Le vrai défi
Reprenons le combat et allons jusqu’au bout ! Notre défi est là.
Rappelons qu’à l’époque où le Parti québécois gouvernait le Québec, il procédait à la fermeture des COFIS. Lucien Bouchard, l’inventeur de la paix linguistique, se prononçait contre le renforcement de la loi 101 et l’obligation, pour les immigrants, de fréquenter le cégep de langue française.
Un nouveau parti, en effet, s’organise : le Parti indépendantiste. Né de la volonté de sortir le Québec du cercle tracé par le PQ et qui agit sur lui comme une pression des mains autour du cou, le P.I. entend prendre le relai d’une lutte que le PQ a cessé de mener. Pour vaincre.
Cette absence de nuances permet à tout le monde de jouer sur tous les tableaux. Le Québec n’est pas fort mais, il n’est pas mort.
La loi 101 adoptée en août 1977 par l’Assemblée nationale du Québec devait mener à la création d’un État indépendant. C’était un geste de rupture.
La langue est culture, histoire, saveurs, climat. Elle est mémoire. Elle est miroir. Pour en donner le goût il faut l’utiliser.
Quel nombre de morts faudra-t-il atteindre pour que s’élèvent des protestations et que s’organisent des manifestations ?
« Il faut donner à Pauline Marois la chance qu’elle mérite. »« Il faut attendre et voir. »« Il faut recentrer le PQ. » Cet air connu, c’est l’opéra péquiste.Qui ne l’a pas entendu ?
les Pakistanais, pour la plupart,voient d’un mauvais œil l’indépendance du Québec.La démocratie canadienne constitue pour eux, un modèle de réussite…
Conte de Noël pour tous
Pépère Gagnon-Gagné, qui n’avait ouvert la bouche depuis le référendum de 95 que pour bâiller et se sustenter, prit toute la famille de court quand il desserra les lèvres pour annoncer que les Fêtes devaient, cette année, marquer un retour aux traditions québécoises : « Fini, les réveillons de sushis et de couscous! Ça va se passer comme dans le bon vieux temps ». Pépère dévoila son plan qui était d’immortalis...
Il n’est pas facile de vivre dans un Québec canadien lequel, tant qu’il ne sera pas indépendant, marchera sur une corde raide. Nous devons convenir qu’une loi sur l’identité ne servira qu’à nous donner bonne conscience. Pour survivre, il faut un pays.
Chère Maria - Je tiens à te remercier d’avoir pris le temps de m’adresser une carte de vœux à l’occasion de Noël et de la nouvelle année.
Le Québec perd un aéroport, perd sa langue, perd sa bourse, perd la boule.Il est aspiré dans le Canada.Bientôt, il ne sera plus en mesure d’opposer de résistance à cette succion.
Nous nous serions attendu de la part de M. Dorion qu’il dénonce les accommodements linguistiques
La forteresse péquiste de Gouin devra composer, comme plusieurs autres circonscriptions électorales, avec un troisième joueur : le Parti indépendantiste.
C’est plus simple de rester Chinois et inviter les Québécois à le devenir ou encore à adopter un compromis : l’anglais, par exemple.
Tout ceci est très louable. Ce qui le serait encore davantage, c’est de clamer haut et fort qu’avec un Québec indépendant nous n’aurions pas à exiger d’un gouvernement qui fait la sourde oreille qu’il agisse. Nous agirions! Nous innoverions!
Discuter de projets de loi sur l’identité québécoise, c’est bouger en restant assis.
Ce n’est pas parce qu’une guerre prend fin qu’elle s’arrête.
Nous avons dit non à la guerre de Bush en Irak.Nous avons dit non à la guerre d’Olmert au Liban.Pourquoi ce silence de mort face à celle du Canada en Afghanistanà laquelle des Québécois participent ?
Ce qui, au Québec, ne tourne pas rond c’est le sur-financement des institutions de langue anglaise.Voilà la véritable anomalie.
Pourquoi fonder des espoirs sur un projet de loi sur l’identité québécoise dans le Canada alors que la meilleure façon de préserver cette identité est d’en sortir ?
De Bouchard à Marois, en passant par Landry et Boisclair,le fer a tiédi.Plus le temps passe, plus le piège canadiense referme sur nous.
Quand il n’y a pas de plan pour rallier les Québécois, ils se font plus malléables, plus Canadiens.
Le projet de loi sur l’identité québécoise soumis par le PQ aura permis aux scribouillards de La Presse de se surpasser.