En annonçant qu’elle refusait de se mêler du dossier de la loi sur la laïcité québécoise lors du débat présenté jeudi soir, la cheffe des Verts Elizabeth May a en quelque sorte refusé de «réveiller le dragon souverainiste».
C’est l’analyse qu’a tirée vendredi Richard Martineau dans son commentaire du jour sur les ondes de LCN.
«Elle a dit “je ne veux pas me mêler des affaires du Québec parce que je ne veux pas réveiller le dragon souverainiste”. Elle ne l’a pas dit dans ces mots-là, mais elle ne veut pas amener de l’eau au moulin des souverainistes», note le chroniqueur.
Martineau rappelle que la loi 21 est appuyée par une majorité de Québécois et qu’elle a été promulguée de façon démocratique, par un gouvernement élu sous cette promesse électorale phare.
Or si le Canada empêche le Québec d’aller de l’avant avec sa loi, ce refus pourrait nourrir la flamme de souverainistes «endormis» depuis 1995, croit Richard Martineau.
«À force de frapper un mur, à force de se faire dire non, à force de se faire claquer la porte dans la face, il y en a qui vont se dire “est-ce qu’on a le droit de se gérer comme on veut?”»
Voyez le commentaire de Richard Martineau dans la vidéo ci-dessus.