Le quésoliste Vincent Marissal nous a d’abord fait part de son intérêt pour la mairie de Montréal, puis a abruptement laissé tomber, en prenant bien soin de nous en informer. Et c’est tout réfléchi, il ne veut pas du poste de co-porte-parole de Québec solidaire [1].
Comme M. Marissal [2] aura 60 ans en 2026, après huit années à l’Assemblée nationale, il pense ne pas se représenter. Nanti de sa pension de député de Rosemont, la circonscription qu’il a arrachée au chef péquiste Jean-François Lisée en 2018, il espère devenir commentateur ou animateur. Avis aux intéressés (peut-être La Presse et Radio-Canada, mais sûrement pas les médias de Québecor et Le Devoir). Il ne détesterait pas non plus enseigner à l’université, mais pas question de redevenir journaliste, vu son passage en politique. Il est « en train de regarder les options » [3].
Ce serait du joli si tous les députés nous entretenaient ainsi de leurs projets d’avenir. M. Marissal, concentrez-vous sur le travail [4] pour lequel vous êtes grassement payé jusqu’à votre retraite et foutez-nous la paix avec le reste.
Sylvio Le Blanc
[1] https://www.ledevoir.com/politique/quebec/877225/vincent-marissal-songe-quitter-vie-politique-2026-devenir-commentateur
[3] https://www.ledevoir.com/politique/quebec/877225/vincent-marissal-songe-quitter-vie-politique-2026-devenir-commentateur
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