Et si l’injure faite aux grands noms de la France aux marches du Panthéon était l’ultime étape de la lâcheté des gouvernants ?
Ces clandestins aux ordres d’associations, qui ont pignon sur rue, illustrent l’ultime dérive de nos institutions.
Dérive, puisque quiconque s’affranchit de nos lois peut provoquer l’État, souiller la République et ridiculiser la France à l’étranger. Ceux qui commettent un acte empreint d’un tel mépris à l’égard de la France agissent de cette façon parce qu’ils sont conscients de la déliquescence de nos institutions, du silence d’un peuple joué par les « puissants », de la lâcheté des clercs.
On ne peut que noter le silence du pouvoir face aux provocations de ceux qui ont instrumentalisé ces troupes clandestines. Or, les associations qui les ont encadrés ont désormais des comptes à rendre à la nation.
Leur activisme d’hier doit conduire le pouvoir à prendre des sanctions propres à mettre un terme à ces provocations, et il ne peut s’agir de menaces verbales mais d’actes de nature à mettre enfin un terme à ces provocations et l’existence même de ces associations.
Spectateurs aujourd’hui d’actes inadmissibles, parions que les Gaulois se réveillent demain et que les responsables politiques du pays prennent enfin conscience des périls à venir.