S'il y a une institution, aussi connue que populaire au Québec, où les gens aiment se faire plaisir c'est la SAQ. Qui parmi nous n'a pas été se choisir un bon vin, ou autre type de boisson, à cette enseigne! Soirées d'amis, en famille ou fêtes multiples sont souvent accompagnées des produits de notre «bonne, amicale, serviable et fidèle» SAQ. Oui, elle pense à nous!
La SAQ a décidé, probablement avec pleurs, regrets et serrements au coeur, de nous offrir avant Noël des réductions de prix de 50 ¢ sur environ 1600 vins vendus en succursale. Cela ne représente qu'une toute petite baisse, sans plus. Si la SAQ souhaite atteindre la parité avec la LCBO en Ontario, il reste encore beaucoup de chemin à franchir. Pour une bouteille de vin de 15$ à la SAQ, la même bouteille se vendra alors 1 à 2$ de moins en Ontario.
On pointe également les étiquettes incomplètes. On refuse d'écrire le cépage et l'endroit où le remplissage s'est fait. Bref, on ne désire pas trop informer le client de peur de révéler des faiblesses dans le procédé de vente et de respect face aux clients. La SAQ demeure notre seul choix et possède l'immense avantage d'être le seul Bacchus au Québec, une situation monopoleuse.
Que dire également de l'absence flagrante du taux de sucre sur l'étiquette. Cele en découragerait-il plus d'un?
N'oubliez jamais que toutes les erreurs administratives ont été largement compensées par les profits exorbitants. La SAQ tient-elle ses clients comme acquis?
Pourtant, la SAQ n'est au fond qu'une société d'état qui, avec acharnement, ne recherche que les profits pour remplir les goussets du gouvernement. Les cadres se verront ainsi offrir de généreuses primes au rendement, au diable le client!
Mais au fond, si la SAQ nous appartient, elle devrait travailler pour nous, pas contre! Alors, pourquoi s'auto-flageller avec des prix élevés? On repassera pour la grande teneur de véracité dans le cadeau et son désir de linéarité!
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1 commentaire
François Ricard Répondre
28 octobre 2016Le vin et l'alcool ne sont pas des biens essentiels. Ce sont bien plutôt des biens de luxe qu'il faut taxer en conséquence. D'autant plus qu'une consommation excessive de ces produits impose des coûts à la société.
Et puis, si nous devons comparer nos prix à l'Ontario, il faudrait le faire sur une plus grande base. Présentement, je préfère payer ma bouteille de vin 2$ de plus qu'en Ontario et payer ma maison 200 000$ de moins.