Le plus que regrettable épisode de la fuite d'un document interne du Parti
Québécois sur les forces et les faiblesses de sa chef en dit pas mal plus
long sur le piètre individu qui a coulé ce document que sur Pauline Marois.
Après tout, ce qu'on y lit n'est que perceptions.
Quant à l'auteur de cette
vacherie, on ne peut que lui conseiller l'extrême discrétion. En effet, si
son identité vient à être connue, il n'y a pas qu'au PQ que quelqu'un
capable d'une telle lâcheté sera très malvenu. Qui, en quelque milieu que
ce soit, voudrait avoir à lui faire confiance? Le moment choisi, le journal
qui en a profité, le journaliste qui a été retenu pour recevoir l'enveloppe
brune : tout y est.
Et bien plus que Pauline Marois, ce sont des milliers
de militantes et de militants qui encaissent le coup. Voilà qui consiste ni
plus ni moins à passer de "collaborateur" à "collabo". Il n'y a guère plus
à en dire.
Christian Gagnon
Montréal
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Une déloyauté abyssale
Médias et politique
Christian Gagnon138 articles
CHRISTIAN GAGNON, ing.
_ L’auteur a été président régional du Parti Québécois de Montréal-Centre d’octobre 2002 à décembre 2005
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
8 novembre 2008Ça en dit long sur un ou une personne que nous ne connaissons pas.
Mais ça en dit long aussi sur le journal qui a publié ce papier. La Presse/Beurk à Desmarais ne recule devant aucune cheap shot. On le savait mais j'imagine qu'ils se regardent dans le miroir de temps en temps comme tout le monde. Quoiqu'il en soit, même les adversaires du parti trouvent ça dégeulasse.
je trouve que la réaction de Pauline a été la bonne : ne pas perdre son temps ni dépenser ses énergies dans une chasse au dégueu. Il y a une campagne à mener. Et si Pauline continue en mode attaque ça pourrait donner de bons résultats.
Et il faut que cela en donne. Je n'ose imaginer qu'on soit pris avec Charest pour quatre autres années.