La présidente du Parti québécois Gabrielle Lemieux a répliqué à la députée indépendante Catherine Fournier, qui avait accusé le parti souverainiste d'être réfractaire au changement, jeudi matin, sur QUB radio.
Mme Lemieux s’est-elle sentie trahie lorsque la députée de Marie-Victorin a claqué la porte de son parti, lundi dernier? «Moi, personnellement, je suis dans la déception», a-t-elle répondu en entrevue à l’émission Dutrizac de 6 à 9.
Selon la présidente du PQ, il ne faut d’ailleurs pas confondre la déception et l'incompréhension de ses collègues avec des attaques personnelles. Elle assure que ses collègues péquistes et elle-même respectent Catherine Fournier, et que cette dernière les respecte en retour.
«Je pense qu’on va être capables de se parler. Moi, je ne dis non à personne, à aucun indépendantiste dans la prochaine année. Au contraire, le but est qu'on puisse travailler ensemble vers un renouvellement du Parti québécois et du mouvement indépendantiste», a insisté Mme Lemieux.
Au micro de Benoît Dutrizac, jeudi, Mme Fournier avait appelé à un «rassemblement des forces souverainistes à l’extérieur du Parti québécois», qui, selon elle, pourrait disparaître.
Réfractaire au changement
Gabrielle Lemieux s’est défendue de présider un parti réfractaire au changement, elle qui est la plus jeune présidente de l’histoire du PQ. Elle a également rappelé que son parti tiendrait un congrès extraordinaire en novembre prochain pour adopter un nouveau «texte fondateur».
«C’est la première fois qu’on tient un congrès extraordinaire avant une course à la chefferie et après une défaite électorale, a expliqué Mme Lemieux. Cela signifie qu’on fait rupture avec le passé et avec une habitude qu’on a eue, de vouloir qu’un sauveur vienne sauver le parti.»