France-Québec : fin du "ni-ni"?

De Versailles à Québec



Brian Mulroney, au centre de Robert Bourassa et de François Mitterand, lors du Sommet de Québec de 1987. *** «Le gouvernement canadien entend exercer dans leur intégrité ses r...

Québec

Sarkozy choisit l'unité canadienne

Le président de la France veut aussi refonder le capitalisme


Rompant avec la politique datant des années 1970 selon laquelle «quel que soit le choix du Québec, la France l'accompagnera», le président français a plutôt choisi de favoriser une option hier, l'unité canadienne.

Québec

Canada uni: les souverainistes commentent les propos de Sarkozy



«Je ne suis pas surpris que ce soit son opinion. Moi, je suis surpris que, devant un peuple dont la moitié des francophones croit à la souveraineté, qui a élu 50 députés bloquistes mardi dernier, il trouve que c'est une bonne idée de dire une chose pareille», a dit M. Lisée.

Sarkozy et le Québec

Depuis de Gaulle, la situation a beaucoup changé. Les indépendantistes ont subi deux défaites aux référendums de 1980 et 1995.


Sa redécouverte récente des références gaullistes n'a pas amené Nicolas Sarkozy, en visite au Québec, à mettre ses pas dans ceux du général de Gaulle. Le premier président de la Ve République avait enthousiasmé les indépendantistes et soulevé l'indignation des Canadiens fédéralistes en lançant, le 24 juillet 1967, depuis le balcon de l'hôtel de ville de Montréal, son fameux "Vive le Québec libre !". M. Sar...

L'ingérence et l'indifférence

La question constitutionnelle ne se limite cependant pas au choix entre le fédéralisme et la souveraineté. Même dans le cadre d'un Canada uni, l'affirmation de l'identité québécoise et la protection des champs de compétence que la Constitution reconnaît au Québec demeurent un combat permanent.


Tout le monde convient que Nicolas Sarkozy est un homme très occupé et qu'il doit l'être plus encore en ces temps de crise. La presse française n'a cependant pas manquer de souligner avec quel enthousiasme le président français s'est lancé dans l'entreprise ambitieuse de «refonder le capitalisme», qui le forcera malheureusement à écourter sa présence au Sommet de la Francophonie. Le hasard faisant bien les choses, l...

Sarkozy à Québec

De Gaulle assassiné

La politique du « ni-ni » a fait place à celle du déni ?


Lettre au citoyen Sarkozy Monsieur le premier citoyen de France, Vous admettiez récemment au cours d’une émission-bilan télévisée portant sur votre première année de mandat présidentiel, avoir sans doute « fait des erreurs ». Votre intention annoncée de revoir la politique de la France à l’égard du Québec, est-elle l’une de ces erreurs ? Votre déclaration d’aujourd’hui faite en conférence de ...

Pas de quoi s'énerver

Des relations plus étroites avec Ottawa ne l'empêcheraient pas de s'atteler à la reconnaissance internationale du Québec dès lors qu'un hypothétique Oui emporterait l'adhésion d'une majorité de Québécois.


(Québec) Le président français, Nicolas Sarkozy, y est allé hier d'une profession de foi envers l'unité canadienne. Debout à ses côtés, le premier ministre Stephen Harper n'en attendait pas tant. Il était ravi. Mais à qui ou à quoi faut-il se fier? À la réponse personnelle que le président Sarkozy a donnée à un journaliste à la Citadelle de Québec ou au discours solennel qu'il a livré à l'Assemblée nationale? ...

Sarkozy et le Québec



Par le ton, par le style, par les propos surtout, Nicolas Sarkozy a inauguré hier, mine de rien, une nouvelle ère dans les rapports entre la France et le Québec. Ou peut-être a-t-il mis fin à un chapitre commencé il y a près de 50 ans. Pour une fois, un président français parlait au peuple québécois sans paternalisme. Dans ce discours, le premier prononcé par un président français à l'Assemblée nationale...

La France préfère un Canada uni

L’erreur

La position de la France nuit à la langue française en Amérique


Nous aurons tous compris qu’en soutenant officiellement l’unité canadienne pour faire plaisir à son ami Paul Desmarais, Nicolas Sarkozy sacrifie le mince rapport de force que la France pouvait encore détenir et qui favorisait dans une certaine mesure la survie du français en Amérique.

"Vive le Québec sous tutelle!"Sarko paie ses dettes...

Sarkozy fait un plaidoyer pour un Canada uni



«J'ai toujours été un ami du Canada. Parce que le Canada a toujours été un allié de la France. Et Franchement, s'il y a quelqu'un qui vient me dire que le monde a aujourd'hui besoin d'une division supplémentaire, c'est qu'on n'a pas la même lecture du monde»

Québec

Sarkozy répond aux questions de La Presse



La formule « non-ingérence, non-indifférence » a une histoire : elle renvoie à l'époque des référendums sur la souveraineté au Québec. Et sur le fond, elle n'est pas contestable, puisque pas plus maintenant qu'à cette époque, la France ne souhaite influer sur les choix du Québec de quelque manière que ce soit. Le contexte a changé, pas la nature de la relation qui unit les Français aux Québécois.

Lettre à Nicolas Sarkozy

Monsieur le président...



En affirmant que la relation France-Québec est fraternelle, et non seulement amicale, vous exprimez cette sensibilité. Nous serons évidemment heureux d'applaudir toute autre reformulation en ce sens qui n'affaiblirait aucunement le Québec et contribuerait, comme dans le passé, à faire entendre dans les enceintes internationales une voix que nous avons la faiblesse de juger originale, constructive et bénéfique à toute la Francophonie.

Allocution de M. Nicolas Sarkozy, président de la République française, le vendredi 17 octobre 2008



Allocution de M. Nicolas Sarkozy, président de la République française, le vendredi 17 octobre 2008 *** Mesdames et messieurs... Mesdames et messieurs, merci. Merci beaucoup. Mesdames et messieurs, j'ai bien conscience que ces applaudissements sont pour la France, et c'est en cela que je les accueille avec beaucoup d'honneur. M. le premier ministre, MM. les anciens premiers ministres, Mme la p...

Allocution de M. Jean Charest, premier ministre, le vendredi 17 octobre 2008



M. Charest: M. le président de la République; M. le lieutenant-gouverneur; Mme la première vice-présidente de l'Assemblée nationale; M. le chef de l'opposition officielle, M. Mario Dumont; Mme la chef de la deuxième opposition, Mme Pauline Marois; MM. les doyens de l'Assemblée nationale du Québec, M. François Gendron, M. Yvon Vallières; membres de l'Assemblée nationale du Québec; distingués invités. L'événement qui nou...

Petite lettre ouverte d’un rabat-joie québécois aux Français



Je vous fais part d’un texte que j’essaie de diffuser en France dans le but de pousser les média et les politiques à s’intéresser à la visite prochaine du président à Québec en octobre prochain . Ce qui, pour l’instant en tout cas, reste encore sans succès ... Voici ce texte : Petite lettre ouverte d’un rabat-joie Québécois . Si j’ai par naissance la nationalité canadienne, j’ai a...

La non-méthode Sarkozy



Ce matin-là, Nicolas Sarkozy était à Rungis. Il s'était levé tôt pour rendre hommage à cette France dont il aime dire justement qu'elle «se lève tôt». Rungis, en banlieue de Paris, c'est le plus grand marché de France. La caverne d'Ali Baba où s'approvisionnent tous les commerçants et restaurants de Paris. De quoi faire saliver n'importe qui. Mais Nicolas Sarkozy n'avait pas oublié d'amener son arme secrète. Pour goûte...

L'entrevue

«Le Québec, c'est un sujet de rassemblement»

François Hollande estime que la relation France-Québec doit transcender les familles politiques


Québec -- François Hollande, qui quittera la tête du Parti socialiste (PS) en novembre après avoir occupé la fonction de premier secrétaire du parti pendant dix ans, était de passage au Québec la semaine dernière, une première visite pour lui. Et son message se voulait rassurant. «Ce qui est important par rapport au Québec, c'est que la France parle à l'unisson, au-delà des sensibilités politiques. Ce n'est pas un suje...

Québec

Sarkozy corrige le tir sur le Québec

«Le Québec, c'est notre famille. Le Canada, ce sont nos amis.»


Interviewé plus tôt par Le Devoir, Michel Rocard, qui est intervenu personnellement auprès de Nicolas Sarkozy, jugeait très improbable «qu'on puisse toucher à cette formule [non-ingérence et non-indifférence] sans que ça fasse hurler. Je serais très surpris que le président Sarkozy veuille toucher à ça.»

Quand c'est fini...

Voilà que Nicolas Sarkozy semble entendre raison. Peut-être a-t-il tout simplement redécouvert une vieille règle d'or de la politique: «If it works, don't fix it!»


Car, contrairement à ce que disait Jean Charest à Paris lundi dernier, la célèbre formule inventée par l'ancien ministre de Charles de Gaulle Alain Peyrefitte ne s'explique pas par un «environnement où le Québec avait un référendum sur son écran-radar». Certes, la formule est née officiellement après la première victoire électorale du Parti québécois. Mais rien, en elle, n'évoque en France la souveraineté du Québec. C'est pourquoi elle rallie aussi bien ceux qui souhaitent l'indépendance du Québec que ceux qui ne la souhaitent pas.

La fin de l'Histoire?



Nicolas Sarkozy souhaiterait, si on comprend bien le sens de sa nouvelle doctrine de l'amour universel, que la France demeure dorénavant neutre en toutes circonstances et n'appuie plus jamais le Québec dès le moindre froncement de sourcils du côté d'Ottawa.

Nicolas Sarkozy et Jean Charest : de bourde en bourde

Le problème posé par les choix du président de la République peut être expliqué par la perte de vitesse de l'indépendantisme québécois depuis l'échec (si controversé) du référendum de 1995 au Québec


NOTE - Je vous ai fait parvenir aujourd'hui un message dans lequel je vous expédiais un texte de Charles de Lauzun intitulé : "Nicolas Sarkozy: de bourde en bourde" , vous demandant de le reproduire sur le site de vigile.net. Il va de soi que je désirais que cet article du 8 mai 2008, paru, comme vous le mentionnait mon précédent envoi, le 8 mai 2008 , sur le site français

Charest sera reçu à l'Élysée

L'amitié de Sarkozy pour le Canada suscite la controverse en France


Paris -- En arrivant hier à Bordeaux pour une visite de quatre jours en France, Jean Charest ne se doutait pas qu'il débarquait en pleine controverse. Le premier ministre du Québec a aussitôt annoncé qu'il sera reçu lundi par le président Nicolas Sarkozy après avoir passé deux jours à Bordeaux pour célébrer les fêtes du 400e. La rencontre, qui ne figurait pas au programme, n'aurait été confirmée qu'en après-midi hier. ...

Ne vois-tu rien venir?

Il faut être myope pour ne pas constater un certain nombre de dysfonctionnements depuis quelque temps dans l'action du Québec en France.


La semaine dernière, un incident est passé quasi inaperçu. Alors que la gouverneure générale Michaëlle Jean se faisait couronner en France reine du 400e anniversaire de la ville de Québec, le ministre responsable de la capitale, Philippe Couillard, recevait un traitement pour le moins cavalier. Selon nos confrères du Soleil, le ministre n'a même pas été convié à l'avant-scène lors de la réception offerte au terme du sp...

Symposium France-Québec

Le partage du savoir comme bougie d'allumage

Partenariat. La France et le Québec ont plusieurs raisons de travailler davantage ensemble.


Le partage du savoir comme bougie d'allumage Partenariat. La France et le Québec ont plusieurs raisons de travailler davantage ensemble. Cahier spécial, samedi, 17 mai 2008, p. A2 par Jean-Paul Gagné Comment ne pas être impressionné par la politique des pôles de compétitivité adoptée par l'État français en 2005 ? Il a consacré à cette initiative jusqu'à 1,5 milliard d'euros. Et sa forc...

Québec

Stratégie de banalisation

Le soutien actif de la France a permis au Québec de mener une diplomatie directe, innovante et ouverte sur le monde aux services des Québécois et des Québécoises.


Certes, la France a tout le loisir de vouloir maintenir de bonnes relations avec le Canada, les provinces anglophones et ses communautés francophones et acadienne, mais pourquoi remettre aujourd'hui en question sa relation avec le Québec? Cela m'inquiète.

La dette éteinte

la réalité demeure que la France n'a plus intérêt à soutenir un combat auquel les Québécois eux-mêmes semblent avoir renoncé


Un autre que le président Sarkozy, qui n'a aucune affinité personnelle avec le Québec, sinon avec la famille Desmarais, y serait peut-être allé de façon moins brutale, mais la réalité demeure que la France n'a plus intérêt à soutenir un combat auquel les Québécois eux-mêmes semblent avoir renoncé.

Les amitiés de la France

La visite en France de Michaëlle Jean illustre le changement de la politique française


Québec - C'est à une véritable réorientation de la politique de la France à l'endroit du Québec qu'on a assisté cette semaine. Une première manifestation: la République française reçoit avec tous les égards réservés à un chef d'État de première importance la vice-reine du Canada, Michaëlle Jean. Puis, le président Nicolas Sarkozy déclare qu'il refuse désormais d'opposer «nos deux amitiés et nos deux fidélités» que ...

Je ne suis pas fier d'être Français

Mais oui, la France de Sarkozy a lâché le Québec. Et je n'en suis pas fier...


La France et le Canada auraient pu attendre l'an prochain -- ou au moins la tenue du Sommet de la Francophonie en octobre prochain -- pour banaliser le Québec à ce point. Cela eût été moins blessant pour les nationalistes d'ici. Et moins gênant pour leur chef de gouvernement. Mais voilà, les têtes dirigeantes du triangle Ottawa-Paris-Québec sont de petits affairistes qui n'ont aucun sens de l'Histoire (avec une...

L'effet Sagard se fait sentir

L'amitié entre Sarkozy et Desmarais déteint sur les relations entre Paris et Québec


L'amitié entre Sarkozy et Desmarais déteint sur les relations entre Paris et Québec QUÉBEC | Les deux oppositions ont donné tout un coup de pied dans le nid de guêpes jeudi en dénonçant à l'unisson la « canadianisation » des relations France-Québec. Pourtant, le nouveau discours de la France était prévisible avec l'élection de Nicolas Sarkozy, l'ami intime du milliardaire ultra-fédéraliste Paul...