Non aux hommes blancs : le courage de Guy Nantel

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Ceux qui font de la morale « inclusive » du haut de leur poste élevé, ne devraient-ils pas céder leur place à une personne issue des « minorités » ?, demande Nantel


Guy Nantel est un humoriste courageux qui n’hésite pas à dénoncer les tabous de notre époque.  


Il vient encore de le faire en critiquant le délire des programmes de discrimination positive qui n’hésitent plus à exclure formellement les hommes blancs de certains postes – autrement dit, qui autorise la discrimination raciale contre eux.


Sur Twitter, il a dénoncé une offre d’emploi remontant à l’automne dernier de l’Université Laval au Département de biologie. On parle de postes très spécialisés en biologie marine, en entomologie, en génétique des microorganismes, notamment.   





Racisme


Sur l’annonce, l’Université explique vouloir valoriser la diversité «des femmes, des Autochtones, des personnes en situation de handicap et de celles appartenant aux minorités visibles». 


Dans cet esprit, «seules les personnes candidates possédant les compétences requises ET s’étant auto-identifiées comme membre d’au moins un de ces quatre groupes sous-représentés seront sélectionnées au terme du présent concours». 








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L’Université explique qu’elle «ne peut déposer d’autres types de profils de candidatures comme membre tant que ses cibles de représentation ne sont pas atteintes, et ce, conformément au programme des Chaires de recherche du Canada». 


Traduisons concrètement: un homme blanc ne peut pas postuler. Il ne lui sert à rien de déposer son CV, il ne sera même pas examiné (l’Université ne dit pas ce qu’il faut faire dans le cas d’un homme s’identifiant comme femme, au nom du droit de choisir son propre genre, mais c’est un autre problème, je suppose). 


Et Nantel de demander: «quand un jeune homme blanc non handicapé fait une demande pour étudier chez vous, est-ce que vous l’avisez en amont qu’il sera exclu de différents avantages en raison de son physique, et ce, peu importe ses compétences?»


Bonne question.


Précisons que rien de tout cela n’est bien nouveau. 


La discrimination positive n’a jamais fonctionné autrement. Elle divise les sociétés en groupes raciaux puis exige des quotas pour chacun d’entre eux. En ce moment, le quota d’hommes blancs serait rempli. Ce serait stricte justice de les exclure. 


Mais le commun des mortels constate de plus en plus à quel point ces mesures qui relèvent d’un vrai racisme sont répandues.


Il faut dire qu’elles se radicalisent au même rythme où elles se banalisent. Elles se fondent sur une approche toxique: l’EDI, pour Équité, diversité, inclusion. Les pseudo-spécialistes de cette approche dominent aujourd’hui les départements de ressources humaines. 


Concrètement, il y a donc deux catégories de poste: ceux qui sont théoriquement ouverts à tous et ceux qui sont réservés aux minorités. Sauf que l'on considère les premiers remplis et l'on ne mise que sur les seconds. 


Discrimination


Évidemment, dans les médias, on en a trouvé pour accuser Nantel de tenir un discours haineux! Oui, dénoncer la discrimination raciale, apparemment, c’est de la haine. 


Ceux-là font la morale à tout le monde et prétendent miser sur «l’inclusion». Ils le font souvent à partir de postes bien placés.


Nantel leur répond: alors qu’ils cessent de faire la morale et cèdent leur place à une personne issue des «minorités». 


Sinon, qu’ils se taisent. 











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