Plusieurs organisations tenteront d'influencer la campagne

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Dans le bon sens...





OTTAWA |  Les partis politiques tapissent le décor d'affiches électorales, mais ils ne sont pas les seuls à vouloir utiliser l'espace public pour convaincre. Des groupes, nommés tiers, sont inscrits auprès d'Élections Canada et se manifesteront pour influencer les électeurs afin qu'ils votent contre ou pour un parti.


Parmi les tiers inscrits, on retrouve les Organisations unies pour l'indépendance (OUI Québec) dont la présidente intérimaire est nulle autre que Claudette Carbonneau, l’ancienne présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de 2002 à 2011.


Elle a été officiellement nommée à ce titre le 4 septembre dernier et le comité exécutif de ce mouvement est formé de quatre représentants politiques dont Raymond Archambault, du Parti Québécois, Mario Beaulieu, du Bloc Québécois, Andrès Fontecilla, de Québec Solidaire et Sol Zanetti, chef d’Option nationale.


Sans surprise, le Oui Québec penche vers le Bloc québécois. D’ailleurs, l’ancien président Gilbert Paquette briguera les suffrages pour la formation indépendantiste dans Lasalle-Émard-Verdun.


Les tiers sont assujettis à des plafonds de dépenses de publicité électorale et plus la campagne est longue, plus ils peuvent investir pour faire valoir leur option. Avec la présente élection d’une durée de 78 jours, le maximum autorisé est d’un peu plus de 228 000 $. Contrairement aux partis politiques, ces dépenses ne sont pas remboursées.


Certains tiers déploient des efforts plus importants que d’autres pour se faire valoir. Dans une vidéo particulièrement sévère et accusatrice, Adbusters Media Foundation, un regroupement d’artistes et d’activistes de Vancouver qui avait aussi pris part au mouvement Occupy, invite les électeurs à tourner le dos aux conservateurs.


Dans leur publicité, ce groupe affirme que le visage du Canada a changé sous le gouvernement Harper et que sur la scène électorale, le pays a perdu de son lustre.


Les opposants au gouvernement de Stephen Harper sont très présents dans la liste de 48 tiers inscrits en date du 1er septembre. Certains, comme les «Voters against Harper» à Toronto sont catégoriques alors que d’autres, comme l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, s’en prennent à des politiques précises du gouvernement.


Dans leur publicité affichée sur YouTube, les scientifiques du gouvernement reprochent aux conservateurs de les avoir muselés ces dernières années.


«Essayez donc de dire au gouvernement Harper ce qu’il ne veut pas entendre. “La la la, j’entends rien”: c’est ce qu’il dit à ses scientifiques à propos de tout: des changements climatiques à la santé et la sécurité», entend-on dans le message.


On retrouve aussi dans le lot des tiers, d'autres syndicats comme la FTQ, les Métallos et le SCFP pour ne nommer que ceux-là, et des organisations militantes comme Greenpeace et le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU).


Au Québec, des affiches du groupe Les Sans-chemise ont aussi fait leur apparition ces dernières semaines pour réclamer une réforme en profondeur du programme d’assurance-emploi.




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