Depuis son entrée officielle à la Maison Blanche en janvier 2025, il ne se passe pas une journée sans que le président américain, Donald Trump, ne fasse les manchettes à travers le monde. Tous les analystes de la scène politique sont aux abois devant les déclarations imprévisibles du « maître du monde », et tentent de décortiquer les intentions du président derrière ses allures de girouette déstabilisatrices, la dernière en liste ayant trait au communiqué conjoint signé par les membres du G-7 sur l’appel à la paix au Moyen-Orient contredit quelques heures plus tard par une demande à l’Iran de capituler sans condition.
Somme toute, le monde vibre à l’humeur de Donald Trump qui agite son yo-yo de haut en bas tout en le faisant dormir à son gré dans un climat d’incertitude défiant toute logique. La presse s’emballe et en perd tous ses points de repère habituels face au maelstrom qui se dégage de ses élucubrations toutes plus farfelues les unes que les autres, ses jongleries incessantes avec les tarifs douaniers imposés à plusieurs pays créant un climat d’incertitude économique dont lui seul possède le contrôle absolu.
Les analystes auront beau alléguer qu’il ne faut jamais prendre Donald Trump à la lettre à l’égard de ses déclarations, il n’en demeure pas moins qu’ils se montrent toujours prudents sur les véritables intentions qui se cachent derrière ses envolées oratoires. En termes clairs, la presse assiste sans coup férir continuellement au jeu du chat et de la souris dans les méandres de l’imprévisibilité.
En bref, le « chef suprême » règne en maître dans un monde transactionnel qu’il a su exploiter dans une autre vie précédente. En conséquence, que ce soit dans les conflits entre la Russie et l’Ukraine ou entre Israël et Gaza ou entre Nétanyaou et l’Iran, le président de la plus grande puissance internationale s’est investi de tous les pouvoirs politiques inhérents à la domination géo-politique mondiale...Une situation explosive qui risque à moyen terme d’engendrer une escalade sans fin au Moyen-Orient.
Cultiver la résilience
Avant que j’aie reçu un diagnostic de cancer incurable en février 2022, je n’avais jamais rencontré le mot «résilience» sur mon chemin. Maintenant, elle fait partie de ma vie quotidienne. Sans elle, je vous avoue bien humblement que ma vie serait chamboulée dangereusement.
Si, comme moi avant le terrible diagnostic, vous ne l’avez pas encore rencontrée, sachez la reconnaître et l’apprécier lorsque la vie vous la présentera. En revanche, si vous la connaissez déjà, apprenez à cultiver ses bienfaits incommensurables.
À certains moments difficiles de notre vie pendant lesquels le contrôle nous échappe, peut-être serait-il approprié de laisser tomber à l’occasion notre impuissance pour la substituer en une bénéfique et salutaire résilience.
Henri Marineau, Québec
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1 commentaire
François Champoux Répondre
21 juin 202521 juin 2025
Bonjour M. Marineau,
Vous faites de belles phrases.
La résilience dont vous parlez pour votre santé doit être appliquée vis-à-vis des maîtres du monde qui nous dirige comme des esclaves sous la bannière de la démocratie et ses lois qui nous balisent et bâillonnent.
Mais je pense qu’il faut faire plus que de la résilience vis-à-vis des maîtres du monde; il faut dire “NON” à leur imposition de lois du plus fort. Notre résilience devrait aller jusqu’à diminuer notre niveau de vie afin de revenir à l’essentiel : une simplicité de vie où le superflu est rejeté, où l’économie se branche officiellement à ce qui est important : la qualité de vie, l’Éducation des enfants, les soins de Santé, les lieux de vie sains.
Nous vivons au-dessus de nos moyens, nous hypothéquons l’avenir pour des insignifiances; la simplicité de vie doit revenir à notre conscience afin d’arrêter ce gaspillage des ressources de la planète.
Il y a cependant un problème insoluble : la croissance exponentielle de la population mondiale. Là est notre point faible comme humanité : comment dire encore aujourd’hui que nous avons toutes et tous notre place au soleil? Même au Québec, ce problème se vérifie continuellement; imaginons alors ce qui se vit dans ces pays surpeuplés!
Il n’y a plus de belles phrases à écrire : ça prend des solutions à de vrais problèmes de société; car il est flagrant, de constater que nos maîtres n’en sont pas : que de beaux parleurs, souvent des dictateurs sous un chapeau de faux démocrates. La démocratie doit se régénérer, sinon elle disparaîtra. «Tout ce qui ne se régénère pas dégénère». Edgar Morin
François Champoux, Trois-Rivières