Le chef du Service de police de la Ville de Montréal, Marc Parent, accueille avec «déception» la décision rendue par la Cour suprême du Canada qui a invalidé hier les lois criminalisant la prostitution au pays.
«C’est une décision qui nous freine un peu par rapport à nos intentions d’éradiquer la prostitution sur le territoire de Montréal», a-t-il déclaré sans mâcher ses mots en marge de la distribution de paniers de Noël de l’organisme Jeunesse au Soleil.
Il a cependant assuré que le SPVM continuerait d’agir avec la même intensité sur le terrain au cours des prochains mois.
Notamment dans les endroits à risque impliquant des mineurs, ainsi qu’en prévention.
RISQUES POUR LES MINEURS
«À l’heure actuelle, notre plan d’action reste inchangé [...]. Nous conservons la même force d’agir», a-t-il répété plusieurs fois aux journalistes.
Il a également rappelé qu’il était souvent question «de juvéniles et de traite de personnes dans ce milieu».
Si certains entrevoient dans la décision de la Cour suprême un premier pas vers l’encadrement de la prostitution, Marc Parent a répondu: «Il faut savoir qu’il y a toujours des personnes qui tombent sous l’emprise de proxénètes.»
Le service du contentieux du SPVM analyse présentement la décision de la Cour suprême, a terminé le chef de police.
Prostitution / SPVM
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé