C’est un réflexe. Chaque fois que j’ai l’impression de me faire enfermer dans une narration, je prends immédiatement du recul pour voir s’il n’existe pas d’autres explications. Depuis le 11 septembre 2001, ce réflexe est devenu systématique. À l’époque, je me souviens avoir éprouvé la très désagréable sensation que la trappe de l’histoire venait de s’ouvrir sous nos pieds et que des mains en sortaient pour nous attirer vers le fond. Au Moyen-Âge, pour être plus précis. Le 11 septembre 1379.
Pourquoi cette date-là et pas une autre ? Parce que le calendrier musulman, aussi appelé calendrier hégirien->https://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_musulman] en rappel de l’hégire, le départ des compagnons de Mahomet de La Mecque vers l'oasis de Yathrib, ancien nom de Médine, débute en 622 de notre ère. Comme, en arabe, hégire signifie « émigration », vous comprendrez que mon propos ne pourrait pas être davantage d’actualité. Et pour ceux qui, comme moi, ont l’esprit vraiment très curieux, le 11 septembre 2001 correspondait au 12 Chawwal 1432 [dans le calendrier hégirien.
C’est donc en 2001 qu’a débuté pour moi cette narration, élaborée par Samuel P. Huntington, professeur de science politique à l’Université Harvard, et ancien conseiller à la sécurité nationale dans l’administration Carter, dans un ouvrage intitulé « The Clash of Civilizations and the Remaking of World Order », paru en français en 1997 sous le titre abrégé « Le choc des civilisations ».
Voici le résumé qu’en fait Wikipédia :
Le Choc des civilisations est issu d'un article, « The Clash of Civilizations » publié à l'été 1993 par la revue Foreign Affairs et inspiré de l'ouvrage de l'historien français Fernand Braudel Grammaire des civilisations (1987). Cet article a permis à Samuel Huntington d'accéder à la notoriété. Il l'a ensuite développé pour en faire un livre, traduit en France en 1997 aux éditions Odile Jacob. Les attentats du 11 septembre 2001 ont projeté sa vision géopolitique sur le devant de la scène et déclenché une controverse.
D'après lui, les relations internationales vont désormais s'inscrire dans un nouveau contexte. Dans un premier temps, les guerres avaient lieu entre les princes qui voulaient étendre leur pouvoir, puis elles ont eu lieu entre États-nations constitués, et ce jusqu'à laPremière Guerre mondiale. Puis la révolution russe de 1917 a imposé un bouleversement sans précédent, en ce qu'elle a promu une idéologie. Ainsi, dès ce moment, les causes de conflits ont cessé d'être uniquement géopolitiques, liées à la conquête et au pouvoir, pour devenir idéologiques. Cette vision des relations internationales trouve son point d'aboutissement dans la Guerre froide, celle-ci ayant institué l'affrontement de deux modèles de société. Cependant, la fin de la Guerre froide marque un nouveau tournant dans les relations internationales.
Huntington nous dit qu'il faut désormais penser les conflits en termes non plus idéologiques mais culturels : « Dans ce monde nouveau, la source fondamentale et première de conflit ne sera ni idéologique ni économique. Les grandes divisions au sein de l'humanité et la source principale de conflit sont culturelles. Les États-nations resteront les acteurs les plus puissants sur la scène internationale, mais les conflits centraux de la politique globale opposeront des nations et des groupes relevant de civilisations différentes. Le choc des civilisations dominera la politique à l'échelle planétaire. Les lignes de fracture entre civilisations seront les lignes de front des batailles du futur1. »
En effet, les opinions publiques et les dirigeants seraient nettement plus enclins à soutenir ou à coopérer avec un pays, une organisation proche culturellement. Le monde se retrouverait alors bientôt confronté à un choc des civilisations, c’est-à-dire une concurrence plus ou moins pacifique, à des conflits plus ou moins larvés, tels ceux de la Guerre froide, entre blocs civilisationnels. Huntington définit les civilisations par rapport à leur religion de référence (le christianisme, l'islam, le bouddhisme1…), et leur culture. Il définit sept civilisations et potentiellement une huitième : Occidentale (Europe de l'Ouest, Amérique du Nord, Australie...), latino-américaine, islamique, slavo-orthodoxe (autour de la Russie), hindoue, japonaise, confucéenne (sino-vietnamo-coréenne) et africaine.
En décryptant les prémices du choc des civilisations qu'il croit reconnaître dans des conflits locaux comme ceux des Balkans des années 1990, Samuel Huntington donne des lignes de conduite pour éviter les conflits majeurs. Ainsi il recommande aux puissances dominantes de chaque bloc un strict respect des zones d'influence. Ce qui signifie que les puissances majeures s'interdisent d'intervenir à l'extérieur de leur zone civilisationnelle...
La narration d’Huntington pourrait être séduisante si elle était juste. Mais elle ne l’est pas. Et c’est l’histoire qui nous en fournit la preuve. Bien avant l’apparition de Mahomet et de l’Islam, dans les années 218 à 183 av. J.-C., soit près de 850 ans auparavant, un général carthaginois (de Carthage, l’ancien nom de Tunis), Hannibal était parti à la conquête de l’Europe.
Voici un bref résumé de son épopée
Hannibal
Né à Carthage (Tunisie) en -274 ; Mort à Bithynie (Tunisie) en -183
Dans sa jeunesse, Hannibal, chef de guerre carthaginois, s'illustre comme commandant en conquérant une partie de l'Espagne. Il y attaque Sagonte, une colonie romaine et suscite ainsi la colère de Rome, déclenchant la deuxième guerre punique. Hannibal quitte alors l'Espagne pour marcher sur Rome avec ses soldats, montés sur des éléphants. En -218, une année après son départ, le chef de guerre envahit plusieurs provinces romaines et remporte des batailles contre le commandant Scipion. Malgré sa grande victoire sur les Romains à Cannes en -216, Hannibal perd ensuite l'avantage. En effet, beaucoup de ses soldats ont péri et il ne réussit pas à s'emparer de Naples. Il échoue également devant Rome en -211. L'année suivante, il est contraint de rentrer sur ses terres en Afrique, car Scipion en a débuté l'invasion. Il perd alors le combat et Carthage devient romaine. Ses tentatives pour reprendre la ville échouent et Hannibal finit par se donner la mort en -183 pour ne pas tomber entre les mains des Romains.
La lutte que se mènent Rome et Carthage et qui a donné lieu aux guerres puniques n’a aucun fondement religieux. C’est un affrontement économique et territorial entre deux empires qui convoitent réciproquement leurs richesses respectives.
constituent une série de trois conflits qui opposèrent sur près d’un siècle la Rome antique et la civilisation carthaginoise ou civilisation punique. La cause principale des guerres puniques fut un conflit d’intérêts entre la république carthaginoise et la république romaine en pleine expansion.
Au départ, les Romains convoitèrent la Sicile qui était en partie contrôlée par les Carthaginois. Au début de la première guerre punique, Carthage qui constituait un vaste empire maritime était la puissance dominante de la mer Méditerranée alors que Rome était la puissance montante en Italie. À la fin de la troisième guerre punique, après plus de cent ans de conflit et la mort de centaines de milliers de soldats et de civils des deux côtés, Rome parvint à conquérir le territoire carthaginois et à raser Carthage, devenant ainsi le plus puissant État de la Méditerranée occidentale.
Lorsque, 850 ans plus tard, les Arabes mettent de nouveau le cap sur l’Europe, ils le font dans un esprit de conquête économique et territorial autant sinon davantage que missionnaire. Après avoir érigé des califats dans tout le sud de l’Espagne jusqu’à, et y compris, Barcelone, ils traversent les Pyrénées, visent Paris. Charles Martel, le père du futur empereur Charlemagne, les repousse à Poitiers en 732.
Ils se replient sur l’Andalousie, au sud de l’Espagne, où ils vont connaître une période brillante et fastueuse comme s’en rend compte tout touriste qui visite l’Alhambra de Grenade et les jardins du Généralife. Cette période durera jusqu’à la « Reconquista », à la fin du 15e siècle, lorsque « los Reyes Católicos », Ferdinand II d'Aragon et Isabelle de Castille, invoqueront leur appartenance religieuse pour justifier l’éviction d’Espagne des Arabes.
Les années 1000 à 1300 sont également celles des croisades qui, au motif officiel de redonner aux chrétiens un accès aux Lieux Saints, n’en visent pas moins à reprendre aux Arabes les territoires qu’ils avaient conquis, et tous les droits y afférents. Le Saint-Siège exerçait une influence sur ceux-ci et en tirait des avantages importants. N’oublions pas qu’à cette époque le Saint-Siège est un État temporel aux intérêts très étendus.
Tenu à l’écart de la conquête de l’Amérique et des énormes retombées qui s'y rattachent, le monde arabe connaîtra une éclipse de cinq siècles au cours de laquelle il ne parviendra pas à retrouver l’élan qui l’avait propulsé aux premiers rangs de la culture et des sciences. Il sera en fait en régression jusqu’à la découverte du pétrole dont on se rendra rapidement compte que son sol en regorge, un pétrole convoité par des puissances qui ne cherchent qu’à l’en déposséder au prix le plus bas possible, et même en le volant quand elles le peuvent. L’occasion fait le larron, c’est bien connu.
Les premiers à s’en rendre compte seront les Anglais, au tournant des années 1900. Ils sont à la recherche de pétrole pour alimenter les cuirassés de la marine de guerre de l’Empire. Ils vont en trouver d’abord en Iran, puis en Irak, alors sous mandat britannique, ce qui simplifie les choses. Viendront ensuite d’autres découvertes au Koweït, puis dans les Émirats du Golfe Persique (Bahrein, Qatar, Abu Dhabi, Dubaï, Oman). Arriveront ensuite les Américains dans les années 1930 qui jetteront leur dévolu sur l’Arabie Saoudite. Dans les pays arabes de l’Afrique du Nord, les Italiens vont découvrir du pétrole en Lybie, en Égypte et en Tunisie, et les Français en Algérie.
Depuis lors, les grandes puissances pétrolières que sont les États-Unis, le Royaume-Uni et la France vont chercher à se procurer la ressource au prix le plus avantageux possibles et multiplier les manoeuvres de division pour empêcher les pays producteurs qui s’émancipent malgré tout peu à peu de développer un rapport de force suffisant pour menacer leurs positions.
Un premier gros incident survient en Iran en 1953 lorsque le gouvernement nationaliste de Mohammed Mossadegh cherche à augmenter les redevances que lui versent l’Anglo-Iranian Oil Company. L’entreprise se rebiffe et Mossadegh cherche à la nationaliser. La CIA intervient et Mossadegh est renversé pour être remplacé par un fantoche des Américains, Mohammed Reza Pahlavi, le prince héritier de la monarchie iranienne.
Avec la multiplication des découvertes, les États prennent de l’étoffe et s’enhardissent. Ils aspirent au contrôle de leur ressource et vont être fortement attirés et inspirés par les élans nationalistes de Gamal Abdel Nasser, président égyptien de 1956 à sa mort en 1970. Son nationalisme exacerbé inquiète le Royaume-Uni, la France et Israël qui lancent une offensive contre lui en 1956 après la nationalisation du canal de Suez.
Les États-Unis et l’URSS, dont les intérêts convergent dans cette affaire, font tous deux pression pour mettre fin au conflit. Sur les conseils de Lester B. Pearson, alors Secrétaire d ‘État aux Affaires extérieures du Canada, les Nations Unies créent à cette occasion une force d’interposition. les Casques Bleus, qui sera chargée à cette occasion et par la suite des opérations de maintien de la paix dans le monde. Pearson se voit récompensé pour son initiative par l’attribution du Prix Nobel pour la paix en 1957.
En octobre1973 survient le premier choc pétrolier lorsque les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (l’OPEP) auxquels se sont ralliés l’Égypte et la Syrie (tiens, tiens) décrètent un embargo sur les exportations afin d’obtenir une majoration des prix. Lorsque l’embargo prend fin en mars 1974, le prix du baril (1 baril = 35 gallons impériaux (US) = 159 litres) passe de 3 $ US à 9 $ US.
Pour saisir toutes les implications économiques de cette augmentation il faut se rappeler que les États-Unis ont abandonné l’étalon-or en 1973, et que les pays producteurs cherchaient tout simplement à maintenir la parité du prix de leur pétrole avec celui de l’or. Mais l’inflation qui gagne les États-Unis et le monde entier dans la foulée des déficits américains accumulés pendant la guerre du Vietnam crée de fortes tensions.
Comble de malheur, la révolution éclate en Iran en 1978 et la production mondiale diminue au moment où la consommation mondiale reprenait le rythme de croissance brisé par le premier choc pétrolier. Les prix connaissent une hausse fulgurante. En quelques mois, les prix doublent ou triplent, selon les produits. Le 22 septembre 1980, la guerre Iran-Irak débute. L’arrêt des exportations iraniennes provoque de nouvelles hausses. Le prix officiel de l’Arabe léger, redescendu à 26 $ le baril au début de 1980, remonte à 32 $ le 1er novembre de la même année, après le déclenchement des hostilités entre l’Iran et l’Irak, pour atteindre finalement 39 $ au début de l'année 1981. L’augmentation de la production saoudienne ne suffit pas à contenir cette hausse.
Les pays producteurs tentent alors d’amortir le choc en adoptant des mesures de conservation. Les prix se mettent à baisser et se stabiliseront autour de 34 $ au début de 1982. Les pays producteurs bénéficient désormais d’une rente de situation, et le nouveau partage des revenus ne fait qu’exciter leurs appétits alors que les pays consommateurs cherchent par tous les moyens à se libérer de cette emprise.
Le bras de fer qui en résulte va mener à l’adoption de stratégies de plus en plus élaborées de part et d’autre, et l’on n’a aucune peine à deviner qu’elles sont à l’origine des confrontations politiques qui opposent aujourd’hui le monde arabe des producteurs de pétrole au monde des consommateurs.
Diviser pour régner, « Divide et impera », disaient les Romains. Et ce sont ces manœuvres de division entre les musulmans alimentées par les pays consommateurs en attisant les tensions ethnico-religieuses, en renversant des gouvernements, en exécutant leurs dirigeants, en redessinant les cartes, en déplaçant les frontières, qui sont à leur tour à l’origine de la création de l’État Islamique et de la fanatisation de ses partisans au point où ils sont prêts à commettre les pires attentats terroristes. Non seulement les divise-t-on, on les écrase aussi.
Souvenez-vous de ces photos insupportables de la prison d'Abu Ghraib en Irak et des sévices intolérables qu'on imposait aux prisonniers. Si vous ne vous en souvenez pas, eux s'en souviennent, et ils n'ont pas fini de nous les faire payer. Le gros prix, comme la France vient de s'en rendre compte.
À force de se montrer prêts à danser avec le diable pour atteindre leurs fins essentiellement économiques, les États-Unis et leurs alliés consommateurs de pétrole, dont nous sommes, en ont créé un vrai, l’islamo-fascisme. C’est ce diable et toutes les frayeurs qu’il charrie qui sont à l’origine du mouvement de panique qui s’est emparé de l’Europe depuis déjà un moment, qui prend de l’ampleur, et qui gagne désormais l’Amérique du Nord et le Québec.
Tant que ce diable sera en liberté, tant qu’il n’aura pas été traqué et abattu, tout dialogue au sujet de l’islam et des valeurs qu’il porte ou ne porte pas sera difficile, voire impossible. Toute ouverture aux musulmans sera difficile, voire impossible, tant la crainte de voir surgir le diable de n’importe où à tout moment sera présente, palpable. Et cela en dépit de l’exposé que je viens de faire et qui montre clairement la part que nos sociétés ont dans la création de ce diable.
Les responsabilités sont une chose, la vie en est une autre. On peut débattre des responsabilités, pas de la vie. La vie est un impératif absolu, et ce diable-là est une menace pour la vie.
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15 commentaires
Archives de Vigile Répondre
1 mars 2017Article et commentaires forts enrichissants qui alimentent les autres articles que j'avais lu: "québecois de souche", "malheur ou espérance", "chercher à connaître le passé".
Normand Lester avait écrit: "Reagan est le père du terrorisme pour chasser les soviétiques de l'Afganistan en formant les terroristes, par le CIA et autres agences étatsuniennes. Pour comprendre la finesse de stratégie, il est très important de Regardez les vidéos de John Perkins dans
TUEUR ECONOMIQUE ou HITMAN
Donc, si je comprend, tout le sud de l'Europe avait été colonisé par les africains pendant deux (2) siècles environs. Puis les arabes (sarrasins, maures) colonisaient tout ça jusqu'à l'ouest de l'Inde et de la Chine, et ce, durant deux siècles environs aussi. Ensuite, les croisés colonisaient ou envahissaient l'ouest de certains pays arabes (guerre de 100 ans) qui duraient aussi deux siècles environs.Sans oublier les romains et les mongols.
Dans l'ancien temps, les filles procréaient entre 12 et 15 ans. Les jeunes ont besoin de ralations amoureuses (envahisseurs et autochtones). Ça fait beaucoup de bébés métisses durant tous ces siècles coloniaux de part et d'autres.
Une de mes professeurs, en Anthropo-morphologie, disait:"mettez sur chaque coin d'un carré une race typique (blanc caucasien, oriental, noir, arabe). Reliez chaque coin de race par autant de lignes de métissage: de côtés, médianes, diagonales, etc.... Et les combinaisons entre métisses issuent de races différentes. Un individus peut donc avoir divers bagages génétiques. Avec l'habitude de regarder une personne, par ses arcades, yeux, paumettes, cheveux, machoires, oreilles, carrures, taille, teint, rapidité au bronzage, sous différents angles, sous différentes intensités lumineuses, nous pouvons observer ces mélanges caractéristiques nuancées ressortir. En regardant les refugiés de Syrie, il y a des blancs-blonds. Dscendants des croisés? des romains? nouveaux migrants?
Avant d'être racistes, faisons notre test d'ADN (des kits personnels comme les tests de grossesse) pour ne pas faire comme ce couple étatsunien blanc qui donnait naissance à un bébé bronzé charbon. Sa femme subissait ses courroux, mais le test dit autrement. C'était une de sa grand'mère. La supposée de la découverte de l'Amérique par les ignorants, les Premiéres Nations n'étaient pas là pour découvrir les Amériques depuis des milliers d'années?
Donc la majorité des gens venus à la Nouvelle France sont déjà des métisses euro-afro-arabique.
Archives de Vigile Répondre
7 juin 2016Steve Martel, 07 juin 2016 10h51
Je ne fait que commencer à essayer de comprendre comment, pourquoi et qui à déclencher cette offensive. Cette volonté de domination qui est appelé à marquer l'histoire au fer rouge. Faire de notre vie et celle de nos générations futures, un enfer de feu, de sang et/ou de soumission.
Nous avons une bonne image ce qui s'en vient! Juste à regarder ce qui se passe en Europe. La Suède semble conquise... La Grande Bretagne est sur le bord du gouffre et semble se diriger vers une guerre civil d'ici 3 à 5 ans... La France semble sur le point d'exploser, etc.
Du peu de compréhensions acquises en seulement quelques mois, je crois comprendre un peu la stratégie de l'Arabie-Saoudite à utilisé, (comme tout les autres dans le passé) la religion, la haine envers l'oppresseurs occidental,« en créant l’État Islamique et créant la fanatisation de ses partisans au point où ils sont prêts à commettre les pires attentats terroristes.»
Les question que je me pose sont: Pourquoi? Pourquoi, l'élite mondial et leurs marionnettes politiques ne font rien?
Pourquoi, j'ai l'impression qu'ils ignorent la menace et essaie de nous faire taire de toute sorte de façons?
Pourquoi, j'ai la sombre impression d'êtres complices?
Vous savez, je ne veux pas que vous pensiez que je suis un illuminé ou un homme qui cherche la confrontation... Je veux juste essayer de comprendre parce que je suis vraiment inquiet pour l'avenir, la sécurité et la liberté, pour moi et ma familles, mais aussi pour l'avenir de tout les Québécois(es) et les Canadiens(es).
En espérant avoir des commentaires qui pourront aider ma compréhention et enrichir mon manque de culture qui aujourd'hui me fait défaut.
Je soussigné, un homme qui cherche juste à comprendre.
Archives de Vigile Répondre
24 mai 2016Wow! Toute une revue de l'Histoire. Quel merdier. Électrification au plus vite. Et passage à l'économie de l'hydrogène.
Archives de Vigile Répondre
9 mars 2016mr Lehir,
Je suis absolument d'accord avec votre article.En réalité tout Français voire Européen ou occidental de bonne mémoire devrait normalement être instruit de la bataille de 732 de Charles Martel. gros problème psycho-économico-politique.Nous marchons sur des oeufs.La religion n'est qu'un simple prétexte .
Et d'autre part,comment se fait-il qu'il n'y ait eu aucun écho du centenaire commémoratif de la 1ère guerre 1914-1918,dont la sinistre VERDUN,le 21 février 2016, dans aucun média ni populaire ni discret,on dirait qu'il est plus important de parler ,même période, de la réédition du Mein kampf d'A Hitler. Moins compromettant pour certains et plus valorisant pour les autres Qu'en pensez-vous ? si vous voulez nous pouvons en discuter. Adrianna
Archives de Vigile Répondre
3 décembre 2015Comme promis, je reviens au sujet.
Monsieur Le Hir vous avez aussi tout faux, car vous confondez la fin avec les moyens. Vous confondez civilisation et moteur de ladite civilisation.
Vous commencez par dire que bien avant l'islam, des conquérants ont conquis ou essayé de conquérir des territoires. Moi je dirais que bien avant l'épidémie du sida des gens mouraient de maladie. Cela ne veut pas dire que le sida n'a rien à voir avec les gens décédés du VIH. Ce n'est pas parce que Attila a envahi des territoires dans le seul but de piller d'agrandir son empire que les califes musulmans ont conquis des territoires dans le seul but d'y prélever des richesses et de les consommer. Ces richesses ne sont qu'un moyen de maintenir la civilisation islamique dominante et florissante. Ces richesses étaient donc le carburant qui alimentaient le moteur de la civilisation islamique.
Il en est de même aujourd'hui. Les USA sont avides de pétrole non pas pour le faire boire aux américains, mais pour faire tourner la machine industrielle et militaire américaine moteurs de la civilisation américaine, incarnée par la "american way of life". George W. Bush vous l'a martelé. Obama continue à le faire. Mais vous ne voulez rien savoir. Pour vous, un ricain est un gros boudin consommateur, répus et répugnant, un point c'est tout.
Réduire des nations au ventre de leurs enfants est un peu réducteur. Les différentes civilisations se disputent les moyens de se maintenir et de prospérer., mais vous ne voyez que ces richesse qui passent d emain en main, qui s'arrachent et aui se négocient, qui se volent et qui s'usurpent. Vous ne voyez pas le pourquoi d ela chose.
De leur coté, les arabo-musulmans producteurs de pétrole ont aussi besoin de richesses pour perpétuer leur civilisation et pérenniser leur mode de vie. tous les jours, les imams, les fouqaha, les émirs, le souverains musulmans vous le martélent, mais vous ne voulez rien entendre. Pour vous, un émir du Golf est un gros cochon qui ne cherche qu'à jouir des richesses en ce bas monde point barre. Pour vouis, les musulmans ne sont que des pôv cons manipulés qui crévent la dalle, point à la ligne.
Ce n'est pas un hasard si l'islam se réveille depuis la fin du siécle passé. La civilisation arabo-islamique a accumulé assez de richesses issues des hydrocarbures pour financer son idéologie, reprendre des territoires perdus lors de la parenthése coloniale du 19éme siécle (France, Royaume Uni et autres puissance coloniales..). Grace à ces richesse, la civilisation islamique a repris ses droits sur presque tous les territoires conquis jadis, de L'Iran jusqu'au Maroc, en passant par le Pakistan, l'Afghanistan le Liban....jusque chez les ouigours. Ces richesses sont tellement colossales que les conquérants musulmans ne désespérent pas de reprendre l'Espagne, de prendre le sud de l'Europe et même de faire plier les USA.
Vous ne la savez peut être pas, mais la civilisation occidentle et la civilisation islamique se disputent le monde actuellement, chacun y allant de son mondialisme. L'occident joue le jeu et se montre loyal en usant pas (encore) de son armada militaro-industrielle. Il sous-estime un peu l'adversaire.
Archives de Vigile Répondre
24 novembre 2015«Est-ce que je peux la visionner autrement. "Éric Zemmour VS Malek Chebel sur la réforme de l’Islam"»
"Éric Zemmour VS Malek Chebel sur la réforme de l’Islam"
http://gloria.tv/media/Hd7mJv88NNu
Archives de Vigile Répondre
24 novembre 2015J'aimerais visionner la vidéo de M. Éric Zemmour mais le lien de SML ne fonctionne pas. Est-ce que je peux la visionner autrement. "Éric Zemmour VS Malek Chebel sur la réforme de l’Islam"
Archives de Vigile Répondre
22 novembre 2015L'histoire qu'on vous raconte n'est qu'une fabuleuse arnaque.Tous les docteurs en histoire n'ont fait que complexifié le grand mensonge pour protéger le système de privilège oligarchique de toutes critiques. L'attentat à Paris fût aussi une arnaque tout comme fût celui du 11 septembre 2001, l'oligarchie en était le principale promoteur et financier. Désolé de défaire votre rêve de gloire mais dénoncer les arnaques est plus important que de justifier et promouvoir les agressions du système de privilèges.
Archives de Vigile Répondre
22 novembre 2015Vous ne savez rien cher citoyens mais le matin même des attentats, les terroristes se sont exercés avec la sécurité française pour que toutes les actions dans les attentats à venir dans la journée baignent dans l'huile. Vous vous êtes laissés faire embobiner une autre fois de plus par l'État sous contrôle sioniste et américain. Comparez le discours de Bush après le 11 septembre 2001 et celui d'Hollande le lendemain des attentats, le même discours manipulateur! Alors à quand le réveil salutaire?
Archives de Vigile Répondre
21 novembre 2015«Le choc des civilisations dominera la politique à l’échelle planétaire. Les lignes de fracture entre civilisations seront les lignes de front des batailles du futur.»
Réaction aux attentats du 13 novembre 2015
Philippe de Villiers
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/11/20/31001-20151120ARTFIG00214-philippe-de-villiers-la-barbarie-va-nous-faire-redecouvrir-notre-civilisation.php
http://gloria.tv/media/Lbzue8zzwk8
Archives de Vigile Répondre
20 novembre 2015Éric Zemmour VS Malek Chebel sur la réforme de l’Islam (Z&N – 18/11/2015)
https://www.youtube.com/watch?v=xN6NH0tbtX4
Zemmour est lui-même d'origine nord-africaine il peut pas être raciste. L'église dhimmi de Vatican 2 a été représentée par l'êveque du débat justement.
Zemmour est un homme visionnaire. Il est parfois un peu direct mais il dit vrai. Je ne le crois pas raciste mais lucide. L'Islam est dévoilé. Malheureusement les prêtres et les évéques se sont endormis. Les églises se sont vidées car elles n'apportent plus le vrai message de l'évangile.
Archives de Vigile Répondre
20 novembre 2015Crash démographique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Crash_d%C3%A9mographique
En Europe, la fécondité d'une telle génération 1 n'assure que 1,4 enfant par femme, la génération 2 sera donc de (100/2,1) × 1,4 = 48 × 1,4 = 67 (environ) personnes.
Par un rapide calcul en chaîne, et en supposant un indice de fécondité constant, on peut envisager l'avenir de l'Europe pour les générations suivantes :
génération 3 = (67/2,1) × 1,4 = 45
génération 4 = (45/2,1) × 1,4 = 30 personnes, soit un tiers de la génération 1.
Arthur Beauchesne Répondre
19 novembre 2015Monsieur Le Hir, je trouve très intéressante et pertinente la nouvelle thèse que vous avancez.
Vous citez le génial Samuel P. Huntington, professeur de science politique à l’Université Harvard, et ancien conseiller à la sécurité nationale dans l’administration Carter, dans un ouvrage intitulé « The Clash of Civilizations and the Remaking of World Order », paru en français en 1997 sous le titre abrégé « Le choc des civilisations ».
“Dans un premier temps, les guerres avaient lieu entre les princes qui voulaient étendre leur pouvoir, puis elles ont eu lieu entre États-nations constitués, et ce jusqu’à la Première Guerre mondiale. Puis la révolution russe de 1917 a imposé un bouleversement sans précédent, en ce qu’elle a promu une idéologie. Ainsi, dès ce moment, les causes de conflits ont cessé d’être uniquement géopolitiques, liées à la conquête et au pouvoir, pour devenir idéologiques. Cette vision des relations internationales trouve son point d’aboutissement dans la Guerre froide, celle-ci ayant institué l’affrontement de deux modèles de société.”
En effet, devant les idéologies totalitaire comme celle de l’islamisme, les intérêts d’État s’effacent. Il est évident que les terroristes islamistes de Paris ne défendaient pas les intérêts d’un État, même pas ceux du Califat de l’État islamique qui lui-même est trans-national.
Effectivement, depuis les débuts du XXe siècle, avec l'apparition des idéologies, les principes de la géopolitique ne fonctionnent plus. Ils sont caducs. Les États nationaux en prennent pour leur rhume.
Ils sont détruits les uns après les autres par la plus grande puissances impérialiste et ses valets. À commencer par ceux de l'Union Européenne, puis ceux des anciens pays d'Europe de l'Est, des Balkans, suivi des pays du Maghreb et du Moyen-Orient.
Les djihadistes ne défendent pas les intérêts d’un État national. Ils n’ont que faire d'un État national. Ils n'ont pas de nationalité propre. Si on peut dire, leur nationalité, c’est l’Islam.
Leur cerveau fonctionne comme ceux des partisans du national-socialisme, du marxisme ou du mondialisme.
Les partisans de ces idéologies veulent DOMINER le monde, pas juste se contenter de défendre les vulgaires intérêts d’un quelconque État national, ce qui ne serait pas digne d’eux.
Toutes ces idéologies sont, d'une façon ou de l'autre, le produit direct du système économique mondiale qui a atteint le stade du capitaliste monopolistique et de l'impérialiste. Québec Solidaire en est un reliquat, tandis que le groupe Bilderberg mène la dance. Ce sont les deux faces de la même médaille.
Heureusement, des États comme les pays du BRICS (en anglais : Brazil, Russia, India, China, South Africa) font le contre-poids.
Archives de Vigile Répondre
19 novembre 2015Quelques précisions :
1. La 3e guerre punique en est une de pillage afin d’éliminer un rival commercial complètement désarmé. Il n’y a jamais eu de doutes quant à son issue, contrairement aux deux premières guerres.
2. Après la petite bataille de Poitier-Blois, les musulmans (arabes et berbères) ne se sont pas tout à fait repliés au sud de l’Espagne. En fait, c’est 90% de l’Espagne qui demeurait en leur possession, sans compter la Septimanie, une région du sud de la Gaulle correspondant approximativement au Languedoc-Roussillon, entre les Pyrénées et le Rhône.
3. C’est à la fin du XVe siècle, et non du XIVe siècle, que les Rois Catholiques firent la conquête de Grenade. De plus, n’eut été les rivalités entre les royaumes chrétiens d’Espagne, Grenade aurait dû être conquise dès le début du XIIIe siècle, après la bataille de Las Navas de Tolosa en 1212.
4. Pour ce qui est des croisades, il s’agissait effectivement de redonner aux chrétiens un accès aux Lieux Saints, mais ces lieux n’ont jamais appartenu au Saint-Siège (le pape de Rome).
À noter également, pour ceux qui aiment reprocher aux occidentaux leurs Croisades, que les croisades occidentales en pays dits musulmans ne concernaient qu’une petite bande de terre le long de la côte, bande correspondant approximativement à Israël (Royaume de Jérusalem de 1099-1187), au Liban (comté de Tripoli), à la côte de la Syrie (principauté d’Antioche, le comté d’Édesse pendant environ 50 ans). La dernière possession des croisés, Acre, tomba aux mains des Mamelouks en 1291. Le royaume de Jérusalem aura donc duré moins d’un siècle, et les dernières villes côtières, un siècle de plus.
Alors que les croisades (jihad) arabo-musulmanes ont conquis un empire s’étendant depuis la côte Atlantique (Maroc) jusqu’aux Indes, en passant par l’Algérie, la Tunisie, la Lybie, l’Égypte, la Syrie (Syro-Palestine), la Mésopotamie (Irak), l’Iran, une partie de l’Asie Centrale, l’Afghanistan, le Pakistan ouest, etc. ILS Y SONT TOUJOURS. Les terres situées à l’Ouest de l’Euphrate étaient massivement chrétiennes alors que celles situées à l’Est pratiquaient le mazdéisme, religion millénaire des iraniens (perses).
Gilles Thouin Répondre
18 novembre 2015Quelle synthèse admirable, Qui nous permet de replacer les événements dans un contexte plus global. Soudainement, tout devient plus clair et transparent, la vérité surgit comme une évidence, permettant de démasquer les acoquinements immoraux à la source des maux qui assaillent nos civilisations.