Dernière chance pour la nation

L'élection «provinciale» sera plébiscitaire

Le scrutin sera un référendum déguisé

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Les enchères grimpent

Cette semaine même, le magazine The Economist a lancé contre le Québec, en ayant l’air de rien, deux bonnes bombes incendiaires dans le parterre international. Deux bombes pour détruire à tout jamais cette méchante volonté des Québécois de s’identifier comme peuple bien caractérisé sur la scène mondiale.
C’est la première fois qu’un grand magazine – en ce cas bien anglo-saxon – prend en compte une idée nationale d’ici pour la répudier bien clairement. Qu’ont-ils ces Québécois à vouloir faire nation à part? Ils n’ont qu’à s’intégrer, comme le font les immigrants qui se fondent allègrement dans le magma des USA ou dans la soupe plus claire de l’Ontario!
Car c’est bien de cela dont il s’agit… Les deux peuples anglo-saxons d’Amérique du Nord ne peuvent concevoir qu’une famille humaine comme la nôtre ne partage pas l’entièreté de la culture ambiante et ne se fonde pas en elle volontairement. Les Américains, comme on dit, ne sont-ils pas des Européens qui ont oublié leur culture d’origine… et la cuisine qui va avec? Et les Britanniques, lorsqu’ils sont ensemble et qu’ils forment au moins un trio ne se constituent-ils pas en «clubs privés» exclusifs?
Pour bien faire ressortir l’ombre de ces Québécois «qui se souviennent encore un peu de leurs origines», et qui par conséquent ne comptent pas, The Economist commence par publier deux lettres de lecteurs vivant au Québec. Ceux-ci, de culture anglaise, vont jusqu’à dire que le Québec est devenu un «Quebeckistan», donc une dictature qui se complait à adopter des lois répressives à l’égard des immigrants et des pauvres businessmen anglos «qui ne peuvent plus conduire leurs affaires en anglais». Bien pire ces Québécois n’ont d’intéressantes politiques sociales que parce que celles-ci sont payées avec de l’argent du gouvernement fédéral canadien…
A l’intérieur du magazine, par ailleurs, les rédacteurs, dans un long article, font passer les Québécois comme des gens qui répandent le poison d’une lutte contre le bon multicuturalisme canadien…. Pas un mot de sympathie pour notre désir de vivre collectivement!
Si le débat sur la loi 60 projette le Québec sur la scène mondiale c’est bien parce que le sujet est important et vital et qu’il dérange les dominants. Derrière les réprimandes du Barreau du Québec – qui ne voit pas plus loin que le bout du nez des lois – il y a un enjeu identitaire. Le Québec formera-t-il une communauté qui se souvient de ses origines françaises et communautaristes, ou deviendra-t-il une simple congrégation de consommateurs comme aux États-Unis et, pour une large part, comme en Ontario?
L’élection prochaine au Québec, qui s’annonce pour le mois de mai, sera à mon avis bel et bien plébiscitaire. Elle dira si les Québécois veulent rester eux-mêmes, comme les Mexicains le sont restés, de peine et de misère, mais avantageusement, depuis leur accession à l’indépendance.
Derrière cette question des symboles religieux – qui n’est en somme qu’une modeste mesure administrative – il y a la volonté de conserver un esprit commun composé d’expériences collectives intéressantes et qui comprennent une certaine proportion, peut-être pas majoritaire, de coutumes héritées des contrées normandes, bretonnes et picardes et qui donne du piquant – et de l’ouverture à l’existence. Sans compter l’esprit fort répandu, d’une certaine latinité ouverte, réfléchie et amie du plaisir.
Les Québécois pourront rejeter cette façon de voir la vie et de s’organiser collectivement ; ils pourront se voir comme des gens pratiques et rejeter les protagonistes de la loi sur la laïcité ; ils ne voudront peut-être être des «idéalistes» comme l’auteur de ces lignes. Mais s’ils choisissent l’affranchissement, l’affirmation identitaire et la survie nationale il y aura des conséquences immédiates. Il sera alors possible de réaliser ce qu’un certain Mario Beaulieu, ( un ex-ministre du Québec ) a proposé en 1971, soit l’établissement, ici, d’un régime présidentiel. Dans son livre intitulé «LA VICTOIRE DU QUÉBEC» publié chez Leméac, et tombé dans l’oubli, - comme bien de nos idées-clef - il proposait, en se présentant à la direction de l’Union Nationale, tout un programme libérateur qui aurait pu se réaliser, selon lui, sans défaire tout le Canada.
La prochaine élection, me semble-t-il, sera une sorte de référendum déguisé sur l’affranchissement national, un affranchissement où il sera plus facile pour les peureux de digérer leur OUI !
M. Beaulieu - feu M. Beaulieu – n’a pas eu de succès. Le Québec n’a pas – n’aura pas? – son régime présidentiel «cette formule d’un régime présidentiel, débarrassé de symboles d’un autre âge, disait-il, qui correspond davantage à un Québec moderne et ambitieux».
Et c’est ainsi qu’on ne reverrait plus cette image désolante des membres de notre conseil des ministres québécois ; celle qu’on m’a montré, sur l’internet récemment, où les élus sont en train de prêter serment d’allégeance, un à un, à côté d’une première ministre inconfortable, à un monarque d’ailleurs.


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16 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mars 2014

    pouquoi ne pas faire confiance au PQ il ont tous les dossier pour progresser
    si l'on change de gouvernement nous allons virer en ron encore une foi
    les on lui la chance de nous prouvés qu'elle M marrois veux nous conduire a un Québec plus honêtes que le parti libérale.si non !!!

  • Marcel Haché Répondre

    30 janvier 2014

    @ Laurent Desbois
    Moi aussi je suis tanné du Canada. Cependant, le discours « anti Canada » n’a pas beaucoup d’avenir. Ma conviction. Il y a une différence entre le fédéralisme pratiqué au Canada et le Canada lui-même. L’avenir du pays Québec dépend davantage de la mise en échec du fédéralisme canadien que du rejet du Canada lui-même, qui garde intacte sa bonne renommée. C’est la capacité de « leurrer » du fédéralisme canadien qu’il faut mettre en échec. Si ce que j’ajoute à votre commentaire a quelque sens, cela implique que les indépendantistes doivent renoncer au Grand Soir. C’est la raison, ma conviction encore, pour laquelle la prochaine élection pourrait être si déterminante, bien plus déterminante que toutes les élections depuis celle du R.I.N…

  • Laurent Desbois Répondre

    29 janvier 2014

    L’indépendance... la seule solution!
    Moi, je suis tanné du Canada! C’est un pays que je veux!!!!
    La Boussole électorale, Élections fédérales 2011
    23 bonnes raisons sur 30 pour faire l’indépendance... et tellement d'autres encore !
    http://www.boussoleelectorale.ca/resultats/federales/
    « On veut changer de gouvernement, changer de direction, changer de pays! » Pauline Marois, lors de la victoire d’Argenteuil.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 janvier 2014

    Le poids diminuant du Québec dans la fédération et la natalité de souche toute aussi diminuante nous obligent à accepter des immigrants qui obtiennent un passeport canadien, un certificat de citoyenneté canadienne et même un petit drapeau canadien, et ce après avoir prêté serment à madame Elizabeth Mountbatten, née Windsor, reine d'Angleterre (et régions limitrophes) et accessoirement reine du Canada.
    Situation proprement schizophrénique.
    La tentation de madame Marois est d'avoir recours à la stratégie Duplessiste: «Les Libéraux donnent aux étrangers, moi je donne à ma Province». En votant massivement libéral, les anglos-allos des années 40-50 convainquaient les francos que l'Union nationale étaient du côté de la Race, alors que sa politique encourageait l'entreprise privée où les francos étaient bien peu présents.
    La Charte vient mêler les cartes. On va avoir du fun au printemps, à moins que les girouettes Legault et Couillard renoncent à défaire le gouvernement , mais si madame Marois veut des élections, Son Excellence le vice-roi devra les lui accorder. À suivre.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    25 janvier 2014

    @ François Thompson d’Aragon
    Aussant est parti. Il a crevé le ballon. Le mien du moins.
    Je l'aimais aussi beaucoup. J'aimais ces discours, j'aimais sa simplicité et son authenticité.
    Je n'ai pas aimé son départ et les raisons invoquées. L'homme savait dans quoi il s'embarquait, il est parti pour d'autres raisons que celles invoquées.
    C'est bien dommage. Bien dommage.
    Pour donner suite à d'autres éléments de votre propos, je ne peux que vous répondre ceci: L'indépendantisme qui prévaut au Québec en est un qui est conditionné (et malmené) par l'establishment en place. On passe du rouge au bleu....avec en bout de piste, le peuple toujours en otage .

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    25 janvier 2014

    Si nous manquons de motivation à dénoncer l'agressivité canadienne contre le Québec, il faut lire Robert Laplante:
    "...Les indépendantistes ont tout intérêt à soutenir et provoquer une vigoureuse relance du Bloc. Il est fini le temps des ineptes déclarations de rectitude politique du genre : « on ne fera pas l’indépendance contre les autres », « le Canada est un grand pays, sa démocratie un exemple inspirant ». Nous avons eu droit à trop de balivernes aux belles heures dures du bonententisme bouchardien. Cela aura trop longtemps permis au Canada de se présenter en vertueux exemple de tolérance envers sa minorité geignarde... Par ses seuls effets de contraste, le Bloc fera œuvre utile. Abrasif dans le propos, mais froid comme une lame de scalpel dans son analyse, son discours indépendantiste aiderait à disséquer le régime et ses impostures, à faire voir la disgrâce où elle se trouve réellement.
    Le Canada est un obstacle sur notre route. Il compromet notre existence nationale par la logique même de son régime qui inspire et cautionne les manœuvres de sape contre notre Assemblée nationale et notre vie démocratique. Son ordre constitutionnel est illégitime, c’est un coup d’État. Il faudra faire l’indépendance contre lui. Il faudra l’enlever de notre route, briser le carcan et les entraves que sa Charte, ses tribunaux et ses lois nous imposent. Il faut dire les choses comme elles sont : nous ferons l’indépendance contre lui, contre ses institutions, contre ce qu’il veut faire de nous. Nous voulons l’indépendance pour nous affranchir, pas pour réaliser un nouvel épisode de Passe-Partout. Nous ferons l’indépendance pour nous faire respecter, pour faire valoir nos intérêts.
    Nous voulons sortir le Canada du Québec.
    Et nous n’avons rien à faire des susceptibilités de ceux-là qui consentent à notre minorisation, qui ne se voient de rôle qu’à se faire agents de dissolution de la réalité nationale et comptables d’une éternelle minimisation de nos pertes.
    Nous voulons en finir avec le Canada. Parce que nous refusons sa présence, que nous la considérons toujours comme une intrusion malveillante ! Parce que chacun de ses actes, chacune de ses décisions, nous affecte et réduit notre liberté. Parce que nous le considérons comme une puissance étrangère. Il y a des limites à pactiser avec les maîtres-chanteurs, à se placer soi-même à la merci des intendants qui ne reculent devant rien, certainement pas devant la décision de se hâter lentement pour reconstruire un pont que nous paierons deux fois, pour mieux nous justifier d’avoir à traverser le fleuve à leurs conditions. Encore moins pour nous faire complices de son saccage environnemental. Son fédéralisme pétrolifère menace l’intégrité de notre territoire, le réduit à n’être qu’un point de transit, un vulgaire lieu de transbordement nous enfermant d’ores et déjà dans une logique d’intégration continentale qui réduira notre capacité d’orienter nos choix économiques et notre modèle de développement..."
    http://www.vigile.net/Editorial-La-disgrace-n-est-pas-la

  • Archives de Vigile Répondre

    24 janvier 2014

    Le désordre mondial causé par le Système ne peut faire autrement que rejoindre aussi le Québec puisque le Système est mondial.
    Le pasteur américain John Hagee a écrit un livre à propos des quatre lunes de sang qui apparaîtront en 2014 et 2015 avec au milieu une éclipse du soleil:
    http://www.daystar.com/ondemand/joni-four-blood-moons-john-hagee-j1056/
    J'ai toujours pensé que, comme ce fut le cas au temps de Noé, une civilisation devenue contre-civilisation finissait par être emportée par des cataclysmes naturels d'envergure.
    Est-ce que ces lunes de sang sont un signe que nous sommes proches de voir notre contre-civilisation emportée d'une façon semblable à celle du temps de Noé?

  • Archives de Vigile Répondre

    24 janvier 2014

    Ne votons pas pour notre pain quotidien, votons plutôt pour la boulangerie au complet; votons pour la nation, le pain et le pays du Quebec pour tous.
    Serge jean

  • Archives de Vigile Répondre

    24 janvier 2014

    Vous voyez mr. Verrier,
    J'aimais bien votre commentaire, jusqu'à ce que vous fassiez des insinuations sur mr.Aussant. Je suis indépendantiste depuis que j'ai l'âge de raisonner. Mais j'avoue que vigile est la kryptonite de mon sentiment indépendantiste. Je viens sur ce site et je lis la section commentaires et à chaque fois, je ferme mon fureteur avec une "écoeurantite" aigu.
    Généralement, je ne répond jamais à rien et je viens rarement. Ce n'est pas vous spécialement (même si c'est sur votre texte que je répond), ce n'est pas le site directement non plus, c'est la meute en général. Les opinions teintés de méchancetés, de mesquineries et de non-reconnaissance du travail de l'autre. Les petites stratégies de perdants, les analyses bancales qui n'amènent rien de bon pour le moral des troupes, la méfiance envers tout et tous, la gauche qui se mêle systématiquement à vouloir tirer son épingle du jeu et finalement la partisanerie. Je crois que dans ces conditions, rien n'est plus facile que de noyauté le mouvement indépendantiste: il y aura toujours quelqu'un pour écouter une personne qui n'en aime pas une autre pour x raison.
    Pour moi, l'idée d'indépendance transcende la partisanerie et les idées économiques. On doit faire l'indépendance pour nous et non contre les anglais. Car même après l'indépendance, le monde anglo-saxon va rester un partenaire économique important ainsi que des alliés dans tous les enjeux territoriaux. Soyons plus grand que les racistes ignorants qui nous honnissent. Ils ne représentent pas tous les anglais, je vous le certifie. Même si la vaste majorité ne comprennent pas notre sentiment.
    Je crois aussi que le modèle indépendantiste doit évoluer. C'est ce que proposait d'une certaine manière l'option nationale de mr. Aussant. J'aimais sa raison, sa simplicité et sa vision de l'avenir. Je m'ennuie beaucoup d'entendre ses discours qui eux, me motivait à chaque fois et faisait que j'en parlais régulièrement autour de moi. Tout le contraire de ce que je retrouve ici.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 janvier 2014

    Il évité de voir ce qu'écrit la presse economic comme ayant une grande influence, mais elle est limité à la sphère économique et aux anglophones. De plus cette article est aussi un couteau à double tranchants elle affiche clairement le coté impérialiste des conservateurs anglophones ce qui peut crée un mouvement de sympathie en vers le Québec par la gauche international qui verra le Québec comme un David combattant un Goliath.
    Ce que nous pouvons faire c'est de publier une lettre ouverte dans le média The Gardian qui à une réputation bien meilleur que The Economist et dénoncé cette position en la qualifiant de ce quelle est c'est à dire de Xenophobe.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    24 janvier 2014

    Des choses qui ne tiennent pas debout, mais quand c'est la masse de l'Amérique du Nord qui le dit:
    "... le scénario qui... fera des masses immigrantes opprimées, supportées par tout le Canada, les États-Unis et le Reine, les véritables héritiers du Québec moderne..."
    L'idée fait son chemin: le Canada ignore nos votes, nous inonde d'immigrants, non intégrés, revendicateurs... nous lave le cerveau par les médias canadians... et nous appauvrit par la délocalisation des industries et le "définancement" de l'éducation supérieure... et manipule notre démocratie.

  • Henri Marineau Répondre

    24 janvier 2014

    Je voudrais bien, comme vous, que la prochaine élection provinciale soit le résultat d'un plébiscite envers la charte de la laïcité mais je crois que, tôt ou tard, le débat va dévier sur la scène économique et là, le PQ devra fourbir ses armes s'il ne veut pas perdre des soldats!

  • Jacques Bergeron Répondre

    24 janvier 2014

    Est-ce que nos concitoyennes et nos concitoyens peuvent
    comprendre que le gouvernement du Canada est et sera toujours un outil de dépossession tranquille du Québec, de ses institutions et de son économie, avec à l'occasion un article vicieux comme celui que vous citez ici afin d'ébranler les colonnes du temple de la francophonie canadienne située au Québec?

  • Archives de Vigile Répondre

    24 janvier 2014

    "d’une certaine latinité ouverte"
    Je dirais davantage "gauloiserie" ce qui n'empêche pas le caractère distinct du Québec, au contraire.
    Je me souviens d'un monsieur australien qui était venu s'établir au Québec dans les années 1950. Ce monsieur m'avait raconté qu'en Australie, on lui disait justement que le Québec possédait un caractère "latin".
    Ce monsieur, en arrivant ici, avait constaté que ce n'était pas latin, mais bel et bien "gaulois" et "normand", selon ses dires.
    Je crois qu'il avait raison. Bien sûr que le français est une langue latine. Mais les Québécois sont des Gaulois parlant une langue latine. Les régions de la France où les gens sont un peu plus latins se trouvent dans le sud, comme en Provence par exemple. Mais il n'est pas venu beaucoup de colons en provenance de ces régions au Québec, la majorité étant, comme vous le dites, Normands, Bretons, Picards et Poitevins.
    Pour ce qui est des opinions exprimées dans les revues "mainstream", elles sont de plus en plus impertinentes à mesure que le temps passe et il ne faut pas s'en préoccuper.
    Tous ces journalistes proches du Système deviennent de plus en plus sujet à une pathologie parce que le Système, en mode surpuissance comme il l'est présentement, a complètement corrompu leur jugement.
    Autrement dit, ils disent des choses qui ne tiennent pas debout.

  • Marcel Haché Répondre

    23 janvier 2014

    Ne plus jamais se perdre à tout attendre et espérer d’un référendum. Jamais. Le prix à payer en est trop grand s’il Nous divise toujours au profit du West Island. Il y a mieux à faire en faisant peser notre poids électoral. Vivement une élection référendaire ou plébiscitaire, comme on le voudra. D’autant que les libéraux en font une question de vie ou de mort.
    Pour que le Québec ne devienne jamais un gros Nouveau Brunswick, pire, un petit Ontario…

  • Archives de Vigile Répondre

    23 janvier 2014

    Les mensonges proférés par cette presse anglo-saxonne dite de référence sont tout simplement à vomir : «Immigration itself is not in question. Canadians, even in Quebec, overwhelmingly back mass immigration, which adds an average of 250,000 newcomers (roughly 0.8% of the population) each year.»
    et ceci :
    «By contrast, French-speaking Quebeckers have long been more tepid about the subject. Many think it undermines their role as one of modern Canada’s founding cultures. The government in Quebec prefers the doctrine of “interculturalism”, which emphasises assimilation into the dominant culture. This is popular in rural areas, where immigrants are few and PQ support is strong, but extremely unpopular in Montreal, where most of the province’s newcomers live.»
    http://www.economist.com/news/americas/21594328-debates-over-immigration-are-often-toxic-not-canada-more-merrier
    On voit déjà poindre le scénario qui commence à s'écrire de la «révolution fleur de lys» qui, après les autres révolutions colorées, fera des masses immigrantes opprimées, supportées par tout le Canada, les États-Unis et le Reine, les véritables héritiers du Québec moderne.
    Ne vous méprenez pas. On se lève ou est cuit. La prochaine élection sera capitale. La vision politique est désormais essentielle, dommage que ON en ait si peu, sauf pour son chef fondateur réfugié économique dans le pays de «The Economist».