Les Acadiens commémoraient ce dimanche un triste chapitre de leur histoire survenu il y a 264 ans.
C’est le 28 juillet 1755 que la Couronne britannique, dans le cadre de l’administration des affaires de sa colonie de la Nouvelle-Écosse, prenait la décision de déporter les Acadiens, une opération qui durera jusqu’en 1763.
Le Grand Dérangement allait avoir des conséquences tragiques pour des milliers d’Acadiens morts des suites de maladies dans des camps de prisonniers, dans leurs lieux de refuge ou lors de naufrages. Pour les survivants, déportés ou ayant fui, l’impact a été majeur sur la poursuite de leur vie.
Dimanche, les paroisses acadiennes de l’Atlantique étaient invitées par la Société Nationale de l’Acadie (SNA), par le biais de sa Commission de l’Odyssée acadienne, à faire résonner les cloches de toutes leurs églises à 17h55, en guise de commémoration du Grand Dérangement. Plusieurs communautés de l’Acadie, des provinces de l’Atlantique ainsi que de la diaspora acadienne devaient souligner l’événement, avait indiqué la SNA, vendredi, en lançant son invitation.
Les Acadiens ont aussi été appelés à assister à la cérémonie de commémoration organisée dans leur ville ou village, a rapporté le site acadienouvelle.com, dimanche.
«En cette journée commémorative du Grand Dérangement, l’Acadie accomplit son devoir de mémoire envers ce pan tragique de notre histoire, a déclaré Louise Imbeault, présidente de l’organisme. Conservons dans notre mémoire collective ce souvenir de la résistance comme une source d’inspiration pour projeter l’Acadie dans l’avenir.»