La coïncidence est frappante. Ce 4 novembre, le ministre des Affaires
intergouvernementales canadiennes, Benoît Pelletier, quitte la vie
politique, la veille du jour où Jean Charest déclenche des élections. Or,
il y a 27 ans jour pour jour, dans la nuit du 4 au 5 novembre 1981, le
gouvernement Trudeau et neuf provinces se réunissaient à l’insu de la
délégation québécoise et s’entendaient sur une réforme constitutionnelle
qui diminuera sans son consentement les pouvoirs de l’Assemblée nationale
du Québec, notamment en matière de langue et d’éducation.
C’est
essentiellement le gâchis politique qui s’en est suivi qui a tenu occupés
le ministre Pelletier et tous ses prédécesseurs depuis un quart de siècle.
Après avoir défini ce qui est toujours le programme actuel du PLQ en
matière de revendications constitutionnelles, Benoît Pelletier a passé tout
son dernier mandat à répéter que « le fruit n’est pas mûr » pour engager
des discussions sérieuses à ce sujet avec le « Rest of Canada ».
En tirant
sa révérence maintenant, il nous lance le signal clair qu’il ne prévoit pas
que le fruit mûrisse au cours des quatre ou cinq prochaines années. Voilà
qui rend d’autant plus sombre ce 27e anniversaire de la tristement célèbre
[Nuit des longs couteaux->rub984].
Christian Gagnon
Montréal
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Un sombre anniversaire
La coïncidence est frappante
L’âme des peuples se trouve dans leur histoire
Christian Gagnon138 articles
CHRISTIAN GAGNON, ing.
_ L’auteur a été président régional du Parti Québécois de Montréal-Centre d’octobre 2002 à décembre 2005
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
4 novembre 2008M.Gagnon, un fameux s'quatre novembre au soir, la loi sur la clarté nous est apparue dans toute sa splendeur. C'est pas à négliger non plus.
http://www.youtube.com/watch?v=2mOZGJE-2cU