De la main d'oeuvre à bas coût
Notre agriculture survit grâce aux travailleurs latinos
Ils s’appellent Marvin, Gerson ou Flavio. Chaque été, ils sont des milliers à laisser derrière eux femmes et enfants pour venir gagner 10 fois plus d’argent ici. Le Journal est allé à leur rencontre. Pour les patrons d’entreprises agricoles, ces employés sont loin de n’être que du cheap labour. Ils sont devenus essentiels au fur et à mesure que les Québécois délaissaient le monde agricole. Ils font même souvent partie de la famille, parce qu’ils reviennent année après année se donner corps et âme, en plus de dépenser dans les commerces du coin.