Frédéric Bastien au front

Justin Trudeau doit s’excuser pour l’arrestation illégale de 495 personnes lors de la crise d’octobre de 1970 causée par la Loi des mesures de guerre au Québec

Témoignage de Gilles Verrier

Raison du refus:
Ce texte n'est qu'un court commentaire d'autres textes parus ailleurs. Il a sa place dans la section commentaire et non dans la tribune libre. Merci de votre compréhension.

 


 


J’ai écouté avec beaucoup d’attention et d’intérêt la déclaration de l’historien et candidat à la direction du Parti québécois (PQ), Frédéric Bastien, et le témoignage de Mme Jocelyne Robert, une des victimes arrêtées en octobre 1970 alors qu’elle était enceinte de sept mois.

Un témoignage percutant qui donne énormément de légitimité et de crédibilité à Frédéric Bastien pour poursuivre ses démarches auprès de la GRC qui refuse de lui procurer certains documents officiels eu égard à deux descentes perpétrées dans des locaux abritant des cellules du FLQ.

https://www.youtube.com/watch?v=NZRtTLqqbiM

Le FLQ vu par un felquiste

« On ne l’a pas souvent souligné, mais c’est la ligne politique de l’ensemble de la mouvance qui condamnera le FLQ à mourir sans laisser d’héritage politique. C’était hélas une ligne sectaire, incapable de rassembler. Une ligne de conflit de classe sociale qui contredisait sans cesse une ligne nationale, sans pouvoir trouver l’équilibre. Et, c’est ici qu’un parallèle audacieux peut-être tracé entre le Parti québécois et le FLQ. Les deux se sont éloignés des « raisons communes » : la conquête anglaise et les survivances du colonialisme, la désertion au profit d’un projet de société. C’est évidemment pareil pour Québec solidaire, un rejeton paradigmatique du PQ. Dans tous les cas, la contradiction principale, celle gravée par l’injustice nationale du deuxième Canada, n’aura jamais retenue longtemps leur attention. Or, la situation des Canadiens-français / « Québécois francophones » appelle toujours à un nouvel arrangement entre les deux nations principales. Si cet arrangement pouvait se conclure par la souveraineté, il faudrait d’abord viser un arrangement basé sur la reconnaissance des droits de la nation fondatrice, vaincue en 1760. Incidemment, c’est avec un projet plus proche de cette vérité existentielle que René Lévesque avait commencé sa conversion nationaliste avec la publication d’Option Québec en 1968. Mais il a vite dévié, montrant après tout qu’il ne tenait pas tant que ça à la souveraineté-association. »

https://www.lequebecois.org/octobre-1970-les-graves-consequences-politiques-de-lepisode-felquiste/


Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2089 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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