À partir du moment où la première étape du plan de paix de Donald Trump a été signée par les représentants d’Israël et du Hamas, les espoirs d’une paix durable sont maintenant permis entre les deux parties. De ce fait, selon les termes de l’entente, Gaza deviendra une zone déradicalisée, exempte de terrorisme et ne représentant aucune menace pour ses voisins, la guerre prendra fin immédiatement, l'armée israélienne cessera toutes ses opérations et se retirera progressivement de la bande de Gaza, dans les 48 heures après qu’Israël accepte publiquement l’accord, tous les otages vivants et décédés seront rendus à leur famille et l'aide humanitaire entrera dans la bande de Gaza à un rythme de 600 camions d'aide par jour.
« Cela signifie que tous les otages seront très bientôt libérés et qu’Israël retirera ses troupes jusqu’à une ligne convenue, ce qui constituera les premières étapes vers une paix forte, durable et éternelle », s’est réjoui Donald Trump sur son réseau social Truth. De toute évidence, malgré toutes les tergiversations tarifaires auxquelles nous a habitués le président au cours des derniers mois, force est de constater qu’il faut rendre à César ce qui appartient à César. Le processus de paix au Moyen-Orient est clairement entamé.
Toutefois un grand absent se cache dans le plan de paix de Donald Trump, à savoir le mutisme complet sur la reconnaissance d’un État palestinien, un sujet d’une extrême délicatesse qui aurait pu mettre un frein à l’entente s’il en avait fait partie.
Benjamin Netanyahou avait juré qu’il se rendrait au bout du conflit entre Israël et le Hamas en réduisant le groupe terroriste à son anéantissement. Nonobstant la signature de la première phase du projet d’entente de Trump, Israël et le Hamas demeurent deux ennemis jurés. Dans un tel climat de tension, que nous réserve l’avenir? Difficile à prévoir mais un fait demeure, le climat explosif entre les deux belligérants n’a besoin que d’une simple étincelle pour exploser à nouveau…
Projet de Constitution, un effort louable mais...
Telle que générée par l’IA, « une Constitution est l'ensemble des principes et des lois fondamentales qui organisent un État, définissent les institutions (pouvoirs législatif, exécutif, judiciaire), garantissent les droits et libertés des citoyens, et régissent les relations entre les pouvoirs publics et la population. C'est la loi suprême d'un pays, placée au sommet de la hiérarchie juridique, et elle établit les règles du jeu pour la gouvernance et la vie en société ».
Or le Québec n’ayant pas le statut juridique d’un État, une Constitution québécoise n’aurait aucun statut juridique à l’intérieur de la fédération dont il est partie prenante. Et de surcroît, même si le Québec s’est abstenu de poser sa signature lors du rapatriement de la Constitution de 1982, une Constitution québécoise serait sans réel pouvoir juridique pour les raisons mentionnées plus haut.
Toutefois le projet de Constitution du Québec présenté par le ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette, a le mérite de rassembler dans une même loi les principales lois existantes, notamment sur la laïcité, l’égalité hommes-femmes, la protection du français, etc. Toutefois son « mérite » s’arrête là, une Constitution devant être soumise à la consultation populaire et non pas aux desiderata d’un parti politique.
En conséquence, une véritable Constitution québécoise ne verra le jour que lorsque que le Québec fera partie du conseil des nations et, de facto, lorsqu’il acquerra le statut de pays. En attendant, François Legault pourra toujours palabrer sur la « journée historique » du 9 octobre 2025 dans les annales politiques du Québec, ce n’est pas avec ce projet-bidon qu’il passera à l’histoire... tel qu’il le souhaite.
Henri Marineau, Québec
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