs de rue, des agents de sécurité, une infirmière qui vient faire son tour, des clôtures pour éviter qu'ils s'éparpillent.
Ci-dessus: itinérant campant sous ses biens
Chacun aurait son espace enregistré pour le responsabiliser, et pour ne pas craindre qu'un autre lui "vole" son emplacement.
De cette façon, on s'arrangerait pour créer les conditions propices pour qu'ils s'y tiennent toute la journée, plutôt que d'aller errer, rôder, déranger et effrayer les gens en ville, ce qui serait un avantage supplémentaire. C'est là qu'on les laisserait tranquilles.
En échange, la municipalité pourrait accorder au propriétaire du terrain choisi un congé de taxes municipales et/ou un dédommagement monétaire.
Comme c'est un projet peu coûteux à mettre sur pied, et qui peut être réalisé rapidement, voilà 2 raisons de plus pour l'essayer. Et c'est sans parler que ce serait mille fois moins coûteux que des mini-maisons, des conteneurs reconvertis ou des logements sociaux non encore bâtis, ou occupés par des migrants illégaux ou par le surplus d'immigrants, qui sont à la source de la crise du logement.
Car tant qu'on ne l'aura pas essayé, on ne pourra savoir si ça peut faire partie de la solution d'un problème de société plus large. C'est peut-être un pas dans la bonne direction.
Mais qui aura le courage politique de le faire, de sortir des sentiers battus, de l'immobilisme?
Savez-vous, plus je pense à cette alternative proposée aux campements d'itinérants, qui est de leur aménager un vrai terrain de camping avec services sur un terrain vague, et plus cette idée me plaît.
Note 1: cliquez sur les termes surlignés en bleu pour approfondir davantage votre réflexion sur le sujet
Note 2: non, l'image d'en-tête n'illustre pas un campement d'itinérants, mais bien de sportifs cyclistes installés légitimement lors d'un événement
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