Il n’est « pas question » pour le premier ministre Philippe Couillard d’obliger les francophones à fréquenter les cégeps français, comme le proposent à nouveau certains péquistes.
Le premier ministre, de passage au Saguenay-Lac-Saint-Jean vendredi, s’est fait questionner sur la proposition d’un groupe de militants du Parti québécois de restreindre l’accès aux cégeps anglophones pour mieux protéger le français.
Il a été tranchant. « Il n’en est pas question. Je veux être bien clair ; on ne fera pas ça nous autres », a-t-il répondu, invitant les péquistes à « régler leurs problèmes internes ».
« Arrêtez la panique linguistique du Parti québécois », a-t-il ajouté.
M. Couillard a poursuivi en arguant que c’était un avantage pour les jeunes Québécois d’être bilingues. Il croit refléter « une bonne partie de l’opinion » en affirmant que les parents veulent plus d’anglais pour leurs enfants.
Le premier ministre Philippe Couillard
À une semaine du congrès du Parti québécois (PQ), le chef Jean-François Lisée se dit ouvert à renforcer la protection du français.
M. Lisée a laissé entendre que la liste de nouvelles mesures de défense du français que pourraient proposer les militants au congrès « n’est pas fermée ».
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