Le Québec et ses jeunes

L'Éducation des enfants au Québec: en bonne ou mauvaise condition?

Sommes-nous "Un Québec fou de ses enfants" ?

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Tribune libre

Si vous deviez vous prononcer sur l’Éducation des enfants et adolescents au Québec, quelle note accorderiez-vous au ministère responsable de cette base qui forge les adultes que nous sommes et ceux de demain? Quel chiffre sur 100 écririez-vous sur votre papier?



Et à côté de ce pourcentage, jugeriez-vous ce résultat BIEN ou MAUVAIS? 



Qui que vous soyez (même enfant) et peu importe votre métier (même écolier), revenez à cette période de votre enfance et demandez-vous si l’Éducation et l’Instruction reçues au Québec vous a bâtis adéquatement en adulte que vous êtes devenus. L’école vous a-t-elle fait « Adulte »?



Considérez-vous qu’on vous a bien préparé ou mal préparé à vivre et à devenir la personne responsable et libre que la société québécoise demande à tout un chacun : devenir un humain adulte mature, maître de lui-même, c’est-à-dire capable à la fois de liberté et de responsabilités, sachant aimer ce qu’il fait et surtout, savoir pourquoi il aime ce qu’il fait. 



Notre système d’Éducation nous a-t-il appris à aimer?



L’école vous a-t-elle enseigné les rudiments de l’amour? Comment aimer? Comment faire l’amour, et ce, à tous les jours? Puisqu’il faut être adulte (dit-on) pour assumer sa vie, pour vivre libre, responsable et aimer, l’école vous a-t-elle enseigné et appris à vivre et à aimer?



Il y a un large fossé entre la réalité de l’enfance et celle de l’adulte; pourtant, c’est dès l’âge de 7 ans (dit-on) que tout être humain a la capacité de raison, cette faculté humaine de distinguer entre le bien et le mal. Et c’est dès la préadolescence (entre 10 et 12 ans) que les hormones sexuelles commencent leur oeuvre vers l’acquisition de la maturité d’être un humain sexué adulte. 



C’est donc entre 8 et 18 ans que l’Éducation et l’Instruction des enfants forgent notre être pour devenir un adulte, en route vers sa maturité. C’est là une seconde naissance nous dit Jean-Jacques Rousseau.



Mais comment apprend-on à aimer et à vivre ensemble avec cette arrivée hormonale sexuelle dans chacun des corps des enfants, en croissance vers cet âge dit « adulte »? En vérité, nous ne l’apprenons pas! Nous n’apprenons pas ce qu’est l’amour, ce qu’est aimer. Tous les enfants du Québec sont abandonnés à eux-mêmes, et c’est bonne chance à toutes et à tous! 



Je suis d’une génération où l’amour était un péché. Par chance, j’ai appris que c’était faux. Quelle épreuve ce fut cependant de tout décortiquer entre vérités et mensonges! L’amour est une vertu, ai-je découvert finalement, une puissance de création et une capacité vertueuse pour vivre, vivre ensemble et heureux. L’amour est une vertu et la plus importante à pratiquer tous les jours pour devenir un adulte, un adulte heureux! 


Et l’amour, comme la charité, doit commencer par soi-même! Apprendre à dire « Je M’aime » pour avoir cette puissance vertueuse de dire « Je T’aime », et ainsi pouvoir dire « J’aime » cette planète, cette ville, ses habitants, tous ses habitants…



Alors, quelle note accordez-vous au ministère de l’Éducation du Québec? Et cette note, est-elle BIEN ou MAUVAISE? L’Éducation des enfants au Québec doit-elle se refonder?



Que vous ayez donné une note de passage ou mieux au ministère de l’Éducation du Québec, ne devrait-il pas s’améliorer pour réduire ce fossé si large et si creux entre la réalité de l’enfance et celle de l’adulte?



Depuis plus de 45 ans, le Québec tergiverse à savoir s’il doit enseigner la Philosophie aux enfants dès l’âge de raison, cette matière scolaire trois fois millénaires pour apprendre à bien penser et à bien vivre; peut-on enfin penser que le Québec a atteint cette capacité de faire cet enseignement des vertus humaines et celle de l’amour comme il se doit, dès l’âge pubère? 



Si nous voulons que nos enfants ne soient plus des analphabètes dans l’apprentissage à bien vivre avec la vie, et les dangers de nos sociétés de consommation dites « libres », il est maintenant urgent que le Québec enrichisse l’Éducation et l’Instruction de ses enfants dès le primaire de cet art d’aimer.



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