Jean-François Lisée assure que son entourage s’est rallié à ses attaques contre Québec solidaire, même si sa vice-chef Véronique Hivon refuse de l’appuyer publiquement.
Le chef péquiste a dû expliquer mardi soir ses attaques contre Québec solidaire, lors d’une réunion téléphonique avec l’exécutif national du Parti québécois.
« On ne fait jamais l’unanimité », a reconnu Jean-François Lisée hier matin, lors d’un point de presse à Rouyn-Noranda. Malgré tout, le chef péquiste refuse de parler d’un malaise au sein de ses troupes. « Il y a un consensus sur le résultat », dit-il, en soulignant que, depuis, QS a dû répondre à des questions sur son programme.
Hivon en désaccord ?
Jean-François Lisée a surpris tout le monde, lors du Face à Face de TVA jeudi dernier, quand il a demandé à Manon Massé « qui tire les ficelles » à Québec solidaire. Le chef péquiste voulait ainsi mettre en lumière le fait que celle-ci est une porte-parole qui doit se référer à un comité de coordination au sein du parti.
Jean-François Lisée a toutefois refusé hier de dire si sa vice-chef, Véronique Hivon, était d’accord avec sa stratégie contre QS le soir du débat.
« Elle est vice-chef, je suis chef. Donc, c’est moi qui prends les décisions, a-t-il tranché. Je me fais fort de l’écouter souvent et de suivre ses conseils souvent, mais pas tout le temps. »
Lors d’un autre point de presse à Montréal, Véronique Hivon a refusé d’appuyer publiquement la tactique de son chef. « Nos échanges, évidemment, sont privés », a-t-elle commenté, tout en soulignant qu’il est légitime de comparer les programmes des deux partis.
« On a des styles différents, je pense que ce n’est pas une surprise pour personne », a-t-elle ajouté.
-Avec Dominique Scali