Le ministre de l'Éducation imite Séraphin au Salon bleu

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Les Belles Histoires des pays d'en haut à l'Assemblée nationale


Le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge a livré sa meilleure interprétation du personnage iconique de Séraphin afin d’illustrer ce que les libéraux se disent, selon lui, au sein de leur caucus.


Durant la période de questions, les libéraux reprochaient au gouvernement le coût plus élevé que prévu des classes de maternelles 4 ans. Jean-François Roberge a d’abord qualifié les libéraux de «Séraphins de l’éducation».


«J’ai l’impression qu’au caucus libéral, on entendrait Séraphin dire: L’éducation, ça coûte trop cher !», a-t-il lancé, les épaules voûtées, lors de la période de questions.


Le ministre a immédiatement été rappelé à l’ordre par le président de l’Assemblée nationale François Paradis. Ce dernier a indiqué que le terme «Séraphin» ne pouvait être utilisé lors des débats. Faisant fi de l’avertissement, M. Roberge a repris son imitation.


«J’ai l’impression que M. Poudrier dirait : l’éducation, ça coûte trop cher. On n’a pas les moyens de se payer ça. On peut pas bâtir des écoles.»


En réponse, le leader de l’opposition officielle Marc Tanguay a affirmé que Jean-François Roberge attaquait la dignité de l’Assemblée.