Après le scandale de l’exclusion musicale (et sociale...) d’une enfant de la maternelle, exaction considérée comme un « accommodement raisonnable tolérable » par la ministre de l'Éducation, Madame Line Beauchamp, voici que la ministre de la Condition féminine, Madame Christine St-Pierre invoque la soi-disant « laïcité ouverte » pour justifier le viol de la neutralité de l’État par l’imposition d’un emblème sexiste et patriarcal dans une institution publique : le hijab (voile islamique) sera autorisé, et même fourni au personnel féminin, par les institutions carcérales québécoises.
Pour répliquer comme il se doit à cette accumulation d’actions antisociales et de leurs pénibles tentatives de justification, je crois qu’il importe d’entreprendre une action collective pour désamorcer les mines anti-personnelles dans le vocabulaire qui nous est imposé en douce par les diverses sphères du pouvoir.
Pour exprimer clairement notre refus de la régression archaïque, ne parlons plus des « accommodements raisonnables », ni même des « accommodements déraisonnables », mais des accommodements intolérables !
Il ne s’agit évidemment pas d’une seule question de vocabulaire, puisque les enjeux sont sociétaux : politiques, éthiques, identitaires, … et même économiques !
En effet, dans leurs accoutrements discursifs pseudo-scientifiques, et à travers leur apologie des accommodements intolérables, Messieurs Bouchard et Taylor, se sont employés à justifier une entreprise multiculturaliste dont les objectifs et résultats sont l’affaiblissement sociopolitique de la nation québécoise, et d’autre part le saccage des acquis de la modernité. Bien d’autres notables, appartenant à des milieux ethniques, politiques, etc., se sont fait les promoteurs d’une entreprise multiculturaliste antiquébécoise et d’un resurgissement des affres d’un passé que l’on croyait ici révolu.
On remarque par ailleurs que le capitalisme marchand envahit l’espace médiatique puis la vie quotidienne des individus avec des dérives sémantiques telles que celles qui tentent de nous faire croire que des téléphones peuvent être « intelligents » ou que des structures informatiques destinées à vampiriser (et à exploiter financièrement…) le vécu et l’intelligence des citoyens seraient des « médias sociaux ».
Alors que les pouvoirs politiques et économiques s’emploient à prendre le vocabulaire en otage, soyons vigilants et renvoyons aux puissants les pommes pourries de leurs pénibles discours !
Yves Claudé
(ycsocio[]yahoo.ca)
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4 commentaires
Pierre Desaulniers Répondre
25 janvier 2012...le point de vue d'une personne handicapée sur cette expression ("accommodements raisonnables") qui a été galvaudée et détournée de son sens :
http://accommodementsreligieux.centerblog.net/
Pierre Desaulniers Répondre
24 décembre 2011Voici un texte très intéressant d'une dame qui rejette même le mot "accommodement" en ce qui concerne ces absurdes, bornées et moyenâgeuses "revendications religieuses" :
http://derangementsderaisonnables.blog4ever.com/blog/index-513548.html
Henri Marineau Répondre
23 décembre 2011À la bonne vôtre, mon oncle Antoine!
À ceux qui auraient le goût de se retremper dans nos traditions québécoises pendant les Fêtes, particulièrement en cette période nébuleuse où nos coutumes sont galvaudées dans le laxisme des accommodements déraisonnables, je suggère de visionner le film de Claude Jutra produit en 1971 « Mon oncle Antoine », encore aujourd’hui considéré comme un film majeur de la cinématographie québécoise.
Petit rappel…Le film se déroule dans les années ’40 au Québec à Black Lake (maintenant Thetford Mines). Dans les villages de cette taille, le magasin général est le pôle d’attraction et le lieu d’échanges de toute la communauté. Les habitants s'y réunissent donc la veille de Noël. Gérant du magasin, l’oncle Antoine, avec son humour et ses gorgées de gin, anime les lieux sous l’œil intéressé de son neveu de 15 ans, Benoît, qui est orphelin et qui vit chez son oncle.
Malgré l’approche des festivités, l’oncle décide de répondre au besoin d’un concitoyen et se fait accompagner en traîneau par Benoît. Ils se rendent tous deux à la ferme d’une famille pauvre. Ils ramènent le cadavre d’un garçon de l'âge de Benoît qui vient de mourir. Au cours de la longue soirée et de la nuit passée avec son oncle, l'équipée initie Benoît aux aspects les plus durs de la vie.
Dans des scrutins périodiques organisés par le Festival international du film de Toronto et composés de critiques de films, d’historiens, de producteurs et de membres de l’industrie canadienne du film, le jury l’a classé comme « le plus grand film canadien de tous les temps » successivement en 1984, en 1993 et en 2004.
En 1971, le film de Jutra obtient :
Prix du meilleur film
Prix de la meilleure réalisation : Claude Jutra
Prix du meilleur scénario : Clément Perron
Prix de la meilleure photographie : Michel Brault
Prix de la meilleure musique de film : Jean Cousineau
Prix du meilleur comédien : Jean Duceppe
Prix de la meilleure comédienne de soutien : Olivette Thibault
Prix du meilleur repiquage sonore : Roger Lamoureux
Un film qui nous ressource dans nos racines et qui génère une énergie vivifiante dans les veines de toutes celles et de tous ceux qui combattent pour l'indépendance du peuple québécois et, qui sait, contribuera peut-être à régénérer ceux qui se sont attiédis dans la tourmente de toutes ces années de déceptions !
Archives de Vigile Répondre
23 décembre 2011Jusqu'où iront-ils? Jusqu'où irons-nous?
En ces temps où l'oligarchie mondialiste "installe" sous de faux prétextes, des gouvernements islamiques un peu partout ailleurs, on nous "r'shoote" le port du hidjab (qui dans la langue arabe signifie cacher) comme partie intégrante de l'uniforme des gardiennes de prison qui désirent le porter.
C'est vrai que pendant que l'on s'insurge sur tous ces salamalecs accomodants et à plus d’un titre, on pense moins, comme peuple, à ces entourloupettes que sont le Plan Nard de JJ, l'AÉCG toujours de JJ aidé par P.M. Johnson : monsieur "Affirmation Nationale". Ou encore au cafouillage " anglo " de certaines de nos principales institutions.
Et, bien sûr, tout le reste qui est non moins que la prise en main de cette mondialisation imposée et qui, comme le ressac sur nos côtes, vient à bout du roc le plus compact, fait partie de la "game" dont nous souffrons déjà.
Non mais…!
Comme d’autres, j’ai repris la nécessité de posséder ou de s’accaparer d’un média à large diffusion tel que Télé-Québec, où sévit actuellement Jean Lamarre, " chum" de François Legault, à titre de président du C.A. Parce que finallement, trop de gens de la nation sont "brainwashés" par tous les mon’onc et PKP qui ne veulent, nous le savons, que nous empêcher de devenir ceux que nous sommes capables d’être!
Cette année, je me suis fait un devoir de souhaiter un Joyeux Noël à tous, et ceux et celles, à qui je me suis adressé. Même souhait pour vous tous et toutes : Joyeux Noël!!!