Quand politique et ridicule font bon ménage...
S'il est un domaine où il ne faut pas mélanger la qualité des rapports personnels entre dirigeants avec les intérêts institutionnels supérieurs, c'est bien celui des relations internationales.
S'il est un domaine où il ne faut pas mélanger la qualité des rapports personnels entre dirigeants avec les intérêts institutionnels supérieurs, c'est bien celui des relations internationales.
Nicolas Sarkozy et Michaëlle Jean ont rendu hommage, en Normandie, aux soldats canadiens tombés pendant la Seconde Guerre mondiale. (Photo Reuters) La Presse Canadienne - Après des années de «non-ingérence, non-indifférence», la déclaration d'amour de Nicolas Sarkozy à l'endroit du Canada cette semaine représente une volte-face de la France. Selon des sources du gouvernement fédéral, le pré...
Nicolas Sarkozy et Michaelle Jean - Photo Reuters - Qui a dit que la France de Sarkozy était en train de réorienter sa politique canado-québécoise en faveur d’Ottawa? Apparemment l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin aurait déclaré qu’il fallait remettre en question la formule «non-ingérence et non-indifférence» au profit d’une autre, plus «positive». Mais quelques jours plus tard, il s’empressait de déme...
Nation sans État, le Québec devient facilement l'otage des alliés que sont la France (Nicolas Sarkozy), les États-Unis (George W. Bush) et la Canada. (Photo Bloomberg News) L'ancien ambassadeur du Canada en France, Jacques Roy, expliquait dans La Presse du 13 avril que «la vieille formule (du ni ingérence dans les affaires canadiennes, ni indifférence aux choix du Québec) exigeait un équilibrage qui, depuis d...
Québec -- Un membre du gouvernement Sarkozy a refusé hier de répéter la formule consacrée «non ingérence, non indifférence», qui exprimait jusqu'à récemment la doctrine française à l'égard du Québec. Le secrétaire d'État chargé de la Coopération et de la Francophonie, Alain Joyandet, a ainsi confirmé le changement de politique québécoise de la France, évoqué récemment par l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin....
Le "ni-ni" exigeait un équilibrage qui, depuis des années, ne correspond pas à l'image que la France veut projeter au Canada et à l'étranger
Le président Sarkozy a décidé de ne plus utiliser la formule concoctée par Alain Peyrefitte pour décrire la position du gouvernement français à l'égard du Québec et du Canada. Cette formule, "non-ingérence, non-indifférence", sera remplacée par une autre qu'on ne connaît pas encore. Il fallait s'y attendre. La vieille formule exigeait un équilibrage qui, depuis des années, ne correspond pas à l'image que la Franc...
Le secrétaire à la Francophonie respectera la politique du «ni-ni»
Paris - S'il n'en tenait qu'au nouveau secrétaire d'État français à la Francophonie, Alain Joyandet, la formule qui régit les relations directes et privilégiées entre la France et le Québec depuis 40 ans serait coulée dans le ciment. Pour l'instant, pas question, dit-il, de remettre en question la politique de «non-ingérence et non indifférence» formulée par l'ancien ministre Alain Peyrefitte à la suite du cél...
"Much ado about nothing", comme diraient les Parisiens. Bien du chahut pour rien, en effet, que ce tollé suscité par la perspective, soulevée par Jean-Pierre Raffarin, que le président Sarkozy renouvelle la maxime dite du "ni-ni" datant de 1977 - maxime selon laquelle la France s'impose envers le Québec une attitude de "non-ingérence, non-indifférence". Cette prudente formule, qui se voulait une réaction contre...
Nicolas Sarkozy plans to undo the diplomatic charade and fully embrace the country
Amazing Nicolas Sarkozy. After four decades during which France's presidents expressed ambivalence toward Canada, even sometimes conspiring to promote Quebec's secession, President Sarkozy is proving to be Canada's staunch friend. He supported doubly Canada's policy on Afghanistan at the NATO summit last week in Bucharest. He not only offered 700 soldiers beyond the 1,500 that France already had there,...
L'ancien premier ministre français dit refuser de politiser les fêtes du 400e
Son abandon fait craindre, notamment dans les rangs péquistes, la rupture d'un équilibre entre Québec et Paris, qui donnait une marge de manoeuvre à la province francophone dans ses aspirations internationalistes. D'autres, comme le premier ministre Charest, y voient plutôt la nécessité de reformuler la relation entre les deux gouvernements cousins à la lumière du recul de la cause souveraine et des nouvelles affinités politiques.
De grâce, que Nicolas 1er ne devienne pas l'héritier politique de Louis XV!
Un conseiller diplomatique de Matignon m'a déjà avoué qu'après le Proche-Orient, la relation triangulaire avec le Québec et le Canada était peut-être, pour la France, la situation la plus complexe sur le plan diplomatique; le sang en moins, évidemment.
Après le party privé qu'il lui a organisé à l'Élysée en février dernier, plus personne ne doutait encore de l'influence que Paul Desmarais pouvait exercer sur le président Nicolas Sarkozy en matière d'affaires canadiennes. L'ancien premier ministre français Jean-Pierre Raffarin n'a donc pas causé une grande surprise en déclarant que «Nicolas est contre le ni-ni». Le président préférerait peut-être le «sans». Comm...
Il serait dommage que le président français torpille le déroulement du Sommet de la Francophonie tout en l'utilisant pour abandonner le Québec une deuxième fois
Le 28 mars dernier, Michel Dolbec rapportait, dans un article de la Presse canadienne, le souhait du président de la France, Nicolas Sarkozy, de redéfinir la politique étrangère française envers le Canada et le Québec. C'est du moins ce qu'on peut comprendre de la déclaration de l'ancien premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, grand collaborateur de Nicolas Sarkozy, qui affirme que le président profiterait d...
Il serait dommage que le président français torpille le déroulement du Sommet de la Francophonie tout en l'utilisant pour abandonner le Québec une deuxième fois Le 28 mars dernier, Michel Dolbec rapportait, dans un article de la Presse canadienne, le souhait du président de la France, Nicolas Sarkozy, de redéfinir la politique étrangère française envers le Canada et le Québec. C'est du moins ce qu'on peut com...
MONTRÉAL, 4 avr 2008 (AFP) - L’intention prêtée au président français Nicolas Sarkozy de redéfinir la relation privilégiée entre la France et le Québec au profit d’Ottawa suscite des interrogations dans la province francophone et des inquiétudes chez des partisans de son indépendance. La question a été soulevée par des propos de l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, indiquant que M. Sarkozy pourrait prof...
Le président français, Nicolas Sarkozy, a semble-t-il l'intention d'abandonner la doctrine de «non-ingérence et de non-indifférence» qui a présidé aux relations entre la France, le Québec et le Canada. Cette doctrine, énoncée en 1977 par Alain Peyrefitte, le «ni-ni» pour les intimes, visait à gérer la difficile relation triangulaire que la France entretenait avec Ottawa et Québec. Elle a été reprise depuis...
Contrairement à une perception trop répandue chez nous, être favorable au Canada ce n'est pas être hostile au Québec.
Quarante et un ans après le "Vive le Québec libre!" du général de Gaulle, 31 ans après qu'Alain Peyrefitte eut pondu la "non-ingérence et non-indifférence" de la France à l'égard de l'avenir politique du Québec, Nicolas Sarkozy s'apprête à reformuler la politique de son pays sur cette question. Sans présumer de ce que dira le président de la République lors de son passage au Canada l'automne prochain, on nous perm...
Louise Beaudoin a délaissé un temps sa bonne amie Liza Frulla pour enfin commenter ce qui se trame dans les officines de l’Élysée eu égard au Québec (Le Devoir, 1er avril 2008). Il est bien sûr ici question du président de la République française, le chum de l’autre, qui projetterait de mettre un terme, lors d’un voyage au Québec qui aurait lieu l’été ou l’automne prochains, aux liens privilégiés qui ont historiquem...
Charest-Desmarais-Sarkozy - le trio infernal... du OUI, OUI La "nation québécoise", qui a dit NON, NON..., deviendra donc la bébelle d'Ottawa - alors à genoux, et pas de pleurnichage...
Nicolas Sarkozy veut remettre en question la politique française de «non-ingérence et non-indifférence» à l'endroit du Québec.
Dans une lettre publiée par le quotidien Le Devoir, Mme Beaudoin s’est inquiétée d’une éventuelle « mise à sac » de la politique québécoise de la France par un président qui « ne cache pas son amitié » pour les membres de la famille Desmarais et qui « partage leur vision de l’histoire et de l’avenir du Québec ». Elle a pressé Jean Charest d’intervenir auprès de M. Sarkozy.
Pourquoi la France se mettrait-elle à dos une bonne partie de ceux qui, au Québec, de toutes les couleurs politiques, animent cette relation unique au monde, et ce, dans tous les secteurs, alors que personne, ni ici ni en France, ne demande de changement? La rupture pour la rupture? Alors que le Québec fête l'arrivée de Samuel de Champlain et la naissance de la Nouvelle-France, le moment de l'annonce de cette mise à sac serait bien mal choisi.
L’Action démocratique et le Parti québécois vont-ils au moins réveiller Jean Charest et ses ministres?
M’est avis que l’ancien premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, est allé à la pêche cette semaine en confiant au correspondant de la Presse canadienne que le président Nicolas Sarkozy aurait un message important à livrer cet automne, à l’occasion de sa visite à Québec. Le président voudrait moder...
Le président français Nicolas Sarkozy pourrait profiter de sa visite au Québec l'automne prochain pour tourner la page sur la doctrine française de la «non-ingérence, non-indifférence», vieille de 30 ans. «Nicolas Sarkozy est contre le ni-ni» et «s'exprimera clairement sur le sujet», a révélé jeudi l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin.
Rappel
[Anne Legaré soutient dans un article publié dans Le Devoir de samedi->12643] ce qu'elle soutenait déjà dans son livre Le Québec, otage de ses alliés, paru récemment chez VLB éditeur, à savoir que la volonté d'intégration continentale, sans réserve aucune, de la part des souverainistes, au moment de l'adoption de l'accord de libre-échange Canada-États-Unis en 1988, a eu comme conséquence que le Parti québécoi...
Rappel
[Louise Beaudoin, dans un article du Devoir du 11 mai->12644], souhaite remettre les choses en place en ce qui concerne la politique du dernier gouvernement souverainiste à l'endroit de la France. Cette ouverture à un débat incomplet jusqu'à ...