Céline Dion, en entrevue au magazine canadien Maclean's, parle du projet de charte des valeurs québécoises du gouvernement Marois. Elle dit que les immigrantes, au-delà de la question du voile, doivent s'adapter aux règles en vigueur dans leur pays d'accueil.
La chanteuse, qui s'apprête à lancer un nouvel album anglophone, Loved Me Back to Life, ne prend pas position clairement sur la question qui défraie les passions dans la Belle Province et ailleurs au Canada cet automne.
«C'est une question très délicate à laquelle répondre, car je vais heurter des gens et faire plaisir à d'autres, a-t-elle dit à Maclean's. Mais vous devez avoir une opinion. Pour moi, ce n'est pas à propos du voile, c'est au-delà de ça. Je ne suis pas contre ce que les gens portent, mais si vous allez à l'hôpital au Québec et qu'on vous a accueilli et ouvert notre pays pour vous permettre de vivre dans un monde meilleur, il faut s'adapter à nos règles. Si le médecin est un homme ou si c'est une femme, vous allez voir le médecin qu'on a dépêché pour vous traiter. Vous ne pouvez pas juste dire : "ma religion ne me permet pas de voir une femme ou un homme médecin". C'est le problème pour moi. Si je dois voir un médecin et qu'il est gai, je ne vais pas avoir un problème avec ça. Ça ne devrait pas être un problème.»
Céline Dion dit qu'elle défend naturellement la cause des femmes. «[...] C'est juste que ces femmes qui pratiquent des choses auxquelles elles croient doivent s'adapter à notre pays, a-t-elle poursuivi. Elles ne doivent pas changer nos lois. Parce que vous avez beaucoup de femmes anglicanes ou voilées dans une école, vous ne pouvez pas enlever la croix catholique des murs, ou vous débarrasser des sapins de Noël. Si je vais vivre dans leur pays et que je dois me voiler, je vais le faire.»
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