Martine Ouellet toujours "en selle"

Le putsch avorté

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Tribune libre

Le putsch appréhendé contre la chef du Bloc québécois, Martine Ouellet, lors du conseil général du parti, n’aura finalement pas eu lieu. Le référendum souhaité par la chef reste intact de même que la date du vote de confiance à son endroit qui reste inchangée, à savoir les 1er et 2 juin prochains.


C’est sans retenue et avec fermeté que Martine Ouellet a blâmé sévèrement les sept démissionnaires de février dernier : « Il y a sept personnes en rupture avec la démocratie interne qui ont décidé qu’on se retrouve aujourd’hui à discuter de ce qu’on appelle la « crise » au Bloc québécois. […] Ces sept démissionnaires-là, ils nous ont fait tomber [dans les sondages]. Ils nous ont fait mettre du temps sur de la régie interne plutôt que de mettre du temps à faire avancer et à faire rayonner le Bloc québécois. […] Voyons au-delà de nos différends. Soyons au-dessus des luttes de pouvoir. Car l’objectif qui nous réunit est beaucoup plus important que nos égos personnels ».


À mes yeux, le « gros bon sens » a fait pencher la balance du côté de Martine Ouellet, la chef élue démocratiquement lors du dernier congrès à la chefferie du Bloc. On aura beau lui reprocher son caractère bouillant, force est pourtant de constater qu’il est tout à fait utopique de lui reprocher de porter bien haut en étendard l’accession du Québec à son statut de pays, une mission inscrite en priorité dans les statuts du parti.


J’espère que maintenant les partisans anti Ouellet mettront de côté leur « égo personnel » et contribueront à « faire rayonner le Bloc québécois » en demeurant « au-dessus des luttes de pouvoir »… tout au moins jusqu’au début juin!


https://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/bloc-québécois-martine-ouellet-évite-le-désaveu/ar-AAwvlNG?ocid=spartandhp



Henri Marineau, Québec


 


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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6 commentaires

  • Laurent Desbois Répondre

    5 mai 2018

    Le chat sort du sac… semblerait que je ne suis pas le seul à mal comprendre !


    Indépendantiste ou pas? Les ex-bloquistes ne s’entendent pas


    Rhéal Fortin a invité les militants de toute allégeance à rejoindre leur nouvelle formation. Il s’est cependant fait contredire par son collègue Michel Boudrias, qui n’est pas du tout du même avis.


    https://www.facebook.com/marc.michaud.9081/posts/2148709488690308


    https://www.ledevoir.com/politique/canada/526671/les-ex-bloquistes-fonderont-leur-propre-parti


    « On est ouverts. On invite tout le monde : les bloquistes comme les membres du NPD, du Parti libéral, du Parti conservateur. Peu importe », a indiqué M. Fortin.


  • Gaston Carmichael Répondre

    2 mai 2018

    Laissez-moi vous expliquer, M. Marineau.


    Défendre les intérêts du Québec, c'est comme la tarte aux pommes.  Personne ne peut être contre ça.  Donc, avec ce "quasi-slogan", on peut même attirer les fédéralistes mous qui acceptent de voter Bloc, sachant que ce parti ne pourra jamais réaliser l'indépendance.  Toutefois, on sait que ces voteurs ne répondront jamais OUI à un référendum.  Donc, on ne fait pas avancer la cause, mais on améliore nos chances de se mériter un siège à $172,000 par année.


    Par contre, faire la promotion de l'indépendance est comme un repoussoir pour les fédéralistes mous.


    Cette stratégie électoraliste a merveilleusement fonctionné pour Duceppe.  Jusqu'en 2011.  Depuis, cet électorat a finalement réalisé que le NPD et le PCC peuvent tout aussi bien défendre les intérêts du Québec.



    Le problème avec cette stratégie, c'est que l'on a cessé de faire la promotion de l'indépendance, et donc on n'a pas réussi à convaincre d'autres québécois que de faire l'indépendance, c'est dans les meilleurs intérêts du Québec.  Parlez-en aux 18-35 ans n'ont que très peu entendu parler positivement d'indépendance.  Au surplus, durant cette période, les fédéralistes ne se sont pas gênés pour en parler abondamment, négativement bien sûr.  Parallèlement à cela, les indépandantistes constituant la base du Bloc s'est démobilisé.  Donc, notre propre base est en train de s'éroder, et on ne gagne que très peu de nouveaux partisans.



    Duceppe refuse de constater cette nouvelle réalité, et continue à prêcher son évangile électoraliste.  C'est le pape que vénère les sept mutins.  Pour eux, Martine Ouellet est l'ennemi public #1.  Elle met à risque leur ré-élection en 2019.


    Pour la base militante du Bloc, c'est la promotion de l'indépendance qui doit primer.  Et pour la première fois, le Bloc Québécois a une cheffe déterminée à faire respecter la volonté des membres, démocratiquement exprimée lors duu congrès de 2014.



    Les démissionnaires ont contesté la légitimité même de cette instance du Bloc (le Congrès National).  Ils ont exigé que l'article UN adopté lors de ce congrès soit validé par un référendum sur l'ensemble des membres du Bloc Québécois.



    Mme Ouellet s'est plié à cette exigence, et on aura la réponse le 3 juin prochain.


    • Gilles Sauvageau Répondre

      3 mai 2018

      C'est plein de bon sens.

  • Henri Marineau Répondre

    1 mai 2018

    Les sept députés démissionnaires qui ont claqué la porte du Bloc québécois le 28 février, alléguant être incapables de travailler avec la chef du parti, Martine Ouellet, lui reprochant son intransigeance, franchissent un autre pas en coupant définitivement les ponts avec le Bloc dans le but éventuel de fonder un nouveau parti politique.


    Or, dans toute cette saga qui oppose Martine Ouellet au Groupe parlementaire québécois à la Chambre des communes, je demeure inconfortable sur le fait qu’une des raisons qui opposent les deux parties réside dans le fait que, d’une part, la chef du Bloc veut profiter de toutes les tribunes pour parler de l’indépendance du Québec, et que d’autre part, les députés démissionnaires désirent protéger les intérêts des Québécois.


    En quoi ces deux stratégies sont-elles contradictoires? À mes yeux, elles sont davantage complémentaires et apparaissent toutes les deux en priorité dans les statuts du Bloc québécois.


    En conséquence, pourquoi les « opposants » ne s’assoient-ils pas à la table pour convenir d’une stratégie commune permettant aux deux parties de tirer avantage de leur union, plutôt que d’agir comme des enfants gâtés qui tentent d’obtenir leur salut dans la fuite?


    Henri Marineau


  • François Ricard Répondre

    1 mai 2018

    Le Bloc est devenu une nuisance d0nt il faut nous débarrasser.Le PQ devrait procéder à l'investiture d'un candidat dans Vachon au cas où Martine Ouellet voudrait revenir sur la scène provinciale. Aucune intelligence politique de la part de cette personne. Elle serait une nuisance dans n'importe laquelle formation..


    • Gilles Sauvageau Répondre

      3 mai 2018

      C'est une question d'opinion, monsieur Ricard.

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