Le verger
Par ailleurs, il serait naïf de croire que les Canadiens se sont restreints aux périodes référendaires pour canadianiser le Québec. Ils s’y emploient depuis toujours. Ils n’ont jamais cessé. Ils continueront.
Par ailleurs, il serait naïf de croire que les Canadiens se sont restreints aux périodes référendaires pour canadianiser le Québec. Ils s’y emploient depuis toujours. Ils n’ont jamais cessé. Ils continueront.
On a des lois. C’est pour rien. Elles ne sont pas respectées. Ce n’est pas déplorable. C’est illégal !
Si cette démonstration de malveillance canadienne ne convainc pas les Québécois de l’urgence de faire un pays il ne reste plus qu’à aller se pendre.
Notre désir d’indépendance vient aussi en réaction à un Canada anglais méprisant, corrompu, calculateur, qui cherche son apaisement dans notre assimilation.
Speak in english, c’est semble-t-il, le moyen de gérer l’exception dans un Montréal qui a perdu son caractère français. Car cela prend du caractère pour imposer sa langue.
Combien d’années faudrait-il demeurer ainsi, dans cette sombre léthargie, ployé, docile, écrasé comme un bétail sous l’orage?
British Tradition
Pourquoi se battre pour que le Québec conserve 24% des sièges au Parlement d’Ottawa ? Battons-nous pour qu’il en sorte, pour ne plus que l’Histoire se répète.
POURQUOI ? Pourquoi faudrait-il faire du Québec un pays ? Donnez une seule réponse. Soyez bref.
Ils ont attendu que le fruit mûrisse. Le fruit a mûri. Ils ne l’ont pas cueilli. Il a pourri. Il est tombé de l’arbre.
Cette couronne, fut-elle d’épines aurait le mérite de nous enlever celle du pied.
Si le Parti Québécois ne parvient pas à mettre la main sur le bon chef ce sera la fin. Les indépendantistes laisseront le navire couler sans même un regard pour lui car ils auront les yeux tournés vers l’avenir.
Le PQ n’est pas cette machine à broyer ses chefs que s’emploient à décrire les médias. Le PQ est une machine qui a perdu la faculté de les choisir.
Les indépendantistes auront, en cette période charnière, à faire preuve de jugement et nommer un chef avec des qualités de chef.
Il faut bien, pour assurer le bien-être linguistique de la minorité, que les fucking frenchmen consentent à quelques sacrifices…
L’effet Boisclair s’est estompé. Le parti se liquéfie. La mort est lente. Elle n’est ni belle ni naturelle.
Ils devront comprendre qu’un parti indépendantiste qui ne l’est pas ne représente pas une option. La censure n’est pas une stratégie gagnante.
Les péquistes devront avoir le courage et l’élégance d’aller au-delà des apparences…
Sans une coalition d’indépendantistes, un plan de redressement, des idées simples, des solutions applicables, le Québec ne peut fonctionner comme un État. Il n’est rien de plus, a concédé Robert Laplante, qu’un gros Moncton.
Les fucking Frenchmen, les mangeurs de hot dog, les loosers, seront respectés le jour où ils seront pleinement Québécois et cesseront de patiner entre deux identités.
La réalité, c’est que le PQ dégringole dans l’estime des Québécois parce qu’il n’est plus le parti porteur de rêves et d’espoirs qu’il était.
La question Canoë du 24 avril dernier À votre avis André Boisclair sera-t-il chef du Parti québécois lors des prochaines élections ?
Les caves sont tannés
« Ils font bien de nous mépriser, car nous ne sommes encore rien » disait Martinez de Bellesteros en haussant les épaules : « Mais notre heure viendra. » Alejo Carpentier, Le Siècle des Lumières
Même si les anglophones sont, de leur avis, sous-représentés au conseil des ministres, le parti libéral n’en demeure pas moins un parti canadien et par conséquent anglais.
En Virginie, un tueur fou fait plus de trente morts dans une Université. (...) En Irak, selon France 24, plus de 34.000 civils ont été tués dans des violences en 2006, dont près de la moitié à Bagdad.