Pensionnats autochtones : ceux qui exploitent la repentance, empêchent de déterrer la vérité.
Le cas du Québec est particulier. D’abord parce qu’aucune communauté ne prétend avoir identifié, ici, ce genre de cimetière clandestin. Le nombre de pensionnats fut plus restreint au Québec que dans l’Ouest, comme leur nombre d’années de fonctionnement. Il serait possible, et fécond pour l’avenir de nos relations avec les Autochtones, que soit constituée une commission québécoise, conjointe avec les Premières Nations, pour fouiller ensemble, dans un esprit d’enquête et dans une démarche scientifique et comparative, le récit véritable et vérifié des pensionnats, enlèvements, stérilisations forcées et autres injustices qui noircissent notre histoire récente