Cette semaine aura été marqué par l’onde de choc de la démission de Pierre-Karl Péladeau et le démarrage d’une autre course à la chefferie du Parti Québécois. Depuis ce temps, les médias ne cherchent à savoir qu’une chose : les candidats et les candidates potentielles : sont-ils, sont-elles en faveur d’un référendum au cours du prochain mandat ?
Mardi, Véronique Hivon annonçait sa candidature. Dans toutes les interviews, elle a eu peine à véhiculer son message tant les questions sur le référendum se sont fait insistantes et répétitives. Elle avait pourtant beaucoup à dire. On a écrit dans les médias qu’elle allait privilégier le contenu de l’indépendance sur la mécanique. On en a conclu qu’elle cherchait à éviter LA question. De toute évidence, ce type de réponse d’une candidate à la direction du PQ est lourdement handicapé par le passé récent où Pauline Marois a tenu pendant longtemps le même discours (le contenu plutôt que la démarche) pour finalement ne parler ni de l’un ni de l’autre, y compris lors de la dernière élection.
La même journée, Martine Ouellet avait planifié depuis longtemps une conférence de presse où elle présentait un document substantiel en vue du prochain congrès national sur une politique de développement écoresponsable. C’est une proposition (dont je reparlerai) axée sur une question centrale : sans l’indépendance, le Québec ne pourra se donner les moyens d’une politique économique du XXIème siècle à laquelle le destine ses richesses naturelles et énergétique, ainsi que ses valeurs social démocrates. Eh bien les médias n’en ont pas parlé! Ce qu’on voulait savoir : Martine allait-elle être candidate et maintenir sa position sur un référendum de souveraineté au cours du premier mandat? Quelle allait être sa position sur LA question?
Cette course à la chefferie ne peut se réduire à un débat sur l’accessoire en occultant encore une fois la question existentielle qui se pose à nous tous, québécoises et québécois, depuis le référendum volé et le match nul de 1995.
Si cette question du référendum apparaît à première vue piégée, c’est qu’elle est intimement liée au doute qui s’est installé avec le temps quant à la volonté du Parti québécois de réaliser l’indépendance. On ne peut mettre son option fondamentale en veilleuse pendant 20 ans, la laisser dans l’ambiguïté, dénaturée par les adversaires, et le faire sans conséquences.
D’un côté, les partisans de l’indépendance, à l’intérieur comme à l’extérieur du parti, ont besoin d’être rassuré sur la volonté des dirigeants du parti par des engagements clairs. Paradoxalement, de l’autre, devant la propagande des adversaires, les indécis se disent qu’il y a malgré tout un risque que cela se fasse, justement parce que les partisans de cette option refuse de parler des avantages que l’indépendance pourrait nous apporter. Ont-ils quelque chose à cacher?
La meilleure façon de répondre à ce faux dilemme, pour les candidats à la direction du PQ, est de reprendre à leur compte la déclaration de Pierre-Karl Péladeau en février 2015 : un gouvernement du parti québécois élu en 2018, aura le mandat de réaliser l’indépendance par une démarche démocratique au cours du prochain mandat. La forme que prendra cette démarche constituante du peuple québécois sera établie en concertation avec les autres partis et mouvements. Tout n’a pas à être dit maintenant, alors que la concertation est solidement engagée au sein des OUI Québec.
Le raisonnement est simple. La question n’a pas été tranchée en 1995. Cela nuit au Québec et il faut régler la question. Seul le peuple québécois peut le faire. C’est urgent pour mille et une raisons (que l’on peut décliner en commençant par la question du pipeline). Nous allons donner la chance aux Québécoises et aux Québécois de le faire au cours du prochain mandat.
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16 commentaires
Jacques Bergeron Répondre
21 juin 2016Référendum : oui ou non?
Les indépendantistes et le peuple du Québec doivent bien comprendre que pour accéder à l'indépendance ils devront tenir un référendum . Quand ? On devra le tenir lorsqu'un gouvernement indépendantiste le décrétera pas pendant un premier ou un second mandat mais lorsque que nous aurons su convaincre nos concitoyennes et nos concitoyens du bien-fondé de cet exercice, le plus démocratique qui soit quoi qu'en puisse penser et dire l'individu qui agit comme premier ministre minable et représentant assujetti des rois de l'Arabie Saoudite qu'il a côtoyés, ce qui lui a permis de faire suffisamment de sous qu'il a investi dans les paradis fiscaux à l'abri d'un gouvernent qu'il dirige maintenant. Revenons à notre référendum, outil démocratique que nous devrons utiliser lorsque par nos actions nous aurons convaincu notre peuple que le meilleur moyen de nous donner un pays qui nous ressemble est arrivé . Entretemps nous devrons oeuvrer à la promotion de notre idéal en incitant les citoyen-ne-s de toutes les régions du Québec à définir le pays dans lequel ils et elles ont choisi de vivre, leurs recommandations devant devenir les bases d'une constitution devant être éventuellement proposé au peuple du Québec par un référendum à une date que le gouvernement aura choisie . D'ici là ,oublions le référendum et travaillons à la promotion de notre idéal, celui de nos donner un pays indépendant et laïque de langue française en terre des Amériques.
Luc Archambault Répondre
28 mai 2016Tout à fait Danielle, la primauté de la souveraineté démocratique constituante et politique du Peuple ne souffre aucune autre espèce de suprématie que la sienne propre...
Ce pourquoi, Le Peuple a pleins pouvoirs pour VALIDER selon son bon plaisir souverain du moment les Actes constituants de SON État du Peuple... jamais aussi clairement et directement que par référendum ; Le Peuple a pleins pouvoirs pour approuver par référendum un modus operandi lui permettant de d'abord les rédiger ces Actes, pour ensuite les VALIDER...
Ce qui veut dire, a contrario, qu'il a AUSSI pleins pouvoirs d'INVALIDER tout État, toute Constitution, tout Acte constituant qui s'imposerait à son territoire national SANS avoir ni sollicité ni obtenu son clair OUI référendaire.
Or, s'impose à lui et à son territoire national, un État de clair déni démocratique canadian qui a depuis la Conquête, toujours refusé de se soumettre à la volonté libre démocratique constituante du Peuple Souverain du Québec alors que cet État s'applique au Québec, en NIANT la primauté que nous venons d'établir... nous deux...
Le Peuple LUI, n'a encore rien établi, puisqu'on s'est évertué à le tenir loin du sommet de l'État ; loin de ce qui lui permettrait de se prononcer sur l'État qui s'applique concrètement, de force et d'autorité impériale à SON territoire national du Québec ; loin de ce qui lui permettrait de rendre effective sa souveraineté constituante.
Que faire en tel cas ? Que faire en premier en tel cas ? Que faire sinon suivre l'exemple de De Gaulle et celui du Peuple Souverain de Tunisie par exemple ? Que faire donc, sinon prévoir lui donner l'occasion de rendre effective sa souveraineté constituante quant à l'État présent, et ce, quant à l'État présent qui s'applique concrètement à son territoire national et au Peuple lui-même, contre sa volonté libre, contre sa souveraineté constituante et politique ? Que faire sinon lui donner l'occasion de RENVERSER démocratiquement et pacifiquement la dictature d'occupation canadian qui s'impose sans OUI au Québec ?
Qui d'autre que Le Peuple peut se prononcer, peut et a droit de statuer sur l'État présent qui s'applique si rien n'est fait pour qu'il ne s'applique pas ? Qui d'autre que Le Peuple a pleins pouvoirs démocratiques de statuer par référendum sans autre espèce de biais ou modus operandi ?
Comment ? Du seul fait pour Le Peuple d'avoir l'occasion sans condition ni délai de se prononcer par référendum pour Proclamer INVALIDE au Québec TOUT ÉTAT, qui tel l'État illégitime du Canada, n'a pas ni sollicité ni obtenu son clair OUI référendaire... ce qui fait s'effondrer la légitimité de l'État actuel du Canada et ce, de manière éclatante, à la face du Monde libre, pacifiquement...
Nous avons cru utile de faire l'économie de tel RENVERSEMENT paradigmatique, c'est une erreur manifeste puisque 50 ans plus tard, l'État illégitime du Canada n'a encore jamais été soumis à l'aval référendaire des Québécois,es alors que l'État abstrait à venir du Québec lui a été soumis 2 fois à l'aval référendaire des Québécois,es. DEUX fois il n'a pas obtenu de OUI, par conséquent, il n'a pu s'appliquer...
Or l'État concret actuel du Canada lui non plus n'a pas obtenu de OUI, or, il s'applique... Pourquoi devrions-nous accepter que l'État sans OUI du Canada s'applique, alors que ne peut pas s'appliquer l'État sans OUI du Québec ? Parce qu'il n'a pas obtenu de NON ? Qu'à cela ne tienne, suffit de poser la question. Suffit de donner l'occasion au Peuple de rendre effective sa souveraineté constituante démocratique quant à l'État concret présent, pour qu'il l'INVALIDE au Québec... aussi simple que ça.
Ou bien Le Peuple dit OUI à la suprématie de La Majesté de Sa Souveraineté de Peuple Souverain démocratique... ou il dit NON à la démocratie, à Sa Souveraineté, au fait d'avoir droit de se prononcer sur la validité/invalidité de l'État qui s'applique à SON territoire national du Québec.
À défaut, ne pas donner cette occasion au Peuple, se trouve à VALIDER l'État ILLÉGITIME du Canada, se trouve à tolérer que la primauté démocratique de la souveraineté du Peuple soit foulée aux pieds, se trouve, constituante ou pas... à NIER telle primauté, se trouve à participer à la NÉGATION de sa Souveraineté de Peuple démocratique, se trouve à donner carte blanche aux partisans autocrates et néo-autocrates de la gauche et de la droite canadianisatrice, puisque rien ne les disqualifie, puisque rien, sauf le fait de le dire, ne vient disqualifier l'État illégitime du Canada qu'ils IMPOSENT au Québec.
Il faut donc cesser de priver Le Peuple de son droit de se prononcer sur l'État ACTUEL du Canada qui NIE Sa Souveraineté, puisque nous-mêmes, les soi-disant souverainistes, nous l'avons fait depuis que René Lévesque n'a rien trouvé de mieux que tourner le dos à De Gaulle 4 mois après qu'il se fut écrié ici, VIVE le Québec LIBRE !
Il est grand temps de corriger le tir, et de mettre de l'avant la démocratie, contre la dictature d'occupation canadian.
Grand temps de rompre avec la gouvernance collabo que mettent de l'avant encore nos élites politiques au PQ, à l'ON, à QS, chez les Verts et les « constituants »... l'enjeu : le simple respect de la souveraineté constituante et politique démocratique du Peuple.
Tel JFL...
JFL fier partisan de la gouvernance «collabo» !
« Le moment JFL » permet d’en finir avec elle !
DANIELLE GAGNON Répondre
28 mai 2016Luc Archambault Les lois qui se fondent sur une constitution illégitime sont tout aussi illégitimes que la constitution illégitime. Le pouvoir constituant des peuples est au-dessus de toutes les lois, y compris d'une constitution, encore plus quand cette constitution est illégitime.
Luc Archambault Répondre
26 mai 2016Que de confusion...
L'État du Québec n'a de réalité et de légalité (illégitime) qu'en vertu de l'État du Royaume de la Couronne canado-britannique. L'État du Québec n'existe qu'en tant que création de l'État du Royaume la Couronne canado-britannique contrôlée exclusivement depuis 1982 par le seul Parlement d'Ottawa sur lequel Le Peuple Souverain du Québec n'a aucune prise majoritaire alors que l'État du Canada et l'État du Québec s'appliquent au Québec, qu'en tant que « province » du Canada, alors que le SEUL Parlement de Westminster et d'Ottawa ont défini ce qui a droit ou pas d'être considéré comme légal et « constitutionnel » dans l'État provincial du Québec, et ce, par-dessus la tête constituante des Québécois,es, puisque jamais tel État illégitime du Canada n'a obtenu pour ses Actes constituants le clair OUI référendaire des Québécois,es.
Ce statut provincial subordonné à l'État du Canada et à sa légalité illégitime autocrate de l'État du Québec se trouve à NIER la primauté démocratique de la souveraineté constituante du Peuple Souverain du Québec puisque JAMAIS Le Peuple Souverain du Québec n'a eu l'occasion de se prononcer pour dire OUI à la validité des Actes constituants du Royaume de la Couronne canado-britannique.
On ne peut pas séparer la question de ce statut autocrate de la primauté démocratique de la souveraineté constituante et politique du Peuple. Les deux sont liés... a contrario... Le fait même pour l'État du Québec et pour l'État du Canada, d'exister et de s'appliquer au Québec, sur le territoire national du Peuple Souverain du Québec se trouve à NIER la primauté démocratique de la souveraineté constituante du Peuple.
Le statut de l'État provincial du Québec est tout sauf secondaire... il est central en matière de démocratie et de primauté de la Souveraineté démocratique constituante du Peuple puisqu'il la foule aux pieds et ce, depuis les lendemains de la bataille du 13 septembre 1759 dans Québec occupé soumis à la loi martiale arbitraire et autocrate britannique. ( Cf Liste des États s'étant appliqués sans OUI au Québec depuis la Conquête ).
La Constitution de l'État du Peuple
Il n'y a pas une telle chose qu'une « Constitution du Peuple ». Le Peuple n'a pas à avoir de constitution, il est... ou n'est pas... Et c'est LUI, qui de par Sa Majesté démocratique, doit déterminer la nature et le contenu des Actes constituante de Son État... C'est la « Constitution de l'État du Peuple », non pas la « Constitution du Peuple ».
À la différence des autres États provinciaux du Canada, il existe au Québec une chose qui n'existe pas dans ces provinces. La population du Québec forme un Peuple Souverain, distinct de tout autre, distinct du Peuple Souverain du Canada ; distinct du Peuple Souverain des États-Unis... Il n'y a pas une telle chose qu'un peuple Souverain de l'Ontario, distinct du Peuple Souverain du Canada...
Quoi qu'il en soit... que ces provinces disposes d'Actes constituants propres, ils n'ont jamais été soumis à référendum pour être approuvés par Le Peuple Souverain du Canada... et, quand bien même, ils sont subordonnés à la Constitution du Canada contrôlée par le seul Parlement d'Ottawa sur lequel ni les provinces ni leurs populations respectives, incluant le Québec, n'ont de prise majoritaire...
La Constitution du Canada va appliquer sa suprématie impériale partout au Canada incluant le Québec quoiqu'il advienne des Constitutions des provinces et du Québec, qu'elles soient citoyennes ou pas, et ce, tant et aussi longtemps que Le Peuple Souverain du Québec n'aura pas eu l'occasion référendaire de Proclamer INVALIDE au Québec, tout État qui, tel l'État illégitime du Canada, n'a pas obtenu pour ses Actes constituants le clair OUI référendaire des Québécois,es.
L'indépendance du Peuple
L'indépendance de l'État du Peuple, passe par l'invalidation de la Constitution du Canada au Québec et par l'adoption d'une Constitution de l'État Souverain du Québec par référendum exprimant la volonté libre constituante du Peuple Souverain du Québec.
L'embellie pour Le Peuple dépend de lui, de sa volonté d'adopter pour SON État républicain, des Actes constituants qui sont à son image et à sa ressemblance... selon son bon plaisir souverain du moment.
Le Premier Acte constituant à poser
Le Premier Acte constituant à poser pour Le Peuple, consiste, toutes choses égales par ailleurs, à suivre l'exemple de De Gaulle qui a su rompre avec la gouvernance collabo et consiste à RENVERSER l'État de dictature d'occupation canadian s'applique de force et d'autorité impériale au Québec en NIANT sa souveraineté constituante. Le Peuple ne peut plus tolérer que soient ainsi nommément bafouées la démocratie et la primauté de sa Souveraineté constituante et politique. Cela peut se faire démocratiquement dès lors qu'on lui donne sans condition ni délai l'occasion historique de se prononcer par référendum pour déclarer à la face du Monde libre qu'à partir de désormais, aucun État ne pourra s'imposer au Québec par-dessus sa tête constituante démocratique. Cela, du seul fait pour lui d'avoir l'occasion historique de voter OUI au fait de Proclamer INVALIDE au Québec, tout État qui, tel l'État illégitime du Canada, n'a pas obtenu le clair OUI référendaire des Québécois,es.
Ainsi, avant d'ouvrir un large processus constituant populaire, il faut appeler Le Peuple à poser deux Actes constituants primordiaux qui permettent au Peuple de rendre effective la primauté de sa Souveraineté démocratique constituante NIÉE par l'État actuel du Canada. Le Peuple ne peut pas à la fois mettre de l'avant sa Souveraineté constituante, et à la fois tolérer qu'un État qui la foule aux pieds s'impose sur SON territoire national. C'est soit l'un, soit l'autre, ça ne peut pas être les deux...
D'autant que si Le Peuple APPROUVE le fait que s'applique au Québec un État qui NIE sa souveraineté constituante, nul n'est besoin pour lui de rédiger une nouvelle constitution...
Il faut donc respecter la logique démocratique et ce qu'engage la primauté démocratique constituante du Peuple démocratique.
Dans le cadre d’un référendum à double proclamation constituante se tenant dès après que l’ANQ eut adopté deux Actes constituants fondamentaux prenant effet dès après l’obtention d’un clair OUI référendaire des Québécois,es, un référendum se tient sur ces 2 Actes constituants primordiaux...
La Constitution primordiale détermine que l'ANQ est tenue d'ouvrir un large processus constituant populaire dès après la tenue des premières élections à la Présidence de la République et à la Chambre des régions ( Sénat élu au suffrage universel ). Pour ce faire, l'article concerné détermine qu'un référendum doit être organisé pour que Le Peuple détermine le modus operandi de l'exercice et la manière de faire ( Assemblée constituante, élue par élection ou tirage au sort, ou les deux... etc... ). Une, deux ou plusieurs options peuvent être proposées...
Dès après, Le Peuple dispose selon son bon plaisir Souverain de ce qui aura été hérité de 257 ans de dictature d'occupation autocrate canado-britannique en terme de Constitution, d'État, d'Institution étatiques, politiques, juridiques, pouvoir exécutifs, économique, sociétaux, etc... C'est lors de ces assises que peuvent être mises de l'avant les propositions visant à mettre de l'avant une démocratie participative locale, régionale et nationale ; là que peuvent se décider la nature des institutions, des modus operandi représentatifs et électoraux, etc.
Large et LIBRE processus constituant
Il n'y a pas une telle chose qu'un large et libre processus constituant populaire sous dictature... Nulle part dans le monde une telle chose a eu cours... Quand une dictature s'impose au Peuple, Le Peuple n'a d'autre choix que de la RENVERSER, par les armes ou pacifiquement. Ici, ce sera démocratiquement et pacifiquement... À défaut, rien ne l'empêche de se déployer pour saboter tout processus de libération démocratique nationale... rien ne disqualifie les forces collabos, comme on l'a pu voir récemment quand il a été question de discuter d'implanter une Charte des valeurs et des droits COLLECTIFS du Peuple Souverain du Québec pour limiter l'absolutisme des Chartes des droits individuels... Le débat a été contaminé, pollué, par les forces autocrates et néo-autocrates de la gauche et de la droite canadianisatrice liguées pour faire avorter cette menace à la suprématie illégitime des Actes constituants du Royaume de la Couronne canado-britannique que rien n'avait pu renverser, pour la bonne et simple raison que rien n'a été prévu pour ce faire...
Les mêmes causes produiront les mêmes effets si rien n'est fait pour d'abord faire s'effondrer au Québec la légalité illégitime des Actes constituants du Canada, la légalité illégitime de ses lois illégitimes, de sa Cour Suprême illégitime et de ses Chartes des droits illégitimes...
Il faut donc prévoir RENVERSER la LOI et le DÉSORDRE autocrate canadian... c'est possible pour peu que nos élites citoyennes et politiques démocratiques rompent avec la gouvernance collabo qui a cours ici depuis la Conquête, tel que nous y engage encore Jean-François Lisée... cf ( JFL fier partisan de la gouvernance «collabo» !« Le moment JFL » permet d’en finir avec elle ! )
Luc Archambault Répondre
26 mai 2016Robert J. Lachance
Pour répondre à votre question... « on », dans « On règle la question [Référendum ou pas?] en répondant... Référendum »...
On, c'est nous tous du Québec, c'est Le Peuple Souverain du Québec, qui règle la question en exprimant sa volonté libre constituante, jamais aussi directement et clairement que par référendum, comme en Australie depuis 1901 ( à peine 34 après l'adoption de l'AANB par le Parlement de Westminster en 1867 ) ; comme en Islande depuis 1918, en Irlande depuis 1937, en France depuis 1946, etc... ( cf Liste des États disposants d'Actes constituants validés par référendum par les Peuples Souverains concernés... )
DANIELLE GAGNON Répondre
26 mai 2016Pourquoi se prendre la tête avec un référendum sur le statut du territoire québécois? Ici, le peuple est doublement colonisé par le gouvernement du Québec et par le gouvernement du Canada. Se défaire de la double domination coloniale a plus de chance de succès en procédant par étape et l'indépendance de l'État n'est certainement pas la première.
La souveraineté du peuple et l’indépendance de l’État sont toujours embrouillées pour ne pas dire volontairement confondues dans les médias et dans les discours des politiciens. La souveraineté du peuple signifie que le peuple appuie majoritairement une constitution. En principe, cette constitution organise l’exercice des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire et se fonde sur les valeurs communes. La constitution limite, guide et inspire les gouvernements en matière de politiques sociales, économiques, environnementales, éducatives, sanitaires, etc. La souveraineté du peuple s'affirme dans la Constitution qui fonde l'État.
L’indépendance de l’État réfère au territoire sur lequel la loi constitutionnelle du peuple s’applique. L’État structure la fiscalité et assure les relations internationales.
Pourquoi rapatrier les champs de juridictions fédéraux au Québec et les remettre à un roi québécois, alors que le gouvernement du Québec applique presque continument les recommandations du Rapport Durham depuis 1840?
La destruction du peuple québécois est possible en raison du déficit démocratique maintenu par la constitution. Une monarchie constitutionnelle est au service des colonisateurs et non à la promotion des peuples exploités par la monarchie. Ce n'est pas d'un nouveau gouvernement dont le Québec a besoin ou du statut de pays indépendant, c'est d'une constitution pour encadrer le travail des élus incluant la possibilité de destituer un mauvais gouvernement.
Faisant reposer sa légitimité sur la participation du peuple aux élections générales, alors que la loi électorale place les élus en conflit d’intérêts, l’État québécois s’autoproclame propriétaire des terres publiques et détenteur du pouvoir souverain du peuple. Le gouvernement contrôle le développement économique du Québec : il autorise l’évasion fiscale et punit la pauvreté. Le gouvernement du Québec net en la faillite de l’éducation publique et non confessionnelle, et il subventionne l’éducation privée confessionnelle. Le gouvernement accorde une surrémunération aux mandarins et ne fait pas respecter les normes du travail déjà insuffisantes. Le gouvernement finance la grande entreprise et prive les enfants pauvres d’aide alimentaire.
L'acculturation progressive et l'assimilation complète au multiculturalisme canadien sont les objectifs en voie de s’accomplir. Les deux paliers de gouvernement déracinent les Québécois :
» en favorisant l'illettrisme (50 % de la population en souffrent)
» par la privation de notre histoire nationale et de géographie territoriale,
» en maintenant la pauvreté matérielle (salaire moyen québécois est le plus bas au Canada, malgré le 28e rang du Québec au classement mondial des PIB ),
» par la méconnaissance du régime politique de prédation et de privilèges mis en place par la constitution canadienne avec la complicité des traitres québécois,
» par la vacuité provoquée par la laïcisation de l'enseignement public qui devait ouvrir sur l'enseignement à la citoyenneté,
» par l'assujettissement à des intérêts autres que la survivance de la nation,
» par l'information « déformée » présentée par les porte-paroles médiatiques,
» en maintenant un flot migratoire au-delà de la capacité d'accueil,
» en subventionnant les institutions anglaises bien au-delà de leur poids démographique
Le gouvernement du Québec contribue presque en continu depuis la Confédération canadienne à l'application des recommandations du rapport Durham. Le peuple du Québec est étouffé par la double colonisation établie dans la constitution canadienne. Un ennemi du peuple en moins serait une grande victoire qui mènera éventuellement à l'indépendance.
En quoi l'indépendance du Québec améliore-t-elle la condition de survivance des Québécois? Ce n'est pas de gouvernement ou de statut politique qu'il faut changer. C'est le statut de colons et de colonisés qu'il faut transcender. La seule manière d'y parvenir est d'affirmer la souveraineté du peuple sur son territoire et sur ses institutions par la convocation d'une assemblée constituante citoyenne trans partisane chargée d'écrire la constitution du peuple.
Il est impératif de ne pas lier l'indépendance de la province de Québec à la souveraineté du peuple québécois. Le statut du Québec est secondaire par rapport à une constitution du peuple souverain. Le Québec peut avoir une constitution interne comme l'Ontario et la Colombie-Britannique. L'indépendance est un des aboutissements possibles de la souveraineté populaire. Tandis que l’indépendance de l’État ne garantit aucunement une embellie pour le peuple.
La constituante n'est pas l'affaire d'un parti politique. Notre constituante doit être citoyenne et trans-partisane. Cette constitution déterminera l'avenir du statut politique du Québec.
Que le Québec proclame ou non son indépendance, le Canada devra composer avec son voisin, les valeurs de son voisin et les conditions de son voisin parce qu’une constitution légitime est reconnue mondialement alors qu’une constitution coloniale illégitime n’a aucune crédibilité. Que le territoire du Québec soit ou non une partie du Canada, il ne sera jamais plus ni le tapis du Canada, ni le jeu de Monopoly minier du gouvernement du Québec.
Les politiciens qui pensent pouvoir faire l'indépendance du Québec avant que le peuple se soit constitué, ait écrit sa constitution et l'ait soumis à un vote référendaire s'illusionnent. Trop de traîtres québécois ont œuvré à l’ethnocide de peuple. Le Québec s’épanouira lorsque son élite aura fait la paix avec le peuple. Sans le peuple, pas d’indépendance! Sans les politiciens, pas de souveraineté populaire! L’union des forces réformistes est un passage obligé pour un État fonctionnel.
Robert J. Lachance Répondre
23 mai 2016Agréable surprise de vous relire ce matin en commentaire en cette journée nationale des Patriotes !
Qui on, M. Archambault, dans « On règle la question en répondant... Référendum !
0 - moi (vous);
1 - les Non représentés au dernier sondage sur la question du Léger de février*;
2 - les Oui représentés au dernier sondage sur la question du Léger de février*;
3 - les uns et les autres,
4 - je ne sais pas,
5 - je préfère ne pas répondre
Ceci écrit sans vouloir déclencher un référendum à choix multiple d’initiative personnelle en commentaire, mais où il y a de la gêne, il y a moins de plaisir.
* L’hypothétique à l’absurde question y était « Si un référendum sur la souveraineté du Québec avait lieu aujourd'hui, voteriez-vous POUR ou CONTRE la souveraineté du Québec? ».
J'aime les chiffres, mais je ne déteste pas les mots.
Luc Archambault Répondre
22 mai 2016Référendum ou pas ?
On règle la question en répondant...
Référendum !
Mais pas n'importe lequel et pas que sur l'État abstrait du Québec Souverain à venir...
Ce sera un référendum à double proclamations constituantes, en l'occurrence, un référendum portant non pas seulement sur l'État abstrait à venir devant succéder à l'effondrement de l'État concret très présent du Canada illégitime sans OUI, mais aussi et d'abord sur cet État très concret et très présent du Canada ILLÉGITIME actuel qui s'applique AUJOURD'HUI au Québec, de force et d'autorité impériale sans jamais avoir ni sollicité ni obtenu le clair OUI référendaire des Québécois,es.
Tous les États doivent se soumettre à la même règle... à savoir : doivent soumettre leurs Actes constituants à l'aval référendaire des Québécois,es. Et cette obligation s'applique cette fois non pas seulement au Québec Souverain à venir, mais l'État Souverain présent du Royaume de la Couronne canado-britannique... qui s'applique au Québec sans le OUI référendaire des Québécois,es.
RIEN ne l'autorise à s'imposer sans OUI, sauf sa volonté usurpatrice impérialiste et débilitante...
Une Coalition démocrate a pour Programme COMMUN d'État la tenu d'un tel référendum à double question constituante donnant l'occasion historique au Peuple Souverain du Québec de se prononcer sur la VALIDITÉ/INVALIDITÉ de l'État ayant cours légal illégitime au Québec, permet de rendre effective sa souveraineté démocratique constituante pour la première fois de son histoire.
Le gouvernement élu majoritaire en vertu de tel Programme COMMUN d'État démocratique républicain, refuse de gouverner Le Peuple en vertu d'une loi constituante canadian qui n'est pas celle du Peuple et qui n'a jamais obtenu son clair OUI référendaire. Ce gouvernement de LIBÉRATION démocratique nationale expédient les affaires courantes cependant que l'ANQ étudie et adopte ces deux Actes constituants devant prendre effet dès après l'obtention d'un OUI majoritaire, et ce dans les premiers six mois après la prise de pouvoir...
Ce qui règle la question d'un côté comme de l'autre, une fois pour toute...
FINIES les FOLIES !
Ou bien Le Peuple Souverain du Québec accepte de vivre sous dictature, dans un État du Canada qui s'impose au Québec sans OUI référendaire, ou bien il RENVERSE démocratiquement et pacifiquement l'État de clair déni démocratique canadian pour vivre dans SON État démocratique républicain aux Actes constituants validé par lui, comme en Australie depuis 1901, en Islande depuis 1918, en Irlande depuis 1937, en France depuis 1946, etc... ( Cf Liste des États disposants d'Actes constituants validés par référendum )
Archives de Vigile Répondre
20 mai 2016À mon avis , pour réussir l'option qui est la nôtre , c'est à dire que le Québec devienne un pays , il faut en finir avec le niaisage du référendum et il faut se tenir debout , et la seule façon de se tenir debout est celle ci , un vote pour le PQ est un vote pour l'indépendance quitte à rester dans l'opposition . Cette tactique de rechercher le pouvoir à tout prix ne mène à rien , la preuve en est faite depuis 40 ans , il faut également contrer la propagande des fédéraux comme par exemple dans le cas de la péréquation
Robert J. Lachance Répondre
19 mai 2016L’objet de l’indépendance du Québec, territoire et population, est son interdépendance politique mondiale pour des siècles et des siècles. N’est-ce pas ? Nous ne sommes plus ni en 1980, ni en 1995 mais à quelque chose comme dirait Joseph Facal ce que nous serons en 2046, dans une génération.
Pour la réaliser en toute sécurité, sérénité, civilité et créativité pas de référendum avant que 60 % d’électeurs québécois, c’est un objectif pas un critère de passage, à un d’une série de sondages crédibles, répondront OUI à une première question adoptée en Assemblée nationale sur la foi d’un projet songé, voici la mienne :
- Acceptez que le Québec gradue d’État-province à République démocratique plurinationale ?
et NON à une deuxième à parfaire :
- Tenez-vous à ce que le Québec demeure une province fédérée en un Canada monarchique ?
Ceci écrit, les formulations de Bernard Drainville en août 2014 sur cette question étaient plus claires et limpide que les miennes, j’avoue.
« Voilà la tâche qui nous attend. Elle sera longue, elle sera ardue, mais elle sera aussi exaltante. Elle nous mènera à un grand moment démocratique où nous pourrions poser la question suivante aux Québécois.
Voulez-vous que le Québec :
– demeure une province du Canada?
– devienne un pays indépendant? »
Si un sondage avait lieu dans deux semaines, avec mes questions, je m’attendrais à ce que 40 % d’électeurs québécois répondent hein ! à la première et 60 % OUI à la deuxième. Je m’attendrais à ce que la réponse aux questions de M. Drainville obtiennent 60 % à sa première et 40 à sa deuxième. Mais qui sait, elles n’ont jamais fait l’objet d’un sondage crédible à ma connaissance.
La note de passage est à établir selon l’état de l’art décisionnel. Je dirais 50 %, + 1, + une marge mathématique de sécurité, sérénité, civilité et créativité. Un seul vote, c’est mince comme marge de sécurité, sérénité, civilité et créativité.
Une fois cette note de passage obtenue par les OUI, et seulement si, les NON pourront exiger la tenue d’un référendum. Je répète, une fois cette note de passage obtenue par les OUI, et seulement si, les NON pourront exiger la tenue d’un référendum.
Les questions des journalistes porteront alors sur ce que peut bien être une république démocratique plurinationale. La meilleure idée que j’en ai est le projet Liberté-Nation que Me Guy Bertrand nous a légué en 2011.
Si vous avez lu mes commentaires à ce précédent article de M. Paquette, en particulier celui-ci du 16 avril, vous savez que je prévois actuellement pour octobre 2018, après avoir utiliser le simulateur d’élection de Bryan Breguet, l’élection représentative d’un gouvernement minoritaire : PQ 44, PLQ 38, CAQ 34, QS 7 et autres 2. Le Lieutenant-gouverneur inviterait le PQ à former le gouvernement.
Je ne crois pas qu’une tentative de réaliser l’indépendance selon ce que je propose soit antidémocratique. Qu’en dirait le Canada sans le Québec, le Gouvernement fédéral et la communauté internationale, c’est à entendre.
Je pense M. Paquette que ma suggestion laisse aux gens du pays, pour un coût monétaire et rationel-émotif modique, de faire ou non l’indépendance.
Gélinas Claude Répondre
15 mai 2016Avec 41 % d'appuis dans le sondage, n'est-il pas raisonnable de penser que si le référendum était tenu dans le premier mandat comme le souhaite Louis Bernard et Martine Ouellet, ce serait le référendum de tous les dangers. Car voter Non une troisième fois et refuser de prendre ses affaires en mains deviendrait la risée de la planète. Des électeurs qui se feraient qualifiés de collaborateurs colonisés.
Car, il faut le rappeler, depuis 20 ans la pédagogie de la souveraineté ne s'est pas faite.
Si bien que la perspective du pays doit être démontrée et les études sur la souveraineté mises à jour sans oublier la nécessité de Faire de la Politique Autrement et de s'activer sur la matérialisation de la Convergence.
Archives de Vigile Répondre
12 mai 2016Le commentaire de Gaston Carmichael me paraît on ne peut plus clair et limpide
La prise de position de Louis Bernard est aussi ce qu’il y a de plus lucide.
Et de plus Martine Ouellet était la seule à s’être vraiment tenue debout en allant aussi loin qu’on pouvait se rendre lors de la dernière prestation de serment (à la Reine) Oups. AU PEUPLE DU QUÉBEC.
Là où on sait lire les symboles (regardez notamment comment réagissent en France les gens politisés devant les gestes symboliques) on aurait souligné le courage et le sens de son geste. Il faut relire l’article de Suzanne Bousquet : http://vigile.quebec/Martine-Ouellet-la-louve-solitaire. Je ne renie en rien le commentaire que j’y avais apporté car je crois toujours que, vue la façon dont nos grands médias avaient alors PKP dans le collimateur, ils l’auraient fusillé s’il avait tenu une telle attitude lors de cette cérémonie.
Madame Ouellet n’a peut-être rien des messies que le vaisseau amiral a trop souvent nommé capitaines mais il serait peut-être temps qu’on mettre tout notre poids derrière quelqu’un qui sait se tenir debout et dire les choses clairement.
Archives de Vigile Répondre
12 mai 2016Ce matin, dans Le devoir, Louis Bernard exprime son appui à Martine Ouellet.
Il déplore cette stratégie de jouer sur deux tableaux en même temps: Faire un bon gouvernement, tout en prônant l'indépendance. Selon lui, il faut se brancher et choisir un OU l'autre.
Il cite une initiative intéressante: «En avril 2014, je cosignais avec 16 autres souverainistes, dont Louise Harel, Jacques-Yvan Morin, Jean Garon, Richard Guay, Lucien Lessard et Gérald Larose, une lettre au président de l’exécutif du PQ demandant un vote des membres sur l’orientation du parti pour que ceux-ci puissent faire le choix entre la promotion d’un bon gouvernement ou celle de la souveraineté.»
Cette consultation pourrait ne pas être nécessaire si tous les candidats s'expriment clairement sur cet enjeu, tout comme Martine Ouellet l'a fait. En choisissant le chef, les membres auront tranché sur la voie à suivre.
Espérons que les autres candidats feront preuve d'autant de clarté que Mme Ouellet.
Robert J. Lachance Répondre
12 mai 2016L’objet de l’indépendance du Québec est son interdépendance politique mondiale pour des siècles et des siècles. N’est-ce pas ? Nous ne sommes plus ni en 1980, ni en 1995 mais à quelque chose comme écrirait Joseph Facal à titre phare ce que nous serons en 2046, dans une génération.
Pour la réaliser en toute sécurité, sérénité, civilité et créativité pas de référendum avant que 60 % d’électeurs québécois, c’est un objectif pas un critère de passage, à un d’une série de sondages crédibles, répondront OUI à une première question à adopter en Assemblée nationale, voici la mienne :
- Voulez-vous que le Québec gradue d’État-province à République démocratique plurinationale ?
et NON à une deuxième à parfaire :
- Voulez-vous que le Québec demeure une province fédérée en un Canada monarchique ?
Ceci écrit, les questions de Bernard Drainville sur cette question étaient plus claires que les miennes, j’avoue.
Si un tel sondage avait lieu dans deux semaines, je m’attendrais à ce que 40 % d’électeurs québécois répondent hein ! à la première et 60 % OUI à la deuxième. Je m’attendrais à ce que la réponse aux questions de M. Drainville obtiennent 40 % à sa première et 60 à sa deuxième. Mais qui sait, elles n’ont jamais fait l’objet d’un sondage à ma connaissance.
La double note de passage est à établir selon l’état de l’art décisionnel. Je dirais 50 %, + 1, + une marge mathématique de sécurité, sérénité, civilité et créativité. Un seul vote, c’est mince comme marge de sécurité, sérénité, civilité et créativité. Une fois cette note de passage obtenue par les OUI, et seulement si, les NON pourront exiger la tenue d’un référendum.
Les questions des journalistes M. Carmichael porteront alors sur ce que peut bien être une république démocratique plurinationale. La meilleure idée que j’en ai est le projet Liberté-Nation que Me Guy Bertrand nous a légué en 2011.
Si vous avez lu M. Nantel mes commentaires à ce précédent article de M. Paquette, en particulier celui-ci du 16 avril, vous savez que je prévois actuellement, pour avoir utiliser le simulateur de Bryan Breguet, en octobre 2018 l’élection représentative d’un gouvernement minoritaire : PQ 44, PLQ 38, CAQ 34, QS 7 et autres 2. Le Lieutenant-gouverneur inviterait vraisemblablement le PQ à former le gouvernement.
Je ne crois pas qu’une tentative de réaliser l’indépendance selon ce que je propose soit antidémocratique. Qu’en dirait le Canada sans le Québec, le Gouvernement fédéral et la communauté internationale, c’est à entendre.
Je pense M. Paquette que ma suggestion laisse aux gens du pays, pour un coût monétaire et rationel-émotif modique, le choix de faire ou non l’indépendance.
Jean-Jacques Nantel Répondre
11 mai 2016Bon dieu! Les niaiseries qui recommencent!
L'indépendance sera IMPOSSIBLE à faire sans un référendum clair sur une question claire parce que seul un référendum gagné démocratiquement fera obéir les fédéralistes québécois, la Cour suprême et le gouvernement fédéral (qui a désormais l'ordre de négocier de bonne foi avec le Québec si ce dernier obtient une réponse claire à une question claire).
Toute tentative pour réaliser l'indépendance autrement fera face à un immense haussement d'épaules du Canada anglais, du fédéral et de la communauté internationale. Parce que ce sera une tentative antidémocratique de réaliser l'indépendance, les fédéralistes québécois vont alors opposer une totale inertie au gouvernement québécois et refuser de lui obéir ou de lui donner les clés de Radio-Canada, des bureaux de poste ou des bases de l'armée canadienne.
Alors que le PQ se prononce. S'il refuse de donner une date précise et HONNÊTE pour le maudit référendum, nous saurons qu'il a totalement abandonné le projet; ce qu'en réalité, il a fait depuis le très brave Lucien Bouchard.
Et s'il veut d'un référendum, qu'il le dise clairement, qu'il le promette au début d'un premier mandat pour maximiser ses chances de succès et qu'il emploie les deux ou trois longues années qui lui reste dans l'opposition (où ses députés ne font pas grand chose) pour faire la promotion du projet en utilisant les arguments les plus convaincants en faveur de l'indépendance (droits de passage à travers le Québec pour les voitures, autobus, camions, bateaux, trains, pipelines, gazoducs, etc.; ramener de l'Ontario toute notre industrie tertiaire à hauts salaires qui y a été déménagée (bourse de Montréal, etc.).
Dans les faits, si les actuels candidats à la chefferie refusent de donner une date pour le référendum, c'est parce qu'ils ont l'intention de nous refaire le même vieux coup que les autres fois; à savoir parler d'indépendance aux couillons de militants pour qu'ils les élisent à la tête du PQ pour, tout de suite après, éviter comme la peste de parler d'indépendance au reste de la population dans le but d'assurer leur satanée réélection.
Pour le dire en plus clair encore: ce que planifient de faire les candidats, c'est de trahir à nouveau les militants dès qu'ils auront été élus et que ces derniers n'auront plus aucun moyen de se défendre.
C'est tellement important leurs petits intérêts mesquins; ça passe bien avant la patrie en danger!
Et ça se prend pour des chefs d'État! Ha, Dieu!
Archives de Vigile Répondre
11 mai 2016Prenons la question à l'envers. Quel est le risque de dire que OUI, il y aura un référendum dans le premier mandat d'un gouvernement du parti québécois.
D'abord, cela mettra un terme à la sempiternelle obsession des journalistes autour de cette question. Ils seront alors bien forcés de parler des vrais dossiers.
Si le nouveau chef tient un discours affirmé et revendicateur sur l'indépendance dès sa nomination, et que du jour 1 au jour 35 de la campagne électorale, on ne parle que de ça, alors l'élection sera en fait une élection référendaire. Si le PQ perd, alors sa promesse de référendum ne s'applique plus. Et, je me contrefoutre que Couillard sera encore là pour un autre quatre ans. Si les québécois en redemande, alors donnons-leurs en.
Mais nous, nous serons dans l'opposition, qui je présume sera très significative. Nous resterons donc en embuscade, à préparer le prochain rendez-vous électoral.
Certains craignent que le PQ se fasse battre à plate couture en pariant tout sur l'indépendance. Si cela se réalise, cela sera effectivement désastreux, et je l'assume. Toutefois, je demeure convaincu que ce scénario catastrophique n'est aucunement plausible.
Par contre, s'il gagne, cela signifiera qu'il aura un substantiel appui sur lequel bâtir une campagne référendaire. N'est-ce pas ce que Parizeau a fait? Lors de son élection, l'appui à l'indépendance était de 40%. Un an plus tard, il a lancé une campagne référendaire au terme de laquelle l'appui à l'indépendance a atteint 50% moins des poussières. Un petit effort de plus, et ça y était. Sa recette était donc la bonne. Prenons-en acte.
La prochaine fois toutefois, nous serons autrement plus vigilant envers les inévitables magouilles d'Ottawa.
Pour l'instant, il n'y a pas grand monde au PQ qui semble avoir l'audace nécessaire pour adopter une telle stratégie. Martine Ouellet semble bien seule dans ce parti.