La seule chose qui est de béton chez Pauline Marois, ce sont ses oreilles. Tout le reste, y compris ce parti et son aile parlementaire, sont flasques et mous. Il n'y a rien à faire de cette bande de cryptofédéralistes.
Leur solution? Ne rien faire! Attendre le Messie ou Godot, les conditions gagnantes, et instaurer la gouvernance souverainement sinistre. Ils sont fielleux et pensent être les seuls détenteurs de la vérité. Ils écartent tous celles et ceux qui questionnent leurs orientations.
C'est comme ça le Pq. C'est le parti des fusions forcées, des mises à la retraite massives, et des réformes de l'éducation ratées. Un parti qui n'a jamais admis ses erreurs et qui persiste dans ses illusions et ses espoirs de reprendre le pouvoir.
Or, la pire chose qui pourrait arriver au mouvement souverainiste, ce serait que ce parti reprenne le pouvoir. Quand je vois les porte-parole du Pq traiter comme des moins que rien ceux qui remettent en question sa stratégie de la terre brûlée, alors je suis de plus en plus convaincu de la nécessité que ce parti disparaisse.
Hautains et suffisants, voilà comment se comporte cette bande de prétentieux. Avec Duceppe? Ce ne serait pas mieux! En voilà un autre qui est rompu au culte de sa personnalité et non à son devoir pour faire triompher la cause. Voulez-vous bien me dire qu'est-ce que tout le monde ici a à voir Duceppe dans sa soupe? Lui qui n'a pas fait avancer la cause d'un pouce alors qu'il a oeuvré comme député pendant vingt ans?
Lâchez-nous donc avec toute cette bande de polichinelles. Ils ne valent pas plus que les clowns qui nous gouvernent en ce moment. Nous sommes orphelins d'un parti, d'un chef, et d'un pays. Il nous faudra trouver au fond de nous-mêmes ce que nous cherchons vainement beaucoup trop loin.
Il faut jeter tout de suite les assises de ce que sera le nouveau mouvement pour l'indépendance nationale. Car les carottes sont cuites pour le Pq. La plèbe voit venir les élections avec un sourire en coin. Laissez les faux-culs venir à nous supplie-t-elle! On va se faire plaisir et s'en occuper. Elle exhorte les putschistes du Pq à rentrer chez eux. Elle rêve de botter le cul à toute la classe politique. Pauline n'a pas compris qu'on la trouve bien amusante et courageuse, mais qu'on va la crisser dehors quand même, elle et toute sa clique de suiveux.
Les temps ont changé. Les peuples tirent la chasse sur les façons traditionnelles de faire de la politique. Ça va prendre du coeur et les actions qui vont avec pour convaincre les gens de suivre. Les vieux politiciens du Pq qui se contentent de jouer de la flûte par le fessier ne survivront pas. Il faut bâtir sur d'autres fondations.