Dans le numéro de septembre 2007 de L’Action Nationale, Robert Laplante écrit: (…) il est exaspérant de voir le Québec tourner en rond et s’enliser dans la médiocrité parce que le parti politique se disant porteur de son émancipation n’en finit plus de rabougrir.
Il termine son éditorial par: L’arrivée d’un nouveau parti ou mouvement va peut-être briser la chorale, casser quelques silences entendus. Les indépendantistes sont durs à l’ouvrage et bien capables de faire surgir ce qui accélèrera l’Histoire.
Un nouveau parti, en effet, s’organise : le Parti indépendantiste. Né de la volonté de sortir le Québec du cercle tracé par le PQ et qui agit sur lui comme une pression des mains autour du cou, le P.I. entend prendre le relai d’une lutte que le PQ a cessé de mener. Pour vaincre.
Quatre membres du Parti indépendantiste parlent de leur adhésion à ce nouveau parti d’espoirs et d’horizons nouveaux:
RICHARD GERVAIS
Le terrain au Québec est propice à la création d’un parti indépendantiste puisque le Parti québécois a démissionné et qu’il s’avère impossible de le réformer. Les historiens vont écrire que le parti qui a été mis en selle pour faire l’indépendance du Québec a renoncé au combat. Depuis le référendum de 1995, des gens se sont usés à tenter de réformer le parti. Certains d’entre eux sont partis. D’autres se satisfont d’arborer le mot indépendance à la boutonnière.
On assiste présentement à une démobilisation du mouvement indépendantiste. Les indépendantistes ne votent plus.
Le pays n’est pas un groupe de pression. Nous allons offrir aux gens le choix électoral de l’indépendance. Nous prenons la relève, aguerris des leçons du passé, sans étapisme référendaire.
La création d’un parti indépendantiste aurait été, à une certaine époque, mal reçue. C’est une idée qui faisait sourire. Elle était prématurée. La résistance a basculé. Les deux défaites électorales du PQ, son déclin électoral, son repli, font en sorte que la venue du P.I. est très bien accueillie.
Le Québec français est impossible sans les outils de l’indépendance. Il est dominé par un autre État. Sa vie politique en est tordue, faussée, divisée. Il faut sortir le Québec de la dépendance. Elle n’est pas normale. Il faut que ça cesse. C’est le Canada qui nous impose ses règles, qui nous contrôle. C’est une vraie farce de dire que Montréal est une ville française. L’intégration des immigrants ne se fait pas. On assure la survie et le développement des institutions canadiennes et on continue de payer pour ça et on n’a pas d’argent pour financer nos propres affaires. Il n’y a pas une société nationale qui peut accepter ça.
Nous allons présenter des candidats, nous allons gagner et nous allons faire du Québec un pays.
ÉRIK POULIN
Le P.I va nous permettre d’arriver à notre but commun qui est l’indépendance, ce que les autres partis ne peuvent accomplir à cause de leur laxisme, leur entêtement à poursuivre un héritage qui ne marche plus.
Je me considère comme un nationaliste. Pour moi, c’est la nation avant tout. Les nationalistes ont été mis de côté par le PQ au profit des internationalistes qui cherchent à plaire à tout le monde sauf à leur peuple.
J’ai vu dans les idées de base du P.I. la meilleure opportunité pour assurer la survie du premier peuple à avoir colonisé l’Amérique du nord. Nous devons gouverner au plus vite pour défendre les droits de toutes les communautés de langue française, pour reprendre le contrôle de nos ressources, pour que les réinvestissements économiques se fassent au Québec, pour que notre peuple soit respecté. Encore en 2008, les Québécois sont considérés comme des bons à rien.
COLETTE PROVOST
L’indépendance est un passage obligé si on veut arriver à changer les choses au Québec. Aucun parti, à part le PI, ne l’offre. Actuellement, le PQ fait le jeu du fédéralisme avec les propositions de Madame Marois à l’intérieur même d’une constitution canadienne à laquelle le Québec n’a jamais adhéré. C’est un non-sens et c’est dangereux. Le PQ leurre les gens on leur proposant une citoyenneté qui est en réalité une sous-citoyenneté. Quant aux autres partis, ils ne sont tout simplement pas indépendantistes. Pour la direction de QS, la souveraineté populaire ne signifie pas nécessairement être un pays. À QS, plusieurs se disent carrément contre l’indépendance, je le sais pour avoir été membre du parti.
La démarche du PI est logique, légale, correcte et conforme aux façons de procéder dans le monde. Devant la grande offensive menée par le fédéral pour saper le mouvement indépendantiste québécois, il nous faut riposter maintenant avant que les choses ne deviennent irréversibles.
Avec le PI, on sait où s’en aller. C’est une organisation de jeunes dynamiques, dont la mentalité est jeune et dynamique. C’est un parti d’avenir.
ÉRIC TREMBLAY
À l’ère de la mondialisation, les Québécois n’ont pas besoin d’affirmer leur identité dans le Canada, mais bien de se gouverner eux-mêmes afin de favoriser le développement de leur plein potentiel économique, social et culturel de leur nation, en adoptant toutes leurs lois, en prélevant tous leurs impôts, en signant et ratifiant eux-mêmes les traités internationaux, en s’exprimant librement sur la scène internationale.
Le PQ n’a rien de concret à proposer. Comment, par exemple, est-ce qu’il entend faire l’indépendance sans s’attarder sur la mécanique? En sondant les cœurs? Depuis 1995, le PQ a abandonné l’idée de l’indépendance au profit d’une gestion purement provinciale du Québec. Il n’offre aucun plan net, clair et précis en vue de réaliser l’indépendance. Il s’est longtemps réfugié derrière la promesse de tenir un référendum, ce que 85% de la population rejette, parce que celui de 1995 nous a été volé. Le parti entretient la confusion entre référendum et souveraineté. Il n’a pas d’autres stratégies d’accession à l’indépendance. Son attentisme a fini par diviser le mouvement national. En termes réels, c’est plus de la moitié des indépendantistes qui n’ont pas voté pour le PQ en 2003 et en 2007.
Le P.I. propose l’indépendance dès la prise du pouvoir. Fini les demi-mesures et les faux-fuyants nationaux! Une fois élu à la majorité des sièges, le P.I. déclarera l’indépendance et fera adopter, par l’Assemblée nationale, une Constitution provisoire d’État indépendant. Cette méthode d’accession est légitime, démocratique et légale. Elle respecte les règles d’un régime parlementaire dont nous sommes fiers et qui est reconnu à travers le monde comme un exemple de démocratie. Par la suite, le Parti indépendantiste entend mettre en place une assemblée chargée d’élaborer un projet de Constitution permanente à soumettre à la ratification du peuple. Il entend gouverner en fonction des priorités nationales du Québec. C’est clair, net et précis!
Les indépendantistes n’ont plus à se satisfaire des politiques défensives du PQ. Ils ont maintenant le PI pour enfin passer à l’attaque. Avec le Parti indépendantiste, le Québec deviendra enfin un pays libre qui rayonnera dans le monde entier!
Pour en savoir davantage, vous pouvez consulter le site du parti:
[parti-independantiste.org->www.parti-independantiste.org]
ou composez le (514) 373-7200
Gens du P.I.
Billet de Caroline
Caroline Moreno476 articles
Château de banlieue
Mieux vaut en rire que d'en pleurer !
Chapitre 1
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Chapitre 2
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