France-Québec selon le président Sarkozy : est-ce la « rupture » ?
De toute manière, c’est aux Québécois que revient le droit de décider de leur avenir et non à Nicolas Sarkozy de l’exercer pour eux. Chez la plupart des indépendantistes, on admet que la France puisse légitimement éviter de hérisser inutilement Ottawa et le monde anglo-américain. Après tout, voilà déjà deux fois, en 1980 et 1995, que les Québécois hésitent à se prononcer en faveur de la souveraineté-association ou la souveraineté-partenariat. S’ils ont le droit de disposer d’eux-mêmes en tant que nation distincte, encore faut-il qu’ils l’exercent effectivement.