Le phraseur Fraser, un abominable embobineur
Où je suis d'avis que le royal commissaire Fraser tente de nous rouler dans la farine, dans la farine graham il va sans dire.
Où je suis d'avis que le royal commissaire Fraser tente de nous rouler dans la farine, dans la farine graham il va sans dire.
Le père Noël est passé plus tôt cette année pour récompenser les Anglos menacés de disparaître au Québec.
Réaction à un texte bâclé de Benoît Aubin sur la question linguistique.
On ne répétera jamais assez cette phrase de Bourgault: "Quant nous défendons le français chez nous, ce sont toutes les langues du monde que nous défendons contre l'hégémonie d'une seule."
Gabriel a dit aux policiers quelque chose comme "Mais arrêtez de me fesser si vous voulez que je parte!"
François Cyr (1952-2012)
Alors, cher camarade posthume, il aura fallu que tu passes l'arme à gauche, selon l'expression consacrée et ô combien appropriée, pour que je te salue pour la première et, malheureusement, la dernière fois...
Quand la grenouille veut se faire aussi grosse que le boeuf, elle commence par apprendre l'anglais...
...mais comme certains mots peuvent être mal interprétés par les sbires qui rapportent tout au premier ministre comme de gentils toutous…
Denis est plutôt calme, et fort apprécié des gens qui le côtoient. Mais le 8 mars dernier, la police de Sherbrooke lui apprenait qu’il était en état d’arrestation, que quatre plaignants avaient déposé des accusations contre lui...
Notre langue n'a pas de prix!
Ce Grand Rassemblement-spectacle animé par Michel Rivard est on ne peut plus important "pour la suite du monde".
Nous n’avons tout simplement pas le droit de demeurer les bras croisés. Et nous n’avons pas le droit non plus d’avoir peur!
Gravelbourg, c’est un avant-goût de ce qui nous attend ici-même si nous ne prenons pas notre destin en main...
Un Québécois seul est souvent vulnérable et il peut bien peu pour défendre sa langue menacée par l’assimilation dans laquelle nous entraîne irrémédiablement le bilinguisme institutionnel, mais, s’il s’unit avec d’autres Québécois, dans le Mouvement Montréal français par exemple, s’il ose affirmer la légitimité d’avoir une langue officielle qui soit respectée, qui devienne la langue commune des citoyens, la langue d’enseignement, la langue des échanges, la langue de travail, alouette, alors personne n’osera plus le regarder de haut ni lui marcher dessus.
Moi, je crois plutôt que «nous vaincrons, car nous n'avons tout simplement pas le droit de perdre!» (Manifeste du Réseau de résistance du Québécois). L'ami Falardeau vient de nous quitter il y a quelques heures. Même dans la tourmente, il n'a jamais abdiqué. Voilà qui nous fournit une raison supplémentaire pour nous battre et, finalement, vaincre... car nous n'avons tout simplement pas le droit de perdre!
Samedi qui vient, pas samedi qui suit, le Mouvement Montréal français tient son Grand rassemblement annuel. Cela se tiendra donc le 6 juin à 13h30 au parc des Faubourgs, angle Ontario et De Lorimier (métro Papineau). Et, pour l’amour du français, IL FAUT REMPLIR LE PARC !
Je suis en mission commandée. Il est minuit, Docteur Laurin. Samedi qui vient, pas samedi qui suit, le Mouvement Montréal français tient son Grand rassemblement annuel. Cela se tiendra donc le 6 juin à 13h30 au parc des Faubourgs, angle Ontario et De Lorimier (métro Papineau). Et, pour l’amour du français, IL FAUT REMPLIR LE PARC! Pour cela, vous pouvez nous aider. Pour cela, vous devez nous aide...
Avant de vous proposer quelques rendez-vous qui sont à nos portes, permettez que je vous rappelle certains moments qui ont fait le bonheur des gens qui passent au salon de la Maison Ludger-Duvernay. Je ne vous mentionnerai que quelques-uns, car il y en a eu beaucoup, question de vous mettre l’eau à la bouche, et, qui sait, de vous rencontrer peut-être un de ces quatre chez Ludger.
C’est un peu pourquoi il nous est venu à l’idée d’intituler ces soirées « Ludger reçoit… », façon aussi de faire un clin d’œil à celui qui a eu cette idée folle un jour d’inventer… la SSJB.
Après des heures de mes vacances estivales passées à consulter les lettres d’Anatole, dans l’ordre chronologique, alors que j’approchais de ses dernières années de vie active, je tombai sur une lettre de 1965...
…et je dois faire mon deuil des discussions politiques que j’avais avec mon père.
« Tout ce que je demande, c’est de pouvoir rester ici, pour vivre tranquille sans craindre les représailles du gouvernement espagnol parce que je suis Basque et indépendantiste. »
À Repentigny, ou Repen, comme disent les jeunes qui y crèchent parce qu’un jour leurs parents ont eu le malheur d’opter pour la banlieue, il y aura élection le 14 octobre comme partout ailleurs dans ce qu’on appelle le Canada.
L'étudiante de 17 ans est partie à l'épouvante quand on lui a dit que la langue française était dehors, dans un panier d'ordures, mourait de froid et de faim. Elle l'a emportée, soignée, guérie et sauvée.
À quelques jours de la Fête nationale, Jean Dorion, président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, recevait sur son bureau une demande inusitée. L’organisateur québécois de l’association Petits Princes, un organisme français voué à réaliser les rêves d’enfants gravement malades, demandait si la SSJB voulait bien accueillir, pour quelques heures à son siège social, une jeune Parisienne de dix-huit ans prénomm...
Il y a des jours où le militant se passerait bien de vacances... mais c'est sans compter sur la présence de la femme du militant!
Soixante-huit, c’était l’année d’après l’expo. Un été magnifique approchait qui nous ferait oublier l’école. Il n’y avait rien de planifié, sinon que je me tiendrais continuellement avec Daniel, Berlinguet – qu’on appelait Berlingot – et Gauthier. Je ne sais pas ce qui est arrivé de Berlingot. Quant à Gauthier, le type que l’on n’hésiterait pas à présenter à sa sœur, si tant est que l’on en ait une, il est décédé...
Mardi dernier, je suis descendu à Québec avec deux membres de ma section de la SSJB. En ce premier juillet, pour la fête du déménagement, nous nous rendions à la vigile devant le monument de Wolfe qu’organisait le Réseau de Résistance du Québécois (RRQ), dernier-né du mouvement indépendantiste et issu du journal Le Québécois (qui est aussi une radio internet, une maison d’édition, etc.). La journée s’annonçait ...
Avant d’être rebaptisé Royal Versailles, l’établissement hôtelier portait le nom de Wandlyn Inn. C’est à cet endroit, situé à deux pas de l’hôpital psychiatrique Louis-H.-Lafontaine, dans l’Est de Montréal, que j’assistai à ma première, et dernière, noce albanaise. Gaétan nous avait annoncé son mariage avec Caroline quelques semaines plus tôt, et voilà que le grand jour était arrivé. Ce mariage n’avait rien de...
Si c’est être nationaleux que de s’affirmer ou que d’affirmer que notre destin se joue au Québec, je veux bien être traité de nationaleux. Je m’en moque comme de l’an quarante que les fédérastes s’énervent le poil des jambes chaque fois que je me tiens debout ou que je leur dis leurs quatre vérités. Et ils n’ont encore rien vu ! car plus ma compréhension de notre histoire bourrée d’injustices envers les nôtres va en s’approfondissant, plus j’ai peine à me contenir.
Je gardais un impérissable souvenir de cette semaine passée à Lowell, au Massachusetts, en décembre 1972, il y a déjà plus de 35 ans. C’est à la suite d’une suggestion un peu saugrenue de mon prof de littérature, Sylvain Lelièvre, et aussi de ma lecture de l’essai que VLB venait de consacrer à Jack Kérouac, que j’avais fait mon baluchon et grimpé dans un Greyhound en direction de Boston. Davantage que la quête du...