Un groupe sorelois veut scruter à fond un projet de monorail grande vitesse

L’ex-président de Rio Tinto Fer et Titane le préside

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Un projet remarquable pour le Québec

SOREL-TRACY - À l’affût d’un créneau de développement pour le Québec et la région, un groupe de personnes, avec Dominique Bouchard, ex-président de Rio Tinto, Fer et Titane en tête, ont été interpelées par le projet d’implantation d’un monorail à haute vitesse entre Montréal et Québec.
Elles ont déjà formé, en août dernier, un organisme à but non lucratif, MGV Québec, (pour Monorail grande vitesse), désireuses de participer aux études d’opportunité de ce projet inédit.
Depuis le dépôt, l’automne dernier, de la politique d’électrification des transports, le groupe est encore plus stimulé et demande à être partie prenante de la première étude de préfaisabilité à être commandée.
«Nous voulons ainsi appuyer le gouvernement dans l’électrification des transports. Et nous sommes très intéressés à étudier s’il est pertinent ou pas de développer un tel moyen de transport grande vitesse. Nous avions déjà imaginé comment examiner un tel projet et avions déposé une proposition à Québec avant même que la politique soit déposée. On espère maintenant que le gouvernement nous choisisse pour faire cette étude d’opportunité», explique M. Bouchard.
Voilà un projet novateur, d’avenir, dit-il, qui lui apparaît réaliste et stimulant. C’est un projet qui nécessite un lot d’études préliminaires, dit-il, puisqu’il implique la naissance d’une nouvelle technologie.
Le groupe a pris soin de réunir des gens de qualité, dit-il, dont l’ex-premier ministre Bernard Landry et Claude Béland, ex-président de Desjardins.
Si les premières études s’avéraient positives, il est certain que la région, associée à celles des MRC voisines de Bécancour et Marguerite-d’Youville, pourrait tirer son épingle du jeu de l’élaboration de la technologie nécessaire à la construction du monorail, espère M. Bouchard.
Les municipalités de Bécancour, Varennes et Sorel-Tracy ont déjà appuyé leur démarche.
Le monorail grande vitesse fera l’objet d’une conférence de MM. Bouchard et Landry au souper de la Chambre de commerce du 19 février.
Nickalus Davey voit dans ce mode de transport une alternative au déplacement en auto. Autorisé par son employeur, le Technocentre en écologie industrielle, il réunit des gens soucieux d’évaluer ce projet de transport écologique, collectif, interurbain et électrifié.
«Des trains se déplacent à grande vitesse et des monorails circulent à basse vitesse, sur de courtes distances. Le défi est de les faire rouler à grande vitesse. Nous voulons positionner la région pour développer à long terme une technologie le permettant. Il y a aussi les défis d’imaginer des infrastructures permettant de rouler à 250 km/h. Tout doit être évalué. On a l’expertise pour aller chercher ces données. Reste au gouvernement à donner le mandat à quelqu’un de le faire. On mise là-dessus.»
Élaine Zakaïb applaudit l’approche soreloise
Oui, l’électrification des transports fait partie de la priorité à l’emploi du gouvernement Marois, reconnaît la députée-ministre Élaine Zakaïb et le projet de monorail en est un qui fait rêver, tourné vers l’avenir, dit-elle.
«Mais il a besoin d’être étudié. Il faut s’assurer qu’il est faisable technologiquement et financièrement. Ce pourquoi on commandera une étude de préfaisabilité.»
Elle appuie le groupe sorelois dans sa démarche, appréciant que des citoyens se préoccupent de son développement économique.
«L’appel pour l’étude sera fait sous peu. Il est certain que je souhaiterais qu’elle soit faite ici. Cette décision ne sera pas politique, mais administrative. Tous les groupes intéressés pourront répondre à un appel d’offres.»


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