Le 1er décembre 2018, une dirigeante du géant des télécommunications chinois Huawei a été arrêtée par les autorités canadiennes à la demande des Américains.
Neuf jours plus tard, deux Canadiens, un ancien diplomate et un entrepreneur de Calgary, ont été arrêtés par les autorités chinoises en guise de représailles.
« Tu touches à l’une des nôtres ? On va toucher à deux des tiens ! »
On se croirait dans une mauvaise version du Parrain...
DES CAMPS DE CONCENTRATION
Un an plus tard, la dirigeante de Huawei se la coule douce dans une villa cossue de Vancouver, où elle lit, marche et fait de la peinture à l’huile « sous surveillance », en attendant d’être extradée aux États-Unis où elle sera jugée pour espionnage industriel.
Alors que les deux Canadiens croupissent dans une cellule inconfortable où les lumières sont allumées 24 heures sur 24 et où ils sont interrogés plusieurs fois par jour, sans pouvoir parler à des avocats.
Disons les choses comme elles sont : la Chine est une dictature qui se fout complètement des droits de la personne.
Il suffit de voir comment la Chine traite sa minorité musulmane, les Tibétains et les Hongkongais pour s’en rendre compte.
Actuellement, un million de Chinois d’obédience musulmane croupissent dans 500 camps d’internement (appelés « centres de formation professionnelle » par le gouvernement chinois) où l’on pratique la torture et affame les détenus. Selon Amnesty International, près de 200 de ces camps ressemblent à des camps de concentration.
(D’ailleurs, où sont nos valeureux combattants de l’islamophobie ? Pourquoi ne parlent-ils jamais de la Chine ? Ils ont l’indignation sélective, comme Greta Thunberg ?)
L’ARGENT N’A PAS D’ODEUR
Pendant ce temps, l’Occident fait de beaux yeux à la Chine, afin de ne pas perdre contact avec ce vaste marché de 1,3 milliard d’habitants.