Se forge peu à peu dans les divers milieux péquistes, fomentée par les journalistes qui confondent analyses politiques et expressions de leur cynisme, l’opinion que les « purs et durs » seront responsables de la défaite du Parti québécois.
Rien n’est moins fondé.
Les indépendantistes convaincus de l’obligation de livrer un combat sans merci pour faire advenir le pays sont peu trop nombreux au Québec pour que leur désaffection soit décisive. Ce sont les péquistes mous, ceux qui passeront à l'ADQ qui sont dangereux pour le parti de Boisclair. Et ils sont nombreux à avoir été fabriqués par la mollesse même du Parti québécois à promouvoir l’indépendance, lui qui a toujours préféré à jouer le jeu de la canadian democraty selon les règles établies par le maître, pour exercer les pouvoirs restreints d’un gouvernement provincial, devenu, grâce à sa peur d’agir en souverain, plus provincial que jamais dans toute l’histoire de la Fédération canadienne.
Est-ce que nous pouvons en toute conscience voter pour un Parti qui fera, pendant quatre nouvelles années, perdre le temps que les Québécois et Québécoises pourraient passer à se mobiliser pour accéder à la liberté et à la responsabilité, à l’Indépendance ?
Je sais que pour assurer l’avenir de notre peuple, il faudrait répondre non à cette question. Mais quand je sens mon cœur se fendre devant la dégringolade du Parti québécois, je ne suis plus aussi certaine de moi.
Et vous ?
Question déchirante
Québec 2007 - la question nationale
Andrée Ferretti124 articles
"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "
Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille mod...
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"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "
Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille modeste, elle fut
l'une des premières femmes à adhérer au mouvement souverainiste québécois
en 1958.Vice-présidente du Rassemblement pour l'indépendance nationale, elle
représente la tendance la plus radicale du parti, privilégiant l'agitation sociale
au-dessus de la voie électorale. Démissionnaire du parti suite à une crise
interne, elle fonde le Front de libération populaire (FLP) en mars 1968.Pendant
les années 1970, elle publie plusieurs textes en faveur de l'indépendance dans
Le Devoir et Parti pris tout en poursuivant des études philosophiques. En 1979,
la Société Saint-Jean-Baptiste la désigne patriote de l'année.
Avec Gaston Miron, elle a notamment a écrit un recueil de textes sur
l'indépendance. Elle a aussi publié plusieurs romans chez VLB éditeur et la
maison d'édition Typo.
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