C'est la question qu'on me pose sans cesse depuis qu'est connu mon appui à Pierre Karl Péladeau. Un appui inconditionnel par surcroît, sauf s'il reculait, ne serait-ce que d'un pas, sur son engagement à tout mettre en œuvre pour réaliser l'indépendance.
Je le lui retirerais alors sans la moindre hésitation. Ce que je ne crains nullement voir se produire... Au contraire, ma confiance augmente chaque jour devant la multiplication des signes qu'il donne de sa compréhension de la nécessité de l'indépendance et de l'urgence de son avènement, de même que ceux, éclatants d'authenticité, de sa détermination.
Pour l'heure, donc, PKP tient un discours indépendantiste sans faille, à l'égal de ceux et celles qui proposaient l'objectif durant toutes les années 1960, et jusqu'au milieu des années 1970, avant que les péquistes ne sombrent dans la rhétorique du bon gouvernement, nécessairement provincial.
Discours que tiennent encore de manière inexplicable les Drainville, Cloutier, Ouellet et Céré. Ils sont si empêtrés dans le système qu'ils prétendent vouloir renverser qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils y enferment le projet dans des propositions politiciennes de réformes, nécessitées par l'ordre actuel de la situation politique, économique, sociale et culturelle du Québec assujetti. Comme s'il ne pouvaient percevoir la différence essentielle entre la manière actuelle de résoudre les problèmes et celle qui sera opérante dans un Québec souverain. Pire, ils ne semblent même pas concevoir la nature radicalement inédite d'une situation, issue du changement global du rapport des forces en présence.
Cette inaptitude à appréhender les conséquences immédiates et infinies de l'indépendance serait triste, si elle n'était pas scandaleuse.
Quelle indépendance nous propose Pierre Karl Péladeau? Celle d'être maître de notre destin. Point à la ligne.
Quelle indépendance nous propose Pierre Karl Péladeau? Celle de renverser l'ordre colonial établi qui soumet notre vie nationale au contrôle direct et indirect d'une minorité de capitalistes étrangers qui exploite nos richesses matérielles et humaines à son seul profit. Bien sûr, si l'exploitation de ces richesses par une minorité nationale devait être le résultat de l'accession du peuple à l'indépendance, nous aurions le sentiment d'avoir changer quatre trente sous pour une piastre. Ce serait une fausse évaluation, en regard de l'histoire universelle des peuples qui ont maintenu leur existence nationale à travers les aléas des différents régimes politiques et économiques qui ont présidé à leur permanence.
Être ou ne pas être, c'est le choix que nous propose Pierre-Karl Péladeau.
Je l'appuie, parce que je préfère la vie à la mort.
Parce que je veux vivre dans un Québec libre, ne serait-ce qu'un seul instant avant de mourir.
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18 commentaires
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
19 mars 2015Oups!... Ça ne reflétait pas sa pensée!
Le voilà devenu un bon pékiste.
Stéphane Sauvé Répondre
19 mars 2015
JC PomerleauOuhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
19 mars 2015Pendant que Péladeau continue de dire vrai (les nouveaux arrivants n'ont pas de penchant pour la révolution dans le pays qui les accueille) ses opposants s'entartuffisent comme les accusateurs de Parizeau. Au lieu de se rallier à l'évidence, pour expliquer aux partisans qu'il suffit de serrer les coudes, ils donnent à manger aux journaleux qui vont nous appeler racistes. L'Histoire bégaie parce que la nation disparaît.
Archives de Vigile Répondre
19 mars 2015Hier, au 2ième débat à l'Université Laval, PKP a osé faire un Parizeau de lui-même, en disant qu'il ne faut pas compter sur les immigrants pour nous appuyer dans notre projet de pays. Sur cette affirmation, Cloutier a déchiré sa chemise en clamant que l'indépendance ne pourra pas se faire sans eux.
Sur ce point, il y a une fracture claire et nette entre eux. Dans les prochains débats, il serait intéressant que les autres candidats se prononcent sur ce blasphème parizeauiste.
Ce matin, je lis qu'en conférence de presse qui a suivi le débat, PKP a commencé à faire du rétro-pédalage sur sa déclaration. Pourtant, il n'a fait que décrire une réalité qui se vérifie scrutin après scrutin.
Il semble vouloir se soumettre à la rectitude politique qui fait que l'influence des immigrants aux élections est un sujet tabou, dont il ne faut pas parler.
Archives de Vigile Répondre
19 mars 2015Un missile de croisière vient de s'abattre sur PKP:
[
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/434783/paradis-fiscaux-pierre-karl-peladeau-doit-s-expliquer->http://www.ledevoir.com/politique/quebec/434783/paradis-fiscaux-pierre-karl-peladeau-doit-s-expliquer]
Denault a une crédibilité sans faille. Bien synchronisé avec la sortie du documentaire "Le prix à payer".
François A. Lachapelle Répondre
18 mars 2015Au sujet de la candidature de PKP, quelles exigences faut-il avoir quant au traitement de son porte-feuille d'actions dans des compagnies versus les trucs d'évasion fiscale de ces même compagnies ? Les conséquences sociales négatives de l'évasion fiscale de ces même sociétés sont incompatibles avec une charge publique.
Voici un texte extrait d'un article du journal LIBÉRATION français (18 mars 2015) sur l'ÉVASION FISCALE DES ENTREPRISES, lequel texte apporte un début de réponse aux stratégies de gestion de son porte-feuille que PKP devrait être en mesure de rendre publiques.
« Si l’on voulait réellement lutter contre la fraude et l’évasion fiscale, il faudrait instaurer la transparence vis-à-vis du public, car les entreprises sont soucieuses de leur image. Mc Donald n’a pas aimé que la presse raconte que sa filiale luxembourgeoise, qui emploie en tout et pour tout une dizaine de personnes, faisait des milliards de profits sur lesquelles elle ne payait qu’un millième de taxe. Obliger les entreprises à publier dans leur rapport annuel les rescrits fiscaux dont elles bénéficient et l’impact que cela a sur leur chiffre d’affaires total, c’est cela qui aurait un véritable impact.»
Si PKP aspire vraiment à devenir Premier ministre, il doit s'imposer cette rigueur éthique et morale face à la population à qui il devra demander beaucoup de confiance te de coopération. À lui de donner l'exemple ce qui ne sera pas facile.
Archives de Vigile Répondre
18 mars 2015Monsieur Bertrand,
Il était vraiment superflu de préciser dans votre texte que vous faisiez partie du camp de Mme Ouellet, vos commentaires inondés de ''Péladeau bashing'' faisant foi de tout.
J'aurais très facilement pu imaginer à vous lire, que vous aviez aussi un net penchant pour M. Pierre Dubuc mais comme il ne se présente pas...
J'ignore si un jour les membres du Parti Québécois pourront cesser un tant soit peu leurs éternelles querelles intestines, trop souvent étalées publiquement.
Et le pays dans tout ça? Misère...
François A. Lachapelle Répondre
18 mars 2015L'indépendance politique du Québec est une nécessité pour la raison que Mme Ferretti invoque, je cite: comme peuple, comme nation, " Je l’appuie ( le candidat PKP ), parce que je préfère la vie à la mort ".
Je viens de lire le testament politique de Claude Castonguay, 85 ans, intitulé: "La fin des vaches sacrés", Ed La Presse, 2015.
Ce livre est celui d'un adversaire de l'indépendance politique du Québec, un éminent social-démocrate devenu néolibéraliste. Je recommande ce livre pour plusieurs raisons: l'auteur fédéraliste est très critique envers Stephen Harper qui est en train de dénaturer le Canada légué par Lester B. PEARSON, il est aussi déçu des faiblesses politiques de PHilippe Couillard qui le déçoit beaucoup à titre d'homme d'État qui n'est pas à la hauteur.
Finalement, ces deux personnages, Harper et Couillard, contiennent en eux beaucoup de motifs en faveur de l'indépendance politique du Québec. Les propos de Claude Castonguay sur le système de santé du Québec sont aussi très instructifs. Il porte d'ailleurs un jugement sans pitié envers les tendances autoritaires et centralisatrices du Min. Barrette qu'il estime vouées à l'échec: un Dr Bolduc bis.
Le jugement politique de Philippe Couillard est rudement mis à l'épreuve par les faits de ses mauvais choix de ministres et par son manque de vision historique et nationale. En ce moment, on ne sait ce que devient son avertissement qu'une fois élu, il s'empresserait de signer la scélérate loi constitutionnelle de Trudeau-1982.
Jean-Claude Pomerleau Répondre
18 mars 2015Il y a deux camps dans cette course à la chefferie : les référendistes datistes et PKP
Depuis 40 ans on a inscris le projet dans le registre de l'idéal avec une fixation sur le Référendum: On gagne un concours d'art oratoire, on compte des bouts de papier et on obtient un pays.En faisant abstraction des rapports de force en présence.
PKP est le seul qui a ramené le projet dans le cadre de la realpolitik : la souveraineté n'est pas un souhait mais bien une sommes : « la souveraineté est un processus le référendum une formalité.»
Son Plan économique suppose le déclenchement de la deuxième Révolution tranquille.
Comprendre la première pour apprécier la porté de la deuxième :
http://qc3.ca/plan-PKP.mp3
Un retour au assises de l'État du Québec pour entreprendre un redressement nationale, préalable pour bâtir ce rapport de force favorable, condition première pour obtenir le changement de de statut de notre État, de province à État souverain.
Il s'agit d'un changement de paradigme qui confond les référendistes datistes.
JCPomerleau
Archives de Vigile Répondre
18 mars 2015Madame Ferretti, je travaille à la campagne de Martine Ouellet, mais ce n'est aucunement pour fermer la porte à Pierre-Karl Péladeau, même s'il a déjà contribué généreusement à la caisse électorale du PLQ sous Jean Charest, qu'il a frayé avec les conservateurs de Brian Mulroney et même Stephen Harper, notamment pour l'achat du Sun News, et d'avoir pris position contre les syndicats, lors des lock-outs du Journal de Montréal et du Journal de Québec, de Vidéotron et lors de la révision du Code du travail en 2010. Si PKP est aussi déterminé qu'il le prétend à réaliser l'indépendance du Québec, je me rallierai volontiers à lui en autant que ses silences et ses dérobades devant les questions des autres candidat(e)s et des médias se veulent une stratégie visant à préserver, jusqu'au dernier moment, le secret sur la méthode d'accession à l'indépendance en vue d'accroître au maximum l'appui des Québécois(e)s. Et s'il comprend que l'objectif premier est de couper le lien de subordination du Québec avec Ottawa et le cordon ombilical entre le Canada et son serviteur inconditionnel, le Parti libéral du Québec.
Je concède que le Parti québécois, s'il se donne un chef résolu à prendre tous les moyens pour faire du Québec un pays, aura besoin d'un gouvernement d'union nationale et d'une paix sociale le temps de compléter la nécessaire période de transition province-pays, et de la confiance absolue des Québécois(e)s pour se donner le rapport de force nécessaire au succès des négociations avec le Canada.
Car ce ne sera qu'après la réalisation du pays, quand l'Assemblée nationale disposera effectivement de tous les leviers d'un pays normal (impôts, lois, traités) que les partis politiques, de gauche comme de droite, disposeront enfin des moyens de réaliser leurs promesses, que les Québécois(e)s pourront façonner un pays à leur image et que la démocratie trouvera son sens.
Archives de Vigile Répondre
18 mars 2015"Dans le contexte international que nous connaissons, le discours anticolonialiste et poétique des années ’60 est obsolète."
M. Belisle J'aimerais savoir en quoi le discours indépendantiste des années 60-70 est obsolète? Quand le même discours de peur fédé-RAT-listes n'a pas changé d'un iota depuis les années 60-70!
Archives de Vigile Répondre
18 mars 2015Je n'ai pas été d'accord avec vous à l'époque de Pauline Marois. Je n'avais jamais eu confiance en elle, quelque chose clochait, il y avait quelque chose de faux. Le fait qu'elle ait été un femme n'avait aucon poids dans la balance, au contraire même.
Pierre-Karl Péladeau semble être celui qui peut faire changer les choses. Il faut lui apporter notre appui inconditionnellement. Garder les yeux ouverts, bien sûr, mais quitter la sempiternelle "p't'être bin qu'oui, p't,être bin q'non" très proche de l'endormissement politique duquel nous semblons vouloir émerger. Je suis très heureux de voir votre implication dans Vigile actuellement.
Archives de Vigile Répondre
18 mars 2015Très en accord avec PKP nous faisons un saut quantique vers l'indépendance.
Je crois aussi que les autres sont des provincialistes qui s'ignorent.
Archives de Vigile Répondre
18 mars 2015je veut mon pays ! il est a moi ! rendez le moi ! merci peuple du quebec !
Jean-Pierre Bélisle Répondre
18 mars 2015Madame Ferretti,
Vous voyez juste sur l'essentiel, du moins sur le fait que la nature de la situation est radicalement inédite en regard de celle qui prévalait au cours des années '60 et que la nature des forces en présence n'est plus la même.
Dans le contexte international que nous connaissons, le discours anticolonialiste et poétique des années '60 est obsolète.
La "nation" n'est plus exactement la même; tant dans sa composition que dans l'idée que s'en font les nouvelles générations.
Le grand défi demeure: celui consistant à "dessiner le pays" avec réalisme.
Michel J. Dion Répondre
17 mars 2015_________________________________________________________________
Je partage à 100% votre vision Mme Ferretti. C'est aussi le discours de PKP qui m'a agréablement surpris, et sa vision du pourquoi, de la nécessité de faire du Québec un pays. Il parle de l'indépendance comme dans le début de la Révolution tranquille (une Révolution phase-II), mais avec un discours adapté à la réalité actuelle.
Je comprends la peur des fédéralistes spoliateurs, des affairistes libéraux de touts acabits. Je comprends les craintes du PM Couillard et de ses amis - voleurs de nos ressources et des nos acquis - ces colonialistes sans scrupules qui remplissent leurs poches et nous dépossèdent. Je comprends le discours de désinformation que tiennent les libéraux->https://fr-ca.finance.yahoo.com/actualites/souverainet%C3%A9-couillard-r%C3%A9plique-%C3%A0-pkp-202746642--finance.html], disant que PKP utilise des termes dépassés, un langage d'un autre siècle, je les comprends... car ils ont peur, peur que [cet homme décidé réveille une masse endormie. Moi aussi, à leur place, j'aurais peur.
Claude G. Thompson Répondre
17 mars 2015Chère madame Ferretti, je partage votre vision des choses.
Les quatre autres candidats à la chefferies devraient réaliser combien urgente est la situation pour le Québec. Les adversaires de notre émancipation et de la mise au monde de notre pays sont en mode "accélération" en vue de se munir de lois et de règlements qui ne pourront que rendre les choses de plus en plus compliquées lorsque viendra le temps de proclamer notre indépendance.
Nous devons empêcher au plus vite la spoliation de nos acquis sociaux, économiques et culturels. Nous devons éradiquer l'oeuvre de dépossession entreprise par les tenants du néolibéralisme et d'un capitalisme sans âme qui ont permis à un gouvernement corrompu de reprendre le pouvoir en s'infiltrant dans nos médias pour y placer leur pions de service qui y jouent les journalistes.
Pierre-Karl Péladeau est partout et communique heure après heure sur les médias sociaux ses impressions, sa vision des choses, son enthousiasme, son désir ardent et sincère de faire du Québec un pays. Il rencontre ses concitoyens dans les moindres recoins du Québec et leur fait voir et comprendre combien juste, normal, naturel et rentable pour tous serait la venue au monde de notre pays.
Ce pays que nous avons hérité de nos ancêtres et qui nous revient de "facto" et de "jure".
Claude G. Thompson
Archives de Vigile Répondre
17 mars 2015«C’est la question qu’on me pose sans cesse depuis qu’est connu mon appui à Pierre Karl Péladeau. Un appui inconditionnel par surcroît...»
L'engagement «inconditionnel» envers quelqu'un qui jusqu'ici n'a pas beaucoup dit ni beaucoup fait pour la cause de votre vie, n'est-ce-pas un peu prématuré ? Votre pouvoir futur tient dans votre réserve beaucoup plus que dans votre abandon. L'histoire du Québec des cinquante dernières années nous le prouve amplement. Un appui conditionnel, un appui lucide et interrogateur conviendrait mieux, selon moi, sans manquer au devoir de solidarité naturellement.