Par ce court paragraphe, son auteur vient de nous révéler son secret.
C’est que visiblement, dans son esprit, Pratte n’a pas besoin d’être indépendant pour prendre sa place dans le journal. L’éditorialiste n’a pas besoin d’être indépendant pour prospérer. Le plumitif n’a pas besoin d’être indépendant pour être libre.
Bon, ça va, André, ramasse ton boulet, ajuste bien ta chaîne à ton cou et va chercher ta pâtée, ton maître est fier de toi.
« Il n’en tiendra qu’à vous, beau sire, d’être aussi gras que moi. » Jean De La Fontaine, Fables, Le chien et le loup.
Un éditorialiste domestiqué
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2 commentaires
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
20 octobre 2008Très juste, M. Poulin, et il vaut la peine de reproduire ici la conclusion de M. de LaFontaine dans "Le loup et le chien":
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.
fable à renommer Avanies des pratteries.
Jean-François-le-Québécois Répondre
19 octobre 2008Ha ha ha! Je dois quand même admettre que je le trouve hilarant, cet André Pratte!
Ses Pratteries sont tellement serviles, et peu subtiles, à la fois...