Souveraineté ou indépendance?

Un débat s’il n’est pas résolu peut faire obstacle à l’union des forces.

Souveraineté et générations

En ce début de l’année 2012, je me sens interpellé vers un retour à la base au niveau du vocabulaire à employer entre militants, notamment sur Vigile, qui veulent que le Québec devienne un pays reconnu par les pays qui forment l’Organisation des Nations Unies. Aujourd’hui, je vais m’attarder aux mots souveraineté et indépendance qui pour les uns sont synonymes ou comme presqu’équivalents tandis que pour d’autres sont très différents. Si on ne peut pas s’entendre sur ces deux mots qu’on identifie à notre cause, comment pourrait-on s’entendre sur le reste? Un bon sujet de débat lors d’éventuels états-généraux.
Comme d’autres avant moi dans cette tribune, j’ai vérifié ce que disent les dictionnaires à ce sujet.
Dans le Larousse, l’indépendance c’est : la situation d’une collectivité qui n’est pas soumise à une autre autorité. Alors que la souveraineté c’est la qualité du pouvoir politique d’un État ou d’un organisme qui n’est soumis au contrôle d’un autre état. Il dit aussi que la souveraineté nationale est un principe du droit public français selon lequel la souveraineté, jadis exercée par le roi, l’est aujourd’hui, exercée par l’ensemble des citoyens. Dans le Petit Larousse, on dit aussi que la souveraineté est «  le pouvoir suprême reconnu à l'État, qui implique l'exclusivité de sa compétence sur le territoire national et son indépendance dans l'ordre international, où il n'est limité que par ses propres engagements ».
Dans le Robert la souveraineté est « l’autorité suprême (d'un souverain, d'un prince) ». Il s'agit donc d'une notion juridique relative au pouvoir, à l'autorité. Indépendance, renverrait à la qualité de la relation qu'un État établit librement avec les autres États, notamment au sein des Nations unies, et qui est régie par le droit international public. Caractère d’un état qui n’est soumis à aucun autre état ou organe. Donc, la souveraineté serait un concept équivalent à celui d’indépendance.
Dans l'Encyclopédie Larousse méthodique qui traite du droit international public, la souveraineté c'est « la plus haute compétence humaine en matière de constatation et d'application du droit qui puisse s'exercer sur un territoire déterminé ». On ajoute: « La caractéristique essentielle du pouvoir d'un État dit " souverain " sera la subordination directe au droit international », c'est-à-dire, évidemment, sans l'intermédiaire d'un autre État, comme c'est le cas pour le Québec actuel.
En consultant d’autres dictionnaires, comme le Littré et le Hachette, on se rend compte vite qu’ils ont des définitions semblables. Ce qui nous amèn à conclure comme Gaston Laurion l’a fait dans l’Action Nationale, du 24 août 2007, que si l'on se fie aux dictionnaires, dont les données ne sont pas toujours totalement concluantes, les deux notions sont presque synonymes.
Par ailleurs, j’ai décidé d’aller voir du côté du droit. Une des premières définitions à être énoncée dans ce domaine l’aurait été par Louis Le Fur à la fin du XIXe siècle : « La souveraineté pour lui c’ est la qualité de l’État de n'être obligé ou déterminé que par sa propre volonté, dans les limites du principe supérieur du droit, et conformément au but collectif qu'il est appelé à réaliser.
Plus près de nous, Daniel Turp, un docteur en droit international, reconnu pour sa compétence même en Europe, à qui j’ai demandé dernièrement un avis , les concepts de « souveraineté » et d' « indépendance », n’ont pas vraiment de différence entre eux. Le terme « souveraineté » est utilisé davantage dans la terminologie du « droit », alors que le terme « indépendance » est privilégié dans le domaine de la science politique. Les deux termes renvoient à la même idée voulant qu'un État détient la compétence pleine et entière sur sa population et son territoire, le pouvoir d'adopter ses lois, de conclure ses traités et d'être représenté auprès d'institutions internationales et de lever ses propres impôts. On dit de la souveraineté et de l'indépendance qu'elle octroie à l'État la « compétence des compétences », et notamment le droit de définir, seul et sans entraves, le contenu de sa propre constitution.
Par contre, pour le professeur en sciences politiques, Denis Monière, que j’ai connu en 1984 lorsqu’il dirigeait le Parti Nationaliste et pour lequel j’ai été candidat en 1984, l'entrée du mot souverainisme qui découle de celui de souveraineté dans le vocabulaire politique date de la fin des années soixante. Selon lui, le concept fut inventé par les dirigeants du Parti québécois pour définir le projet d'émancipation politique du Québec afin de libérer les Québécois de la tutelle des institutions politiques fédérales et assurer le développement d'une société française en Amérique. Ainsi, M. Monière a dernièrement rendu public dans une étude de lexicométrie qu’il a réalisée avec d’autres, portant sur les 102 discours écrits de M. Lévesque lorsqu’il a été au pouvoir. Or excluant ceux des campagnes électorales, l’étude a révélé que sur 530 000 mots, René Lévesque n’a prononcé « indépendance » que 22 fois et le mot « souveraineté » que 47 fois. Par contre, M. Lévesque a beaucoup parlé de souveraineté-association et du fameux maitres chez-nous au moment de la nationalisation de l’électricité.
Pour avoir travaillé moi-même comme attaché politique au Parti Québécois entre 1980 et 1986 et avoir été député du Bloc Québécois de 1993 à 2003, je peux témoigner que les politiciens québécois de ces deux partis à cette époque parlaient plus de souveraineté que d’indépendance. Ce dernier concept avait été surtout utilisé, avant eux, par le R.I.N. et le R.N. De mon point de vue, les gens de ma génération aimaient moins le terme indépendance parce qu’il avait été associé très souvent aux luttes armées de la grande majorité des 17 pays africains qui avaient acquis leur indépendance entre 1960 et 1970.
D’autre part, il était évidemment plus facile d’accoler les mots association et partenariat à celui de souveraineté qu’à celui d’indépendance. Sans lien avec l’un ou l’autre de ces deux concepts, l’adhésion à la souveraineté, à ma connaissance, n’a jamais dépassé 42 % dans les sondages.
Parlant de sondages, le chercheur François Yale en a examiné près de 800 qui se sont tenus durant la période de 1976 à 2008. Il ressort de ses analyses que les propositions séparation, indépendance, souveraineté et souveraineté-association/partenariat entraînent généralement des appuis moyens significativement différents les uns des autres. En examinant moi-même le relevé de ses résultats, j’ai pu observer que la souveraineté a toujours été plus populaire que le concept d’indépendance.
Pour avoir moi-même effectué une recherche sur les changements d’opinions dans le cadre d’une maîtrise à l’Université du Québec à Trois-Rivières de 1977 à 1979 , je peux reconnaître que les tenants en faveur d’un discours plus radical que celui utilisé par les députés du Parti Québécois et du Bloc Québécois pourraient peut-être rapporter certains dividendes au niveau de la mobilisation des militants mais je ne suis pas persuadé que cela ferait augmenter sensiblement l’appui populaire. Personne, jusqu’ici, n’a pu me démontrer le contraire. À l’exception du RIN qui a recueilli 5,56 % des voix en 1966, tous les partis indépendantistes autres que le Parti Québécois qui se sont présentés aux élections depuis ce temps, n’ont jamais recueillis plus de 1 %. Rien n’indique que ce serait différent, aujourd’hui, car les firmes de sondages ne se donnent pas la peine de mesurer l’appui donné à l’Option Nationale et au Parti Indépendantiste.
Même si le mot indépendance a possiblement la même portée que la souveraineté au niveau des pouvoirs politiques, il est plus difficile à tenir au niveau économique en raison de l’interdépendance des systèmes économiques à l’ère de la mondialisation et de la continentalisation des marchés.
Personnellement, je pense qu’il serait sûrement utile de faire un débat entre militants pour clarifier les deux concepts de façon à mieux se comprendre entre nous mais il y aurait des avantages certains à s’entendre sur un seul vocable à utiliser dans le public. La duplication des concepts et des écoles de pensée accentue les ambigüités et les possibilités de controverses. En ce sens, je crois que notre objectif commun entre souverainistes et indépendantistes c’est que le Québec puisse adopter ses lois, signer ses traités et lever tous ses impôts.
Pour conclure, je pense que le débat sur les concepts de souveraineté et indépendance cache une différence d’opinion plus fondamentale au niveau du mode d’accession à la souveraineté ou à l’indépendance puisque ces deux notions perçues différemment semblent vouloir dire la même chose au niveau des dictionnaires et auraient une même portée au plan de la reconnaissance internationale. Les uns tiennent à un référendum ou à des référendums, d’autres pensent que l’accord d’une majorité suffit et que la consultation du peuple n’est nécessaire que pour adopter une constitution. J’ai mes idées là-dessus mais je les réserve pour un autre article.


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18 commentaires

  • Antoine Dubé Répondre

    12 janvier 2012

    Madame Danièle Fortin et les tenants de la souveraineté du peuple comme Luc Archambault ont raison dans leurs commentaires à la suite de mon article en ce sens qu'il faudrait débattre du genre de régime qu'on voudrait après l'indépendance et la sorte de souveraineté que l'on veut. Personnellement, je serais très favorable à une rupture de la tradition britannique en matière parlementaire et à la fin du régime monarchique. Tout cela ressemble à la république que souhaite Madame Fortin. Il faudra bien en débattre un jour.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 janvier 2012

    Aux termes « souveraineté » et « indépendance » je choisis d'emblée celui de république parce qu'il assure la rupture d'avec le Dominion of Canada, la couronne britannique et assure surtout l'autorité suprême du peuple et la séparation des pouvoirs donc le rejet des institutions britanniques. Combien d'ex colonies ont-elles déclaré leur indépendance mais qu'au final n'ont fait que transférer les pouvoirs d'un empire à un autre ?
    La clé réside dans le contenu de notre future Constitution d'État. Laquelle Constitution n'a pas à être octroyée ou confisquée par des législateurs. Elle est la chose du peuple. Mais de cela qui en instruira le principal intéressé, le peuple lui-même ?
    Il faut questionner nos dirigeants et autres leaders souverainistes-indépendantistes pour saisir à quel point ils sont rébarbatifs à l'idée même d'établir une république au Québec. Les raisons évoquées sont à se tordre de rire pour ne pas en pleurer. Entendu de vive-voix par l'actuel chef d'Option nationale : « Je suis avant tout un démocrate et comme il y a des souverainistes qui tiennent aux institutions britanniques... ». Je lui rappelais alors que trois peuples qui nous ressemblent le plus ( les Américains, les Français et les Irlandais ) se sont dotés d'un régime républicain. Et le chef d'On de me rétorquer : « Oui mais ça s'est aussi soldé par des révolutions. »
    Et pourtant... Qui pourrait s'opposer à la légitimité de notre Constitution si celle-ci respecte les règles fondamentales de la démocratie ?
    Depuis quand faut-il absolument conserver « nos institutions britanniques » ? Qui a décidé ça ?
    -

  • Antoine Dubé Répondre

    9 janvier 2012

    Je suis très satisfait des commentaires que j'ai reçus car ils me confortent dans ma position à savoir que ceux qui s'identifient comme souverainistes ou comme indépendantistes ne sont pas aussi éloignés que je le pensais entre eux. J'ai apprécié le ton respectueux de leurs remarques. Cela me dit que le dialogue est possible sur d'autres sujets.
    Je n'ai pas le goût de répliquer car je considère que chaque commentaire était pertinent et améliore à leur façon les miens.
    Merci à toutes et à tous.

  • Luc Archambault Répondre

    9 janvier 2012

    @ André Lemay,
    Nous prenons fait et cause pour la primauté de la SOUVERAINETÉ démocratique du peuple.
    « Or, on voit bien ici au Québec, qu’elle n’est pas reconnue » dites-vous. C'est vrai. Mais le problème ce n'est pas qu'elle ne soit pas reconnue par l'État ILLÉGITIME du Québec/Canada, mais bien qu'elle soit foulée aux pieds par cet État ILLÉGITIME DICTATORIAL SANS que n'interviennent les soi-disants souverainistes qui prévoient ENCORE aujourd'hui former un GOUVERNEMENT COLLABO de plus qui tolérera sans riposte que s'impose une telle ignominie DICTATORIALE cependant qu'ils gouvernent ce peuple sous OCCUPATION soi-disant en préparant la SOUVERAINETÉ de l'État à venir, toujours à venir, ou pire en prétendant que les autruches sont Reines.
    Comment rendre effective la souveraineté de l'État quand on tolère que ne soit pas EFFECTIVE la SOUVERAINETÉ du PEUPLE, qui seule peut RENDRE EFFECTIVE la SOUVERAINETÉ de l'État ? Cette comédie d'erreurs a assez duré.
    Vous ajoutez « ni ne peut se faire reconnaître. »
    Je dirais plutôt qu'elle n'a pu se faire reconnaître. NUANCE ! Car, elle PEUT être reconnue.
    Elle peut et DOIT l'être d'abord par les DÉMOCRATES
    C'est parce que les démocrates des Lumières ont postulé que LE PEUPLE était et DEVAIT être SOUVERAIN, en lieu et place du Souverain, que ce postulat a d'abord pu être reconnu par d'aucun,es. Ce qui a forcé les uns et les autres à se positionner. On était soit en faveur de la dictature monarchique, soit en faveur de la DÉMOCRATIE.
    C'est en postulant que DOIT être reconnue par les DÉMOCRATES cette PRIMAUTÉ consubstantielle de la DÉMOCRATIE, que tout démocrate est forcé de la reconnaître comme devant être EFFECTIVE, quel que soit l'État qui s'impose, quel que soit ses Actes constituants.
    L'État actuel est ILLÉGITIME parce qu'il REFUSE de reconnaître cette primauté. Tant et aussi longtemps que la minorité canadianisatrice sera INCAPABLE d'obtenir le OUI référendaire de ce peuple, cet État du Québec/Canada qu'ils prennent en otage devra être tenu pour ce qu'il est : UNE DICTATURE. Rien que ça !
    Ce qui change déjà de ce qu'affirmait Gilles Duceppe, qui a déclaré que la DÉMOCRATIE canadian était ADMIRABLE. Elle ne l'est pas puisqu'elle est tronquée de la base au sommet, puisque ses Actes constituants n'ont jamais été ne serait-ce que soumis aux voix référendaires du peuple souverain du Québec. Elle est donc sur SON territoire national du Québec, une forfanterie dictatoriale et il faut l'admettre et le dire. Gilles Duceppe comme les autres.
    Dès lors que les souverainistes, à commencer par eux, décident de l'être VRAIMENT ; dès lors qu'ils cessent de prétendre que cet État du Québec/Canada est démocratique ; dès lors qu'ils dénoncent la DICTATURE canadianisatrice, peut s'enclencher le processus capable de RENVERSER cette dictature. Ce qui fait en sort que se trouve RECONNUE par de tels SOUVERAINISTES vraiment DÉMOCRATES, la primauté de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du Québec,sur SON territoire national du Québec. Ce qui change tout.
    Ensuite, à partir du moment où, prenant toute la mesure de cette implacable logique démocratique, les souverainistes décident de ROMPRE avec la GOUVERNANCE COLLABO qu'ils ont depuis 40 ans mis de l'avant, TOUT EST POSSIBLE.
    Suffit qu'une députation en exercice et candidate souverainiste, tous partis confondus, s'ENGAGE dans l'UNION transpartisane des forces démocratiques de ce peuple à APPELER ce peuple dès après les prochaines élections à Québec à INVALIDER - en vertu de la primauté démocratique de la SOUVERAINETÉ du PEUPLE - TOUT État qui n'a pas obtenu pour ses Actes constituants l'aval référendaire du peuple souverain du Québec et l'aval de sa députation pour s'appliquer à bons droits démocratiques sur SON territoire national du Québec. Pour que soit élue enfin un gouvernement de LIBÉRATION NATIONALE qui cesse de TOLÉRER l'intolérable négation de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du peuple souverain du Québec en gouvernant comme si de rien n'était, tels des autruches, tout en soi-disant préparant la SOUVERAINETÉ de l'État à venir, perpétuellement à venir.
    NOUS SOMMES le PEUPLE SOUVERAIN du Québec !
    Le seul fait pour ce peuple de PROCLAMER par voie électorale d'abord et référendaire ensuite, qu'il se reconnaît comme PEUPLE SOUVERAIN sur SON sol et sous-sol national du Québec doté des pleins pouvoirs souverains d'INVALIDER tout État qui INCAPABLE d'obtenir son clair OUI référendaire, fait en sorte que ce peuple se reconnait lui-même comme peuple, et comme PEUPLE SOUVERAIN DÉMOCRATIQUE. Ce qui règle la question. S'effondre la prétention démocratique canadianisatrice à la face du monde libre.
    La SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du peuple n'a besoin d'aucune autre reconnaissance que la sienne propre. C'est l'État, quel qu'il soit qui doit être RECONNU par le peuple, non pas le contraire.
    Ce renversement paradigmatique RENVERSE la DICTATURE CANADIANISATRICE. Ce qui nous manque, c'est un PROGRAMME COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE capable de faire l'UNION des forces démocratiques de ce peuple. RIEN d'AUTRE ! Et nous pouvons la faire cette UNION, AVANT les prochaines élections à tenir à Québec pour battre la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault sous VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec, tel que le stipule la Résolution de Québec [pdf] adoptée le 29 nov. 2011 par l'AGA de l'association de comté du Bloc québécois de Charlesbourg Haute St-Charles.
    C'est un début, continuons le combat !

  • Luc Archambault Répondre

    9 janvier 2012

    @ Marc-André Lepage,
    « Nous ont défend quoi ? Notre souveraineté, mais nous ne sommes toujours pas indépendants ( ni voire même ) une nation »
    NOUS SOMMES le PEUPLE SOUVERAIN du Québec !
    Nous, on défend la primauté de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du Québec, sur SON sol et sous-sol national du Québec ; comme la défendaient les démocrates des Lumières AVANT, pendant et après la Révolution française ; comme la défendaient les patriotes étatsuniens AVANT et APRÈS l’INDÉPENDANCE ; comme la rue tunisienne l’a défendue AVANT et APRÈS le renversement de la dictature de Ben Ali ; comme l’a défendue de Gaulle en juin 1940 contre la gouvernance collabo de PÉTAIN/Laval avant, pendant et après la LIBÉRATION.
    C'est LE PEUPLE qui fonde et DOIT FONDER un État DÉMOCRATIQUE valide et légitime. C'est LUI et LUI SEUL qui a pleins pouvoirs démocratiques pour ce faire. Tout État qui est fondé SANS l'aval du PEUPLE, n'est qu'une DICTATURE. Ce qu'est l'État ILLÉGITIME du Québec/Canada gouverné par des Actes constituants qui n'ont jamais été soumis à référendum et qui donc, n'ont JAMAIS obtenus l'aval du peuple que NOUS SOMMES.
    NOUS SOMMES UN PEUPLE ! Une nation !
    Mais jamais le peuple souverain du Québec n'a cependant eu l'occasion de se prononcer sur cet enjeu. Il n'a jamais été consulté pour APPROUVER la Constitution de l'État présent. Seulement sur l'État à venir.
    Il faut à partir de désormais NOUS OCCUPER du PRÉSENT. Il faut APPELER ce peuple à se prononcer sur l'État PRÉSENT pour INVALIDER tout État qui n'a pas OBTENU le clair OUI référendaire du peuple souverain du Québec.
    Ainsi, TOUS LES ÉTATS seront tenus d'obéir à la MÊME RÈGLE rigoureusement DÉMOCRATIQUE. Ce qui change TOUT. Mais pour cela, il FAUT élire une DÉPUTATION qui S'ENGAGE à APPELER ce peuple à USER des pleins pouvoirs démocratiques qui sont les siens, QUEL QUE SOIT l'État qui s'impose, sans ATTENDRE la fondation de l'État devant remplacer la dictature actuelle.
    Ce pourquoi il faut faire l'UNION de nos forces pour forcer la députation en exercice soi-disant souverainiste à l'être vraiment afin qu'elle cesse de tolérer un État qui NIE la SOUVERAINETÉ démocratique du PEUPLE que NOUS SOMMES.
    Il faut appuyer et défendre la formation d'une VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 janvier 2012

    Le terme « indépendance » me semble évoquer avant tout l'idée de rupture d'avec une entité dominatrice. Celui de « souveraineté » semble plutôt référer au résultat de cette libération ou à un état de fait relevant d'un ordre supérieur (comme dans le cas des royautés). Ainsi, le premier comporte souvent une connotation péjorative (surtout pour ceux qui s'y opposent), alors que le second est plutôt mélioratif, d'où, probablement, son usage plus fréquent par les souverainistes, soucieux de ne pas effaroucher les indécis.
    Pourquoi donc vouloir exclure l'un ou l'autre de ces deux termes, alors qu'ils sont utiles pour exprimer les nuances de la réalité à laquelle on réfère ?

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    9 janvier 2012

    Notre projet suppose le changement de statut d'un État, celui du Québec, de province à État souverain. Alors le seul langage qui soit clair à cet égard est celui langage statutaire (géopolitique).
    L'indépendance désigne le moment de rupture du cadre constitutionnel.
    La souveraineté, désigne le statut (permanent) de l'État, reconnu par d'autre État.
    Bref, indépendance et souveraineté, c'est la même chose.
    Dans le contexte du débat au Québec, l'indépendance désigne plus l'intensité d'une conviction, parfois aveuglante.
    Le Bloc aurait été bien avisé de former ses candidats sur ce qu'est une doctrine d'État. Car l'enjeu n'est il pas de changer le statut de notre État. Comment peut on y parvenir sans connaitre la nature de la bête.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    9 janvier 2012

    D’après vous, est-ce l’indépendance qui permet d’exercer sa souveraineté ou le contraire?
    Comme Luc Archambault, je crois en la souveraineté du peuple.
    Or, on voit bien ici au Québec, qu’elle n’est pas reconnue ni ne peut se faire reconnaître.
    Nous, le peuple souverain, ne sommes pas indépendants.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 janvier 2012

    Moi je dirais plutôt, Indépendance, Car c'est l'indépendance elle même qui nous apportera la souveraineté, Car la souveraineté nous l'avons, toujour pas,donc nous ne pouvons pas défendre notre souveraineté, Tandis que le canada, lui défend sa souveraineté sur sont territoire. la france défend sa souveraineté sur sont territoire, Nous ont défend quoi? Notre souveraineté, mais nous ne somme toujour pas indépendant voir une nation

  • Luc Archambault Répondre

    9 janvier 2012

    Le problème ce n'est pas choisir entre INDÉPENDANCE ou SOUVERAINETÉ, entre INDÉPENDANCE et SOUVERAINETÉ du PEUPLE et de l'État du peuple. Il nous faut mettre de l'avant autant l'INDÉPENDANCE du PEUPLE que l'INDÉPENDANCE de l'État du PEUPLE SOUVERAIN ; autant la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du PEUPLE que la SOUVERAINETÉ de l'État du PEUPLE SOUVERAIN et DÉMOCRATIQUE. Tout cela forme un tout DÉMOCRATIQUE congruent.
    Le problème c'est que les soi-disant SOUVERAINISTES ne le sont pas et ne l'ont jamais été concrètement. Ils ont toujours et subordonné l'effectivité de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du PEUPLE à l'effectivité de la SOUVERAINETÉ de l'État du peuple. Ce qui s'avère une erreur qu'il faut corriger.
    Les souverainistes et les indépendantistes ont toujours, et prévoient toujours, attendre ou préparer la SOUVERAINETÉ de l'État à venir, toujours à venir - ce qui revient au même - SANS prendre les dispositions qui s'imposent pour RENDRE EFFECTIVE la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du PEUPLE qui est foulée aux pieds par la DICTATURE canadianisatrice. SANS prévoir APPELER ce peuple à INVALIDER tout État qui NIE sa souveraineté démocratique de peuple souverain du Québec.
    C'est la DÉMOCRATIE qui est en jeu
    Les soi-disant souverainistes ont formé des GOUVERNEMENTS COLLABOS d'un État qui NIE la primauté de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE de ce peuple puisqu'il s'impose SANS avoir NI sollicité NI obtenu NI le clair OUI de la démocratie électorale représentative ( la députation du peuple ), NI le OUI de la démocratie directe référendaire. La minorité canadianisatrice est INCAPABLE d'obtenir NI le clair OUI de ce peuple NI celui de la députation du peuple. Le Canada ne passe pas au Québec. Les Québécois,es n'acceptent pas la Constitution de 1982. Elle ne passe pas.
    Nous sommes gouvernés par des INCAPABLES
    Il nous faut élire une députation qui s'engage à RENVERSER la dictature canadianisatrice et qui s'engage pour cela à APPELER le PEUPLE SOUVERAIN du Québec à INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu son clair OUI.
    Pour cela il faut que la députation en exercice du PQ, de QS et de l'Option nationale soit VRAIMENT souverainiste et prévoie CESSER de vouloir prendre le pouvoir à Québec en TOLÉRANT l'intolérable négation de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du peuple souverain du Québec sur SON sol et SON sous-sol national du Québec. Il faut rompre avec la GOUVERNANCE COLLABO.
    Pour cela il nous faut faire l'UNION des forces démocratiques citoyennes et politiques du peuple souverain du Québec sous VRAIE et MULTIPARTITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec et ajouter à l'actuel programme des partis VRAIMENT souverainistes un Programme COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE, par delà leurs concurrents programmes de gouvernance provincialiste plus à droite ou plus à gauche. L'État du peuple n'est ni à droite ni à gauche, seul ses gouvernements peuvent l'être, de gauche, de centre, ou de droite. Les États de gauche ou de droite ne sont que des dictatures.

  • Frédéric Picard Répondre

    9 janvier 2012

    La souveraineté a été créée pour faire croire que le Québec resterait en quelque sorte, dans le Canada (monnaie, poste, armée). C'est le premier d'une longue liste de compromis faite par le PQ pour amadouer les esprits à une idée aussi radicale que l'indépendance.
    Souveraineté, dans le sens "plus de pouvoirs", veut une renégociation d'une entente d'égal-à-égal. Or qui dit négociation, dit autre partie.
    Si l'autre partie refuse, c'est leur droit ! En ce sens le projet souverainiste s'articule sur la réaction souhaitée du Canada anglais, pour atteindre un statut de renégociation. C'est un projet où le Québec dicte et les autres subissent.
    Or une telle renégociation constitutionelle peut parfaitement se faire à l'intérieur du Canada.
    Suffit alors de poser la question, par référendum exécutoire:
    Voulez-vous, oui ou non, renégocier le statut constitutionnel du Québec ?
    Selon le renvoi sur la sécession du Québec, après un OUI, le Canada de par sa nature d'état supposément "démocratique", sera dans l'obligation de répondre en entamant une ronde de négociations constitutionelles où tout peut ressortir. Et où l'entente finale devra être approuvée par référendum par la population canadienne et québécoise (voir Charlottetown)
    ***
    L'indépendance, elle, veut la fin de tous les liens avec le Canada. Une monnaie Québécoise, une armée Québécoise, une poste Québécoise, un chef d'état Québécois. Peut-être des frais de douanes privilégiés pour le Canada, le Mexique ou les USA, mais ça reste à négocier...
    En ce sens, le seul accord requis par le Canada anglais, sera de reconnaitre l'indépendance du Québec. Requis, dans le cadre du droit international d'intégrité territoriale, challengé par certains faits récents (i.e. Kosovo).
    En ce sens, l'indépendance est plus facile à obtenir, car elle ne nécessite que de convaincre 7 millions de personnes, contre 33 millions pour la souveraineté.

  • Luc Archambault Répondre

    9 janvier 2012

    @ Pierre Cloutier,
    La fête nationale de la France, berceau de l'État démocratique moderne, ne fête pas son INDÉPENDANCE, mais bien la Prise de la Bastille par LE PEUPLE SOUVERAIN. Il s'agit bel et bien de fêter la SOUVERAINETÉ du PEUPLE et la DÉMOCRATIE.
    Il est normal que plusieurs États issue de la décolonisation fêtent l'INDÉPENDANCE de l'État SOUVERAIN fondé par les PEUPLES SOUVERAIN de ce monde. La fête de l'INDÉPENDANCE des États-Unis pour une fête AUSSI, la SOUVERAINETÉ du PEUPLE, fête, ce NOUS le PEUPLE, qui sont les premiers mots de cette déclaration de l'INDÉPENDANCE du PEUPLE par rapport à la Couronne britannique.
    C'est cette DÉCLARATION qui AFFIRME que c'est le PEUPLE qui est désormais LE SOUVERAIN qui permet d'affirmer l'INDÉPENDANCE du PEUPLE et la PRIMAUTÉ de cette INDÉPENDANCE du PEUPLE qui fonde un État SOUVERAIN, sans SOUVERAIN autre que LE PEUPLE lui-même.
    Refuser la SOUVERAINETÉ du PEUPLE, c'est se priver du coup de ce qui seul peut contrer le pouvoir absolu de la/du SOUVERAIN,NE. Pour cela il faut RENVERSER la DICTATURE, comme l'ont fait les États-Unis et la remplacer par la DÉMOCRATIE qui stipule que c'est LE PEUPLE qui est Le seul VALIDE Souverain.
    Cela dit OUI, ce que prévoit le PQ, c'est de former encore un GOUVERNEMENT COLLABO de la dictature canadianisatrice pour soi-disant préparer la SOUVERAINETÉ de l'État en omettant de rendre EFFECTIVE la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE du PEUPLE. Ce qui doit être changé pour une VRAIE et MULTIPARTIE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec doté d'un PROGRAMME COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE qui rend sans condition ni délai EFFECTIVE la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE de ce peuple SOUVERAIN du Québec que NOUS sommes sur NOTRE territoire national du Québec.

  • Nic Payne Répondre

    9 janvier 2012


    M.Dubé,
    À propos de la souveraineté sans notion de partenariat ou d'association, je vous signale qu'en septembre 2009, Léger la donnait à 47%.
    Je prends la peine de vous le dire parceque, à force de se faire répéter par les péquistes et autres souverainistes procrastinateurs que l'option est très impopulaire, on finit par les croire.

    NP

  • Archives de Vigile Répondre

    9 janvier 2012

    J'oublais. Pour accéder au statut d'État souverain, membre de l'ONU, le Québec devra au préalable faire une déclaration D'INDÉPENDANCE par rapport à l'État dominant ou suzerain, le Canada.
    On n'y échappe pas à moins d'avoir un recours à un statut hybride - le beurre et l'argent du beurre - à l'intérieur du Canada, ce vieux rêve de René-Lévesque qu'il appelait la souveraineté-association et qui est devenu plus tard la souveraineté-partenariat de Bouchard.
    On se rend compte aujourd'hui que tout cela c'est de la boulechite et que jamais le Canada ne va accepter ce statut hybride.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    9 janvier 2012

    J'ai parcouru la liste des pays membres de l'ONU et je n'ai pas vu un seul pays dont la fête nationale était la Fête de la souveraineté.
    Par contre, il y a de très nombreux pays où la fête nationale est la Fête de l'indépendance.
    Dans le vocabulaire international, quand un pays accède à l'ONU c'est très rare qu'on dit qu'il a accédé à la souveraineté, mais bien à l'indépendance.
    Ici au Québec, c'est la veille chicane entre le RIN de Bourgault et le mouvement souveraineté-association de Lévesque.
    Les indépendantistes ont toujours été traité de purs et durs au PQ et cela n'a pas changé.
    Moi, je dis que c'est plus important qu'on pense.
    Tant qu'on n'acceptera pas de laisser tomber le mot souveraineté - comme on l'utilise actuellement - c'est-à-dire un espèce de mantra qu'on répète machinalement pour la galerie (la chouveraineté ronronnante et molassonne) on n'aura pas régler la maudite peur qui traverse de bord et bord ce mouvement, plus particulièrement au Parti Québécois.
    Lâcher le mot souveraineté (qui est sécurisant pour certains parce que susceptible de moins faire peur) au profit du mot indépendance c'est se libérer précisément de ses peurs.
    Ce serait un pas en avant et il n'y aurait pas d'ambiguité possible.
    Moi je me définis comme un indépendantiste et un patriote et je n'ai pas peur de le dire ouvertement et franchement.
    Quand on sera rendu collectivement à cette étape, on ne sera pas loin. Mais pas avant. On ne fera pas l'indépendance par la porte en arrière, comme le PQMAROIS essaie de nous faire croire.
    Pierre Cloutier

  • Luc Archambault Répondre

    8 janvier 2012

    En complément de programme de ce survol fort pertinent je propose d'ajouter ce qui suit.
    Il y a d'une part, la Souveraineté de l'État et d'autre part, la Souveraineté du peuple. D'une part l'INDÉPENDANCE de l'État et l'INDÉPENDANCE du peuple.
    La souveraineté de l'État, son indépendance donc, à savoir, le fait que le pouvoir de l'État n'est limité que par le bon plaisir Souverain de l'autorité qui préside à ses destinés, ne fait pas d'un tel État une entité démocratique.
    En effet, un État souverain - et indépendant - peut être monarchique et dictatorial ou... démocratique. Et il peut être démocratique même sous monarchie, constitutionnelle, celle-là. là où le/la Monarque n'a de pouvoir que sous la houlette du Parlement démocratique, comme au Royaume-Uni ou en Espagne, à une différence près, dans le Royaume-Uni, il n'y a pas de Constitution comme tel, mais seulement une série d'usages et de lois qui font office de Lois constitutives, en ce cas, le/la Souverain,e est l'incarnation personnelle et charnelle de la souveraineté démocratique du peuple ; en Espagne la Constitution a été approuvée par le peuple par référendum.
    Ce qui distingue l'État Souverain et indépendant dictatorial de l'État souverain et indépendant démocratique, c'est le fait que dans un État démocratique, c'est Le PEUPLE qui est Le Souverain, donc, le seul et unique détenteur de l'autorité suprême de l'État sur SON sol et sous-sol national. Ce pouvoir démocratique Souverain du PEUPLE s'incarne dans le fait que c'est LUI qui décide du contenu des Actes constitutifs de l'État qui gouverne le gouvernement de l'État et ses institutions, c'est LUI, Le PEUPLE, qui APPROUVE nommément ou de manière tacite de ses termes. Sous la dictature, les Actes constituants de l'État sont imposés au peuple de force et d'autorité, ou de droit divin, ce qui revient au même.
    Par ailleurs, dans ses déclarations constituantes des 1837 et 1867, Louis-Joseph Papineau parle d'État démocratique comme devant être « entièrement dépendant du PEUPLE ». L'État Souverain démocratique « indépendant » doit donc être « entièrement dépendant du peuple ».
    « ... il n'y a d'autorité légitime que celle qui a le consentement de la majorité de la nation ; de constitutions sages et bienfaisantes que celles sur l'adoption desquelles les intéressés ont été consultés et auxquelles les majorités ont donné leur libre acquiescement. »
    L'État indépendant du Canada est entièrement INDÉPENDANT du peuple Souverain du Québec, voilà pourquoi cet État est démocratiquement ILLÉGITIME et n'est qu'une dictature quand il prétend s'imposer sur le sol et sous-sol national du peuple souverain du Québec sans son libre consentement et selon les termes constituants clairement approuvés par ce peuple. Il ne peut être tenu pour démocratique tant et aussi longtemps qu'il ne sera pas « entièrement dépendant du peuple » souverain du Québec quand il est question d'appliquer sa LOI et son usurpatrice autorité sur SON territoire national du Québec ; tant et aussi longtemps que ses Actes constituants ne seront pas approuvés par le peuple souverain du Québec pour avoir droit légitime de s'appliquer sur SON territoire national du Québec. Ce qui n'a JAMAIS été le cas. Jamais les Actes constituants des États qui se sont succédé ici depuis l'occupation militaire de Québec aux lendemains de la bataille du 13 septembre 1759 n'ont été soumis à référendum. À défaut, il s'agit d'États de claire DICTATURE et les gouvernements formés en vertu de leurs Actes illégitimes constituants ne sont que des GOUVERNEMENTS COLLABOS, du seul fait d'exercer les pouvoirs qui lui sont conférés en vertu d'un tel État quand ces mêmes gouvernements refusent de se réclamer de la souveraineté démocratique du peuple pour l'appeler ce peuple à en INVALIDER l'usurpateur pouvoir.
    L'enjeu est DÉMOCRATIQUE. C'est de l'INDÉPENDANCE et de la SOUVERAINETÉ du peuple dont il est d'abord question. C'est parce que l'État illégitime actuel est une DICTATURE qu'il doit être INVALIDÉ pour que puisse s'exprimer le pouvoir souverain du peuple démocratique du Québec sur SON sol et sous-sol national du Québec.
    Ce peuple dispose des PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES capables d'INVALIDER un tel État de dictature. Suffit qu'il soit appelé par référendum à INVALIDER TOUT État qui n'a pas obtenu le clair OUI de la DÉMOCRATIE électorale et référendaire québécoise pour que la prétention canadianisatrice s'effondre à la face du monde libre. De cet effondrement naîtra un État VRAIMENT démocratique qui émane nommément du peuple souverain du Québec.
    Pour cela, suffit d'élire une députation qui s'ENGAGE à l'appeler ce peuple, SANS condition NI délai, sans plus attendre ni MESSIE-SAUVEUR, ni État souverain, ni quelqu'indépendance de l'État que ce soit, à trancher entre DICTATURE et DÉMOCRATIE, selon son bon plaisir Souverain, dans La Majesté de l'expression libre de sa volonté suprême démocratique.

  • Pablo Lugo Herrera Répondre

    8 janvier 2012

    Pour ma part, je préfère toujours le mot indépendance. C'est un mot qui me vient toujours à l'esprit, car Bolivar l'a utilisé pour lutter contre l'empire espagnol et colonialiste de l'époque en toute l'Amérique latine. La même chose lorsqu'on utilise les mots « province » et « Nation » pour se référer au Québec. Je préfère toujours le deuxième!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 janvier 2012

    Ce n'est pas en discourant sur les mots souveraineté
    et indépendance que l'on fait avancer les choses.Nous
    faisons avancer les Québécoises et les Québécois lorsque
    nous sommes actifs sur le terrain comme Luc Archambault
    avec sa Vigile tous les samedi ou le mouvement Montréal
    Français samedi dernier en distribuant des tracts devant
    le centre Bell.En distribuant des tracts,vous ressentez
    le pouls de la population.