Je lance un appel aux péquistes convaincus et aux militants de l'indépendance qui, comme M. André Doré de Mont-Laurier ([«Le feu au c...»->4839], Le Devoir, 2 mars 2007), sont actuellement déçus par leur propre formation politique, le Parti québécois. De grâce, allons tous voter en masse le 26 mars prochain.
À l'occasion d'élections générales, ce n'est plus le temps de nous appesantir sur le bon vieux temps de l'indépendance pure et dure. Il faut vivre au présent, et en démocratie; le temps des élections est un moment fort et sacré où de simples votes mis bout à bout peuvent changer les choses. Car, comme simples citoyens, nos moyens sont fort limités. C'est aujourd'hui que ça se passe. Nous n'avons pas les moyens de perdre encore quatre ans.
Moi aussi, je suis déçu par la tournure des événements depuis le dernier congrès du Parti québécois: le parti est allé de dérapage en dérapage. Mais, à l'occasion des élections actuelles, c'est le temps de resserrer les rangs.
Nous connaissons nos adversaires. D'un côté, un parti, le Parti libéral, qui ne tient pas ses promesses, qui a fait plein d'erreurs et qui s'apprête à gouverner comme le Parti québécois. De l'autre, un aventurier au verbe haut et pittoresque, qui arrive sur le devant de la scène politique, seul et sans programme de gouvernement.
Le Parti québécois a un chef jeune et plein de faiblesses. Ce n'est pas le temps de l'abandonner. Il faut le soutenir, l'entourer, même malgré lui s'il le faut. L'équipe péquiste se compose de candidates et de candidats expérimentés et fort compétents. Le programme du parti reste un bon programme même s'il conserve l'allure d'un programme de gouvernement provincial.
Que voulez-vous ? Avant la proclamation de l'indépendance, il va falloir vivre et gouverner...
Référendum assuré
Quant à son option de base: elle est clairement affirmée dès le début et sur plusieurs pages dudit programme. Il est certain qu'un prochain référendum aura lieu. Il devra, cette fois, être un référendum gagnant.
Mais avant de s'y lancer, on aura pris le temps d'en discuter à fond avec l'ensemble de la population qui, peut-être comme moi, a oublié les raisons qui nous conduisent vers la souveraineté. Comme en 1960: le Canada est devenu trop étroit pour le Québec. Sur un plan symbolique, il emprisonne les Québécois dans une sorte de camisole de force. Il faudra que nos concitoyens s'en rendent compte au cours des quatre prochaines années. D'où, l'importance d'aller voter le 26 mars prochain.
Philippe Gariépy, Laval
Aux urnes, indépendantistes!
Par Philippe Gariépy
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