Gare au culte de la personnalité, de l'autorité suprême

Il faut évaluer les idées en elles-mêmes, peu importe qui les défend

S'applique aux projets de loi, lois, lois spéciales, décrets

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Tribune libre

Lorsqu'on évalue de nouvelles idées, de nouveaux projets, des prises de décisions, des actions gouvernementales, il ne faut pas commettre l'erreur trop fréquente qui consiste à décider si c'est bon ou pas en fonction de celui qui l'avance.


Ton guide pour mieux connaître les partis aux élections fédérales | MAJ |  Radio-Canada


Certaines gens vont dire: tout ce que dit untel, je suis pour. Tout ce que dit tel autre, je suis contre. Je suis dans tel camp, tout ce qu'ils affirment est par le fait même bien; dans l'autre camp, tout ce qu'ils soutiennent est par le fait même mal.


À lire: Qui a réussi à prendre le contrôle de vos pensées?



Analyser chaque idée en soi


Il faut plutôt analyser chaque idée pour ce qu'elle vaut, même si ce serait plus facile d'y aller par camp, par parti politique, par idéologie, par c'est qui qui le dit.


Mao, objet d'un culte absolu


1 milliard de Chinois fonctionnaient comme ça à une certaine époque: si Mao le dit, c'est cela qu'il faut faire, obéissons. Si c'est écrit dans le petit livre rouge, c'est cela qu'il faut faire, obéissons.


totalitarisme | Mémoires d'Indochine


Agir de la sorte, c'est se soumettre au culte de la personnalité, à une autorité suprême, un maître à penser vénéré à qui on attribue des pouvoirs spéciaux, des dons quasi divins. C'est croire qu'un seul simple humain peut savoir mieux que tout le reste du monde ce qui est le plus approprié, et qu'on lui doit une obéissance aveugle. Un tel être humain n'existera jamais.


De Mussolini à Salvini, la fabrique des populistes | France Culture


Ci-dessus: Le dictateur Mussolini


2 exemples


1- On observe ce phénomène avec le président américain actuel. Ceux qui ne l'aiment pas vont rejeter systématiquement toutes ses décisions et actions, sans réfléchir à leur teneur, valeur ou utilité. Du moment que c'est lui qui le dit, ils sont contre.


2- Autre exemple: au Canada, un parti recommande d'être plus sévère envers les criminels qui s'en tirent souvent trop facilement. Peu importe qu'on soit du côté de ce parti ou non, ou qu'on aime ou pas la personnalité de son chef, si l'idée a du mérite, on la défend, on l'adopte.


Il faut simplement procéder cas par cas, idée par idée.


À lire: Immigrés criminels: l'expulsion immédiate à la première offense comme solution


Peut-on penser par soi-même? - Le blog de lenuki


Réfléchir par soi-même, un premier pas dans la bonne direction


Comme cela semble difficile et anxiogène de réfléchir par soi-même, de peser le pour et le contre des choses, de se faire sa propre idée de la bonne marche à suivre. La plupart des gens préfèrent suivre la masse, faire le mouton. Prendre le temps de réfléchir est pourtant la seule voie à suivre si on veut garder l'esprit libre et lucide.


À lire: La volonté de la majorité prime sur les constitutions, chartes des droits, lois, juges, jurisprudence


Réfléchir par soi-même - éloge de la mollesse


À quoi bon enchâsser la liberté personnelle de pensée et d'opinion, si personne n'ose plus s'en prévaloir?



Note: cliquez sur les termes surlignés en bleu pour approfondir davantage votre réflexion sur le sujet


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Réjean Labrie978 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 1 000 articles publiés en ligne ont été lus 1 700 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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